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États-Unis ; quatre années imprégnées d’une réalité décontenancée digne d’une fiction.
Quand l’écran dépasse la réalité.
On sait tous que les États-Unis, c’est le pays de divertissement par excellence avec Hollywood et son vedettariat. Les dernières années de ce pays sous la présidence de Donald Trump étaient paradoxalement dignes d’une série télévisée. Une série au genre « humoristique » ? On tournait ça à la blague, parce que oui, effectivement, c’était d’un ridicule insoutenable, mais la réalité des États-Unis était plutôt imprégnée d’une série au ton dramatique. Ces derniers temps, j’ai visionné la série La servante écarlate sortie en 2017 et la comparaison me semblait d’une évidence alarmante.
La servante écarlate : un monde qu’on ne veut pas regarder
La servante écarlate est avant tout un livre écrit par Margaret Atwood publié en 1985 qui a d’ailleurs connu un très grand succès. Je vous parle donc aujourd’hui de son adaptation en série télévisée.
En écoutant la série, on ne comprend pas tout de suite dans quel monde ou dans quel contexte on nous amène. Après quelques épisodes, on réalise que l’on assiste à une restructuration complète du système gouvernemental des États-Unis.
Un monde imposé à la population générale par une minorité qui souhaite prendre le pouvoir et assurer l’ordre, un coup d’État. Il s’agit de la République de Gilead qui se base sur des notions semblables aux régimes hitlériens et où les notions de religion prennent une proportion démesurée.
C’est un univers où l’on catégorise les individus comme on peut catégoriser des numéros. Dans ce système, les femmes n’ont plus de pouvoir.
Pour bien comprendre, il y a les épouses, habillées en bleu/vert, qui occupent les maisons. Il y a les Marthas, habillées en gris, qui doivent servir ceux qui habitent les maisons. Il y a les servantes qui se déplacent dans les maisons pour assurer la reproduction d’enfants qui se fait de plus en rare.
Les servantes se font donc violer chaque mois par les maris des épouses en procédant à une cérémonie. Elles n’existent que pour enfanter. Les servantes sont sous la direction des tantes, habillées en brun, qui les restreignent à un régime de cruauté.
Et finalement, vous l’aurez compris, la grande partie des hommes est au pouvoir et ils portent le nom de commandants.
Ce monde répugnant me rappelait à certains moments le mien, le réel, celui dans lequel je vivais.
Il suffisait de voir passer quelques alertes d’actualité concernant les actions, les gestes et les paroles de l’homme à la tête du pays voisin au mien pour comprendre que rien n’allait.
Cet homme au pouvoir tenait des propos misogynes et alimentait la violence avec ses airs de nonchalances. Un personnage monté de toute pièce qui tournait tout à la blague. Le seul « hic », c’est que derrière ses blagues inoffensives, les actions entamées prenaient une tournure dangereuse. Blague après blagues, il posait ses briques. Il avait commencé à bâtir un mur. Un mur qui fermait les frontières à l’ouverture à l’autre et qui brisait petit à petit l’humanité de ce pays.
Les États-Unis avaient élu un clown à la tête de leur pays, mais la blague avait fini par mal tourner. Plus personne ne riait. Un monstre déguisé en clown, c’est à cet homme que la population avait décidé de léguer le pouvoir. Comment en arriver là?
Comme dans la série, c’est la peur qui finissait par prendre le dessus sur tout. Ses discours étaient parsemés de valeurs qui rassemblaient « Faussement» en mettant de l’avant l’argent. Faire confiance à qui? Dans la série, les femmes portent des masques et c’est par la frayeur des yeux qu’elles communiquent…
Comme dans la série, Trump était le « commandant » qui avait goûté au pouvoir et qui n’était pas près de s’en départir au risque de complètement le déshumaniser.
Trump, c’était le faux héros qui promettait de protéger sa population en misant sur la peur, en alimentant un climat qui divisait au lieu de réunir.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a enfin une vague plaisante en 2020, celle d’un nouveau président américain, Joe Biden, accompagné de la première femme vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris.
L'historique de Joe Biden est loin d'être parfait, surtout, en ce qui concerne, encore une fois, les femmes. En choisissant une femme comme co-listière, c'est déjà un pas de plus vers la bonne direction. J'espère qu'il sera assez grand pour lui donner toute la place qu'elle mérite.
Une vague qui permet un peu d’espoir pour un pays qui en avait grandement besoin.
Le plus beau, c’est de voir que l’humain, dans tout ça, a fini par se réveiller.
Être humain : Un être humain est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.
J'espère que « Ça va bien aller ».