C’est sous la thématique Le geste nous façonne ! que L’Agora de la danse présente sa programmation pour la prochaine saison Hiver-Printemps. Huit œuvres pour une pluralité des écritures avec des sujets d’actualités attendent le public à l’Espace Wilder de février à juin 2025.

L’année débutera par une immersion saisissante avec Lame de fond de la chorégraphe Milan Gervais, qui est également la directrice artistique de l’organisme de création Human Playground. L’œuvre, présentée du 12 au 15 février, propose au spectateur d’entrer dans un voyage au cœur des forces invisibles qui habitent le corps féminin d’aujourd’hui, par le biais d’une chorégraphie sensible.

La chorégraphe Andrea Peña va, après BOGOTÁ en décembre 2024, présenter Replica du 26 février au 1er mars. Cette odyssée chorégraphique fait appel à un duo porté par les danseurs Frédérique Rodier et James Philipps. Dans cette création, les deux explorent l’histoire de la copie et de la représentation du corps sur cette scène devenue un « jardin d’Éden queer ».

Du 12 au 14 mars, l’artiste italien Marco D’Agostin dévoilera Gli Anni, qui se traduit par « Les années », un solo dansé « comme à l’ombre d’un roman » et s’inspirant inspiré de la littérature de Virginia Woolf et d’Annie Ernaux. L’œuvre portée sur scène par l’interprète Marta Ciappina dévoile l’intimité des souvenirs avec une lenteur des gestes qui se mêle à une liste d’écoute pop-rock nostalgique, pour une « traversée émotive du passé et du présent ».

La chorégraphe Justine A. Chambers sera de retour à L’Agora de la danse du 26 au 29 mars avec The Brutal Joy, une création mêlant le mouvement, le son et la lumière. Dans cette pièce est célébrée la danse en ligne des communautés noires, mais aussi l’expression vestimentaire comme formes de discours intellectuel, de rêverie et d’hommage à la joie.

Du 9 au 12 avril, la compagnie de danse Tentacle Tribe arrivera avec DIRT, une pièce qui transcende les frontières entre danses de rue et danses contemporaines avec sur scène cinq interprètes virtuoses, un quintette, qui mêle marionnettes et mouvements ainsi que hip-hop hors du commun.

Le même mois, l’artiste interdisciplinaire Sylvie Cotton proposera Chaque jour se tenir entre les trous, une performance interdisciplinaire explorant la respiration en tant qu’expérience universelle. Pour ce faire, l’interprète s’appuiera sur le récit, l’image, l’objet et le mouvement. La pièce sera présentée du 23 au 26 avril.

La chorégraphe et interprète Helen Simard, qui avait présentée Dans les bras de Morphées en février 2024 à L’Agora, arrive cette fois-ci avec Tout s’effondre, une création portée par neuf danseurs et danseuses et un musicien. Dans ce spectacle, elle offre une réflexion sur la chute — physique ou symbolique — afin de révéler la beauté brute de l’effondrement.

Enfin, le 7 juin 2025, L’Agora de la danse accueillera grand événement de street dance avec la compagnie de danse Ebnflōh, soit DNA — Danse Non Altérée 2025 avec deux représentations. En après-midi, DNA propose un battle aux jeunes de 17 ans et moins gratuitement. En soirée aura lieu l’événement principal, où, entre battle, improvisation et création, des danseurs et danseuses se rencontreront en équipe.

En dehors de la programmation, le public pourra retrouver les traditionnels Midis-coulisses. Ces derniers vous proposent de prendre votre pause déjeuner en salle de spectacle, là où les chorégraphes peaufinent leur création aux côtés des danseurs, danseuses, mais aussi de leurs collaborateurs et collaboratrices, une semaine avant la première. Le premier se fera en compagnie de Milan Gervais le 5 février 2025 et le second avec Helen Simard le 30 avril.

Dans la même optique, Hors-Scène invite le public à découvrir ce que font les artistes en résidence. Cette saison, il pourra découvrir Sona Pogossian, chorégraphe d’origine arménienne qui s’intéresse aux savoir-faire territoriaux, le 19 février 2025.

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