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Dimanche 2 juillet, le DJ electro et musicien multi-instrumentiste français Thylacine faisait voyager aux quatre coins du monde le public qui a rempli à ras bord le MTELUS. Le concert s’inscrivait dans le cadre du Festival International de Jazz de Montréal. En première partie, c’est Fakear, lui aussi musicien electro français, qui s’est chargé d’installer les bases rythmiques de cette soirée mémorable.
À l’annonce du programme de l’édition de cette année du Festival International de Jazz de Montréal, c’était pour nous une véritable surprise de voir qu’il était prévu une soirée 100% dédiée à la musique electro. Curieuse décision! Mais quand on a vu les noms des deux DJ’s invités, Thylacine & Fakear, il était beaucoup plus aisé de comprendre la logique de ce choix fait par l’équipe de programmation du festival. En effet, les deux DJ’s français se démarquent clairement du reste de leurs homologues du style musical electro dans leur rapport à l’éclectisme musical: intégration dans leurs morceaux de sons (instruments et voix) venant du monde entier, performance musicale live en jouant d’instruments divers et variés, inspirations surprenantes tirées de morceaux jazz et de musique classique, etc. Celles-ci étaient en tout cas nos attentes avant le spectacle et nous ne briserons aucun suspens en confirmant qu’elles ont été complètement remplies! Et voici comment.
C’est une audience beaucoup plus jeune et beaucoup plus festive que d’habitude au FIJM qui franchissait les portes du MTELUS ce soir-là, on aurait cru qu’on était au Piknic Électronik tellement l’ambiance était électrisante. D’ailleurs, Fakear n’avait pas besoin de beaucoup d’efforts pour chauffer la salle, elle était brûlante! Seul sur scène, le musicien a dit et redit plusieurs fois son plaisir sincère et intense de venir jouer à chaque fois devant son public montréalais: « C’est une énergie spéciale que je ressens à chaque fois que je viens jouer ici! ». Au vu de l’énergie qu’il renvoyait, nous le croyons sur parole.
Dans son style caractéristique qui mêle sonorités vocales asiatiques, latino-américaines et rythmiques electro, le tout joué en direct, Fakear a joué un set d’1h où il n’y avait aucun temps mort. Surprise du chef: lors du tout dernier morceau, il a invité Thylacine à le rejoindre au saxophone et les deux ont interprété leur morceau sorti en duo en janvier 2023: Ceremony. Cet instant musical était la transition parfaite pour ce qui nous attendait pour le reste de la soirée…
En attendant, le public reprenait tant bien que mal son souffle dans une salle où la température et la moiteur de l’air ambiant atteignaient des hauteurs records. Extinction des lumières. On reprend!
Derrière les platines, Thylacine faisait son entrée sur scène, bağlama (instrument d’origine turque) en main, accompagné de son pianiste habituel: Bravin Karunanithy. Durant toute la première partie du concert, nous étions sur des bases beaucoup plus calmes que le set précédent. À un moment, le piano a commencé à jouer une mélodie bien familière pour les amateurs du compositeur et pianiste français classique du XIXe siècle Erik Satie: Gnossienne: No. 1. Dans son album Timeless sorti en 2020, Thylacine avait repris de nombreux airs de musique classique en y incorporant des instrumentalisations orientales (notamment issues de la musique traditionnelle turque) ainsi que des beats electro. Le morceau qui ouvrait le concert ce soir-là, intitulé Satie II, en est issu.
Curiosité de Thylacine en concert: il joue de plusieurs instruments aussi différents les uns des autres. En plus du bağlama que nous avons déjà cité, le DJ multi-instrumentiste a dégainé entre autres un saxophone, le duduk (une flûte d’origine arménienne) en plus, évidemment, des platines… Pas le temps de s’ennuyer!
En deuxième partie, le concert s’est littéralement transformé en rave electro avec une musique beaucoup plus rythmée et une scénographie visuellement très impressionnante en termes de jeux de lumières. Cette atmosphère d’extase partagée a duré une bonne heure pour un concert qui a atteind les 1H30. Le public ne s’y est pas trompé et le MTELUS (dans ses deux étages, précision importante) se transforma en un quart de tour en piste de danse géante!
On ne pensait pas un jour dire ça d’un concert organisé dans le cadre du FIJM. La vie est pleine de surprises… l’été montréalais et ses festivals aussi!