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Vendredi le 3 février, à la Maison Symphonique, l’Orchestre FILMharmonique, dirigé par l’inspiré Francis Choinière, nous conviait à un autre planant concert entièrement consacré à la musique de film.
Le FILMharmonique, fondé par Denis Chabot en 2015, est composé de quelque 33 « musiciens canadiens de classe mondiale », est « le 1er orchestre de musique de film du Canada », et « a pour vocation de rendre la musique classique accessible à un plus large public ». Voilà pour la présentation!
J’ai déjà pu constater, à maintes reprises, que cet orchestre excelle à nous présenter du cinéma... sans image, c’est-à-dire tout en musique, à nous charmer et à mériter des ovations debout à répétition. Force est de constater que certains thèmes musicaux cinématographiques sont parfaitement autosuffisants en ce qu’ils peuvent aisément s’affranchir de l’image pour nous séduire et nous faire rêver. Bien que certaines des pièces au programme m’aient été inconnues, cela n’a pas empêché mon imaginaire de concocter son propre cinéma porté par d’envoûtantes mélodies évocatrices.
Jadis, je ne prisais quasi exclusivement que la « sérieuse » musique classique, le belcanto et l’opéra. Je n'étais pas particulièrement attiré par la musique de film, que je considérais plus accessoire et utilitaire que remarquable et mémorable, jusqu’à ce qu’éventuellement je découvre l'Orchestre FILMharmonique et son vaste répertoire cinématographique, qui m’a ouvert les yeux, ou plutôt les oreilles, en me faisant réaliser toute la richesse qu’on y retrouve. Avant que je découvre le FILMharmonique, je n'étais néanmoins pas tout à fait inculte, côté trames musicales cinématographiques, puisque déjà à l'adolescence, dans les années soixante, j'ai sérieusement plané - sans recours à quelque drogue illicite que ce soit - sur la musique d'Il était une fois dans l'ouest, d'Ennio Morricone, et sur quelques autres de ses compositions pour des « westerns spaghetti ».
Le programme de la soirée est vraiment allé dans toutes les directions. De la musique d’opéra – « Méditation de Thaïs », de l’opéra Thaïs de Jules Massenet – utilisée dans le film Titanic, jusqu’au thème de Kiki la petite sorcière de Joe Hisaishi, en passant par le « Hautbois de Gabriel » du film La Mission et Cinéma Paradiso d’Ennio Morricone, le thème de La Panthère rose d’Henry Mancini, et « Rhapsodie sur un thème de Paganini » de Sergei Rachmaninov, provenant de l’excellent et film romantique Quelque part dans le temps, qui mettait en vedette feu Christopher « Superman » Reeve et Jane Seymour; incidemment, si vous n’avez jamais visionné ce petit chef-d’œuvre, hâtez-vous de le faire. Au total, durant ce mémorable concert, dix-huit pièces nous ont été servies avec brio, comme plat principal, plus deux rappels, en guise de dessert et de digestif.
Francis Choinière a dirigé ses très talentueux musiciens avec sa fougue habituelle. Le concert a, entre autres choses, permis à quatre solistes de particulièrement se démarquer : soit Guillaume Villeneuve, 1er violon solo, Steven Massicotte, pianiste, Jean-Luc Côté, hautboïste, et Myriam Genest-Denis, flûtiste.
La dernière pièce au programme officiel, « Rhapsodie sur un thème de Paganini », a valu une ovation debout des plus enthousiastes au FILMharmonique, qui nous a en remerciés en nous offrant le célèbre tango « Por una cabeza », utilisé dans le film Parfum de femme (mettant en vedette l’inoubliable Al Pacino), et une reprise du thème de La Panthère rose, deux rappels, donc, salués par autant de longues ovations debout des plus chaleureuses.
Puisque toute bonne chose a une fin, nous avons finalement dû nous résoudre à partir en emportant cependant souvenirs impérissables et nombreux vers d’oreille.
L’univers symphonique du cinéma sera repris au Roy Thomson Hall de Toronto et à la Salle Maurice-O’Bready de Sherbrooke, respectivement les 10 et 23 février courant.
Je ne saurais trop encourager la fréquentation assidue des concerts du FILMharmonique, qui sont à voir avec... les oreilles... grandes ouvertes, bien que l’usage simultané des yeux ne soit pas pour autant déconseillé.
Le FILMharmonique est actif sur Facebook et il vous convie à fréquenter son site internet pour prendre connaissance du calendrier de ses prochains concerts et pour vous procurer des billets.