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Le samedi 30 avril, dans l’espace de la Maison Symphonique, grâce aux Productions GFN et à l’Orchestre FILMharmonique – sous la direction de maestro Francis Choinière – nous avons décollé de notre quotidien pour nous lancer dans l’exploration musicale d’une partie du système solaire. En effet, nous avons visité Mars, Vénus, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus, et Neptune, soit Les Planètes de Holst.
La première partie du concert a été entièrement consacrée aux sept mouvements de cette magistrale suite orchestrale, l'œuvre phare du compositeur britannique Gustav Holst (1874-1934).
Chacun des mouvements évoque une planète différente. Les titres qui coiffent les mouvements sont très représentatifs, voire évocateurs, de l’atmosphère musicale qu’on y retrouve. Par exemple, dans le premier spectaculaire mouvement, « Mars (celui qui apporte la guerre) », on ressent parfaitement bien le côté martial de la musique, tandis que « Vénus (celle qui apporte la paix) » propose une musique nettement plus apaisante et méditative; quant à « Jupiter (celui qui apporte la gaité) » elle est éclatante, alors que « Neptune (le mystique) » nous fait franchement planer.
Bref, une œuvre aux mouvements contrastés qui nous en ont fait voir de toutes les couleurs... musicales. Nous nous sommes immergés dans chacun d’entre eux et n’avons tout simplement pas vu le temps passer. Et lorsqu’elle s’est achevée nous n’avons pu résister à l’envie de nous lever de notre siège et d’offrir une copieuse ovation debout à l’ensemble de quelques quatre-vingt dix méritants musiciens du FILMharmonique.
La deuxième prometteuse partie a été consacrée à la musique de film et a démarré en grande pompe avec la désormais célèbre et grandiose ouverture – d’une durée de moins de deux minutes – de Also Sprach Zarathustra, Op. 30 de Richard Strauss. À noter que je mentionne ce titre et les suivants tels qu’ils ont été imprimés dans le programme de la soirée, c'est-à-dire en anglais.
Ensuite, c’est « No time For Caution » (du film Interstellar), la musique de Hans Zimmer qui a monopolisé notre attention. Je n’avais jamais entendu cette pièce de quatre minutes auparavant. Elle m’a agréablement surpris et donné envie d’aller la retrouver sur Youtube.
Quoi de mieux pour conclure en beauté un si captivant concert que de faire place à la musique du génial John Williams. Le FILMharmonique a d’abord attaqué avec le « Flying Theme », du film E.T. the Extra-Terrestrial, avant de poursuivre avec deux extraits du film Star Wars : A New Hope, soient « Princess Leia’s Theme » et « Throne Room », et de conclure avec « Across the Stars » du film Star Wars : Attack Of The Clones.
Durant toute cette soirée j’ai particulièrement goûté la prestation des cuivres et des percussions qui se sont remarquablement illustrés. Bien sûr que les précieuses et indispensables cordes ont également donné le change. En somme une flamboyante performance orchestrale pour laquelle tous les musiciens ont grandement mérité les ovations debout et les très chaleureux applaudissements reçus d'une salle comble et... comblée.
Je rappelle que l’Orchestre FILMharmonique, « composé de musiciens canadiens de classe mondiale », se consacre principalement à la musique de film et s’est donné « pour vocation de rendre la musique classique accessible à un plus large public ». Il est actif sur Facebook et vous invite à fréquenter son site internet, ici, pour en apprendre d’avantage sur l’orchestre, consulter le calendrier de ses futurs spectacles, et vous procurer des billets.