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Mercredi le 18 mai, c’était soir de première médiatique pour le Cirque du Soleil qui présentait KOOZA sous le grand chapiteau dans le Vieux-Port de Montréal. On peut affirmer que cette soirée a été un succès triomphal.
Dès 19 h c’était tapis rouge pour accueillir quelques célébrités du domaine artistique québécois et représentants des médias. Pour toutes les personnes présentes c’était champagne (dont on pouvait conserver la flûte dans laquelle il nous était servi) sur le bras du Cirque du Soleil, ainsi que bière, vin, liqueurs douces, bouteilles d’eau, maïs éclaté, etc. En attendant le début du spectacle prévu pour 20 h, et qui a finalement débuté quelques minutes plus tard, il y avait animation de foule et distribution de sphères de plastique contenant un nez de clown, rouge comme il se doit.
La trame dramatique
Tel qu’énoncé dans la publicité : « Véritable retour aux sources pour le Cirque du Soleil, KOOZA entremêle acrobaties et humour clownesque pour explorer les thèmes de la peur, de l’identité, de la reconnaissance et du pouvoir. Le parcours de l’Innocent lui fait rencontrer de drôles de personnages d’un univers électrifiant débordant de surprises, de frissons, d’audace et de dépassement. » Tel est le fil conducteur entre les différentes performances circassiennes toutes aussi éblouissantes les unes que les autres.
Les costumes
Je lève mon chapeau au département des costumes dont la très foisonnante et débordante imagination créatrice nous en met encore et toujours plein la vue. Les costumes sont tout aussi imaginatifs que colorés et fonctionnels.
La musique
Originale, texturée, contextuelle et, plus souvent qu’autrement, plutôt tonitruante : inutile donc d’augmenter le volume de vos appareils auditifs, si toutefois vous en portez. Incidemment, l’échafaudage mobile et stylisé, sur lequel est installé l’orchestre durant la représentation, est joliment conçu et plutôt spectaculaire.
Les deux chanteuses « à voix » le sont encore davantage grâce à un système de son survitaminé. Les talentueuses Canadienne Joanie Goyette et Américaine Kathryn Holtkamp sont très efficaces et sont souvent mises à contribution dans des compositions faisant appel aux vocalises plus qu’aux paroles.
Durant l’entracte de 25 minutes, le groupe musical qui rehausse l’ambiance – dans la zone de restauration – le fait à grand renfort de décibels. C’est ambitieux pour les spectateurs de vouloir y entretenir une conversation pendant que les musiciens s’exécutent. Cependant, nombre de gens ne s’en formalisent pas trop car ça jase... fort, évidemment, malgré tout.
Comportement de la foule et des artistes
Je suis surtout un assidu de concerts classiques et d’opéras et, à ce titre, je suis toujours amusé par le contraste flagrant entre une performance musicale (musique ou chant) et une performance circassienne. Qu’est-ce à dire? Que durant un concert ou un récital, lorsque certains spectateurs reconnaissent une pièce, ils y vont parfois d’une très brève salve d’applaudissements au tout début, s’en réservant une plus longue pour la fin. Aussi, durant sa prestation, le chanteur ou musicien ne prend pas régulièrement de pauses durant son exécution pour recevoir des applaudissements. Il pause, prend la pose, et salue qu’à la fin seulement.
Il en va autrement au cirque. En effet, l’acrobate commence sa routine, exécute quelque chose de particulièrement difficile ou périlleux et, au lieu de poursuivre, s’arrête, fait une pause, prend la pose, et se fait applaudir avant d'enchaîner. Si bien qu’on applaudit très souvent, quasiment constamment, en plus de redoubler d’ardeur à la fin d’une prestation habituellement accompagnée d’une ovation debout.
C’est que je m’interroge sur l’à propos, et sur la sécurité, pour l’artiste de pauser, pour poser, au beau milieu d’une prestation, à chaud, alors qu’il est en pleine action et donc supposément en pleine concentration. C'est pourtant là une habitude séculaire bien ancrée dans la tradition circassienne.
Les prestations
Le Cirque du Soleil continue de dépenser des trésors d’imagination et de créativité pour indubitablement, de plus belle, réinventer le cirque. Les différentes prestations sont purement et simplement époustouflantes! Toutes aussi spectaculaires les unes que les autres, bien que certaines soient nettement plus sensationnelles que d’autres en ce qu’elles sont plus physiquement exigeantes ou dangereuses.
Les trois premiers numéros mettent respectivement en scène trois contorsionnistes de Mongolie, une spécialiste américaine des Sangles (aériennes), et un virtuose français de la Roue Cyr, un grand anneau métallique qu’il contrôle quasi magiquement et dans lequel il s’accroche et évolue, tourne et virevolte, avec aisance manifeste.
Le quatrième et dernier numéro de la première partie en est un de funambules sur Fil de fer où deux Espagnols et un Colombien nous en mettent plein la vue. Ils s’avancent sur les fils tendus, reculent, marchent, courent, sautent à la corde, roulent à vélo, et l’un d’entre eux se tient même en équilibre sur une chaise au milieu d’une tige reposant sur les épaules des deux autres comparses chevauchant leur vélo.
La deuxième partie s’amorce avec, à mon humble avis, le clou de la soirée, c’est-à-dire la Roue de la mort (voir photo ci-dessous). Deux casse-cou colombiens évoluent, un à chaque extrémité de la structure, dans et sur leur roue respective, et nous donnent franchement des frissons. Ils y marchent, sautent, courent ou s’y accrochent tout en faisant tournoyer rapidement l’ensemble sur son axe central. C'est vertigineux et très impressionnant.
Cet époustouflant numéro est suivi par une Manipulation de cerceaux par l’ukrainienne Anna Stankus, qui nous démontre, sans l’ombre d’un doute, que le hula hoop n’a plus aucun secret pour elle.
Ensuite c’est un Équilibre sur chaises, sur un empilement d’environ trente pieds de haut, où le russe Viktor Levoshuk nous prouve qu’il est un homme fort et extrêmement... équilibré.
Le dernier exploit de ce fabuleux spectacle, sur Planche sautoir, est un numéro explosif qui a du ressort. Il est réalisé par une troupe composée de nombreux artistes provenant de Moldavie, Russie et Biélorussie.
Pour meubler le temps entre deux grandes prestations, les bouffonneries abondent. Eh oui, on nous ramène les clowns régulièrement le temps qu’on évacue la scène ou que, derrière le rideau, on se prépare à l’envahir. À leurs pitreries je préférerais des numéros musicaux, ou encore une exhibition de jonglerie, d’avaleur de sabre, de cracheur de feu, de fakir ou de magie, par exemple. Cependant, tous ne partagent pas mes préférences et, si j'en juge par les réactions amusées et enthousiastes de la foule, la farce bouffonne continuera encore longtemps d'avoir la cote.
La troupe internationale du Cirque du Soleil – qui possède, de toute évidence, la recette du succès – nous offre un spectacle éblouissant que je recommande sans aucune hésitation. Divertissement et enchantement sont assurés!
Vous aurez de multiples occasions de vous gâter en assistant à une prochaine représentation de Kooza puisqu'il sera à l’affiche jusqu’au 22 août prochain. N’hésitez surtout pas à fréquenter les pages Facebook du « Cirque du Soleil » et de « KOOZA by Cirque du Soleil », ainsi que le site internet du Cirque du Soleil pour en apprendre davantage sur ses productions et pour vous procurer des billets.