Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Mardi 23 janvier, à la Maison symphonique, Luce Dufault, Marie Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan, soit quatre de nos chanteuses québécoises les plus renommées et adulées - accompagnées par l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM), dirigé par Jean-Michel Malouf - ont uni leur voix pour conquérir une salle gagnée d’avance qui leur a servi nombre d’ovations debout.
C’est ainsi - avec des arrangements orchestraux de Benoit Groulx et une mise en scène de Michel Poirier - que Luce Dufault et le trio réunissant Marie Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan terminaient leurs tournées québécoises, respectivement intitulées Dire combien je t’aime et Pour une histoire d’un soir.
La première partie (≈ 40 min), Dire combien je t’aime, a été entièrement consacrée à Luce Dufault venue nous interpréter trois chansons de son dernier album, au titre éponyme paru en 2020, ainsi que l’incontournable Les soirs de scotch (son plus grand succès en carrière, mis sur disque en 1995), Belle Ancolie, et un passionné pot-pourri de quelque quinze minutes composé des tubes suivants : Des milliards de choses, Quand les hommes vivront d’amour (indémodable chanson de feu Raymond Lévesque), Le monde est stone (Starmania de Luc Plamondon et Michel Berger) et Mon Dieu (de Charles Dumont et Michel Vaucaire, immense succès d’Édith Piaf).
La Luce Dufault que je préfère n’est pas celle des douces balades qui ont précédé le medley mais plutôt la Luce intense, à la voix immense, qui chante avec ses tripes et me fait frissonner à tout coup, notamment quand elle livre Quand les hommes vivront d’amour, Le monde est stone, et Mon Dieu. À mon humble avis, elle se surpasse et impressionne à coup sûr chaque fois qu’elle ouvre la machine pour chanter passionnément à pleine voix. La Luce chanteuse à voix me fascine.
La deuxième partie (≈ 65 min) a démarré en grande avec un pot-pourri de sept chansons (que je connaissais moins que les tubes qui ont suivi) mettant tour à tour en vedette Marie Denise, Marie Carmen, Joe, ou les trois ensemble.
Et puis Marie Denise Pelletier est littéralement venue nous jeter par terre et nous laisser bouche bée avec sa puissante et poignante interprétation de Corsica, qui lui valu une ovation debout balistique et très bruyante. Quelle puissance dans la voix et quelle impressionnante tessiture!
En fait, durant ce concert mes coups de cœurs ont été Luce Dufault, durant son électrisant pot-pourri, et Marie Denise Pelletier chaque fois, sans exception, où elle a ouvert la bouche pour chanter. La voix de Marie Denise a une touche classique qui la sert merveilleusement bien dans le répertoire populaire et lui permet même de s’aventurer dans le semi classique et le classique, si elle le désire.
Et ce sont Marie Carmen et Joe Bocan, les deux chanteuses les plus théâtrales des quatre, qui se sont amenées sous les projecteurs pour enchaîner leurs plus grands succès respectifs. C’est ainsi que nous avons eu le bonheur d’entendre, entre autres choses, Finir ça là, Apocalypso, Les femmes voilées et Repartir à zéro par Joe Bocan; J’ai le blues de vous, l’Aigle noir et Entre l’ombre et la lumière par Marie Carmen.
Luce Dufault est réapparue à deux reprises durant cette seconde partie, en compagnie des trois autres chanteuses, lors d’un pot-pourri de Starmania et pour la toute dernière chanson du spectacle, soit Pour une histoire d’un soir.
Quant à la cantatrice de haute voltige, Marie Denise Pelletier, nous avons eu le bonheur de la réentendre dans J’ai douze ans, en compagnie de Marie Carmen et Joe, et puis dans sa fantastique version de Tous les cris, les SOS, et dans Manque d’amour.
Ces dames étaient toutes en voix et très élégantes dans leurs robes de soirée. Au chapitre des fréquents changements de tenues vestimentaires, Joe Bocan a remporté la palme. Elles ont donné un excellent spectacle qui nous a procuré de nombreux moments de jouissance... auditive. La longue et bruyante ovation debout finale a été amplement méritée.
Mon seul bémol : comme elles étaient accompagnées par environ cinquante musiciens de l’OSM, leurs voix étaient parfois enterrées sous les décibels et les auditeurs perdaient ainsi les paroles des chansons. Au final, l’accompagnement orchestral a indubitablement bonifié la qualité du spectacle et de la musique. L’OSM et Jean-Michel Malouf – tromboniste de formation et directeur de l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis 2016 – ont très efficacement livré la marchandise. Des spectacles de cette qualité j’en prendrais tous les jours.
L'OSM, Jean-Michel Malouf, Luce Dufault, Marie Denise Pelletier, Marie Carmen et Joe Bocan sont tous actifs sur Facebook et vous pouvez visiter leur site internet, en cliquant sur leur nom, pour en apprendre davantage sur chacun d’entre d’eux, consulter le calendrier de leurs futurs concerts, et vous procurer des billets.