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Vendredi le 9 décembre, à la Salle Bourgie, le quintette Buzz Cuivres – réunissant 2 trompettistes, 2 trombonistes et 1 corniste – nous a offert un très agréable bouquet musical composé d’airs de Noël bien connus, qui ont résonné tout à la fois dans la salle, dans nos souvenirs, et dans nos cœurs.
« Buzz » Cuivres
La formation, maintes fois honorée et récompensée, existe depuis maintenant 20 ans, durant lesquels elle a donné plus de 1 600 concerts, devant 350 000 spectateurs en Amérique du nord, en Europe et en Chine.
Mais pourquoi ce qualificatif de « buzz »? L’un des trompettistes nous a expliqué qu’on ne joue pas d’un cuivre en soufflant simplement dedans, qu’un simple souffle ne produit pas de son : et il s’est employé à nous le démontrer. Il faut d’abord créer un indispensable « buzz » (une vibration) des lèvres, à l’embouchure de l’instrument, qui crée un son que l’instrument projette en l’amplifiant. D’où l’idée d’utiliser ce mot technique évocateur pour nommer le groupe.
L'embarras du choix
Le possible répertoire, des chansons de Noël, est tellement vaste que des choix ont nécessairement dû être faits pour élaborer un programme accessible, varié et mémorable. Dans la vague déferlante, des chansons de circonstance, qui nous submerge à chaque année, il en existe quelques-unes auxquelles je suis un tantinet allergique, mais qui n’ont pas été jouées lors de ce concert. Parmi mes allergènes personnels se retrouvent, entre autres, les œuvres suivantes :
Bien que certains apprécient les airs susmentionnés, il n’en demeure pas moins que, d’une personne à l’autre, les goûts diffèrent et ne se discutent guère. Mais alors, si les chefs-d’œuvre(?) cités ci-dessus ont brillé par leur absence, qu’a-t-on donc pu trouver de mieux? Eh bien, voici :
À tour de rôle, les musiciens ont pris la parole, avant l’exécution de presque toutes les pièces, pour nous livrer, avec humour, des informations anecdotiques concernant l’œuvre ou son compositeur. Heureuse initiative qui augmente l’intérêt et l’appréciation de l’auditeur pour chacune des « tunes ».
L’un des deux trompettistes nous a rappelé que, d'après une légende populaire, « Greensleeves » aurait été composée par nul autre que le roi d’Angleterre Henri VIII (1491-1547), en l'honneur d'Anne Boleyn (sa 2e épouse, d’une série de six) qui aimait porter une robe aux manches vertes (green sleeves). Ce cher Henri est aussi tristement fameux pour avoir fait décapiter deux de ses épouses, dont Anne Boleyn accusée d'adultère, d'inceste et de haute trahison. Ce qui me fait dire que le souverain ne dédaignait pas composer pendant que ses ex décomposaient. L’un n’empêche apparemment pas l’autre.
Pour « The twelve days of Christmas » ils n'ont pas seulement joué la populaire et répétitive ritournelle, ils ont même poussé la chansonnette, en modifiant les paroles et la mélodie pour en faire un hommage à divers grands compositeurs, ce qui l'a rendue franchement plus intéressante. Leur prestation a été fort divertissante, appréciée, et saluée par une ovation debout.
À mon humble avis, la trompette est l'instrument de substitution, par excellence, à la voix humaine quand vient le temps de la remplacer pour l’exécution, en version musicale seulement, d’une pièce habituellement chantée. J’adore le son « cuivré », métallique, éclatant, triomphant de ces instruments, et tout particulièrement celui de la trompette, dans toutes ses déclinaisons, c’est-à-dire piccolo, en Sib, en do, en ré, en Mib, basse, ou naturelle (sans soupape). Jadis, si je n’étais pas arrivé en retard lors de la distribution des talents, je serais devenu musicien trompettiste.
Étant donné que j’adore les cuivres et que je n’en suis jamais rassasié, ce concert - offrant un contenu musical d’une durée maximale d’une heure, sur un total de 95 minutes en incluant les explications des musiciens et l’entracte - m’a semblé beaucoup trop court. Mais une jouissance peut-elle jamais être assez longue?
Ces musiciens hors pair visent à nous procurer une expérience unique, charmante et envoûtante. Leur manifeste talent et leur maestria leur en donnent parfaitement les moyens dont ils usent généreusement. On passe assurément un excellent moment.
Au final, la chaleureuse et bruyante ovation debout ne s’est pas fait attendre et elle nous a valu une très agréable « Promenade en traîneau » en guise de rappel. Et nous avons dû, à regret, nous résigner à quitter la salle et à aller affronter le froid bien « emmitouflés dans nos manteaux », pour citer des paroles de la chanson.
Imprégnez-vous de l’esprit des fêtes, si ce n’est déjà fait, et offrez-vous le cadeau d’aller voir et entendre ce merveilleux quintette « cuivré », dans un répertoire en or, pour ainsi passer une soirée des plus riches... en vers d’oreille. Buzz Cuivres est actif sur Facebook, et vous pouvez le retrouver sur son site internet qu’il vous invite à fréquenter prestement et assidûment.