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Une belle façon de s’initier au ballet classique, autant pour les jeunes que les plus âgés.
NOS danseurs n’ont aucune gêne à se comparer aux compagnies internationales en présentant des ballets dans la plus pure tradition du ballet blanc; la danse romantique des alentours de 1832 à 1850.
Ça faisait longtemps que la compagnie montréalaise n'avait pas présenté un ballet classique, dans la pure tradition classique. La première fois que « Giselle » a été mis en scène, c'était en 1841 à l'Opéra de Paris.
Les chorégraphes d’origine étaient Jules Perrot et Jean Coralli; presque un demi-siècle plus tard, en 1903, le célèbre Marius Petipa, chorégraphe français, l’a tourné à sa façon. C’est d’ailleurs sur ses pas qu’est basée la chorégraphie du Giselle présenté ces jours-ci.
La musique est celle du compositeur parisien Adolphe Adam; ç’a été, d’ailleurs, le plus grand succès de sa vie.
La compagnie des Grands Ballets Canadiens de Montréal semblait, depuis plusieurs années, avoir tendance à se transformer en compagnie de danse contemporaine; pour moi, qui aime beaucoup le classique, c’était un changement de direction un peu triste. On avait quand même l’occasion d’assister à des représentations de ballets classiques par la visite, à Montréal, de compagnies de danse internationales invitées par les Grands.
Mais l'arrivée du nouveau directeur artistique Ivan Cavallari en 2017 semble vouloir changer un peu la vocation, ce qu'on constate avec la mise au programme de ce ballet, qui n'avait pas été inscrit au répertoire des Grands depuis 20 ans.
Giselle mis au goût du jour…
Bien sûr, la facture a été un peu modifiée : entre autres, le visuel a été modernisé.
Aux décors traditionnels, qui demeurent en partie, ont été ajoutées des projections peaufinées par la technologie. Un mince rideau de cordelettes sépare les coulisses, l'arrière-scène et les projections, de la scène où évoluent les danseurs. Ce mur est mince, mais très efficace. Les projections apportent des changements de décors et d'atmosphères sans avoir à déplacer de grosses pièces de matériel.
Côté mise en scène, Ivan Cavallari, danseur formé à la Scala de Milan et au Bolchoï, à Moscou, y a ajouté sa couleur chorégraphique. On a aussi un peu modifié le scénario écrit au 19e siècle par Théophile Gauthier.
Un extrait du communiqué de presse explique brièvement ces changements :
« Dans cette version (...) le garde-chasse Hilarion ouvre la pièce, fou d’amour, tandis que Myrtha, Reine des Wilis, apparaît en songe à Giselle dès le premier acte, alors que cette dernière est victime d’un malaise. »
Car oui, c'est une histoire d'amour qui tourne mal (et je ne vends pas trop le punch, rassurez-vous) où se côtoient aussi jalousie, folie et mort; mais il n’y a pas que des moments tristes.
L’histoire d’un amour impossible
Le premier acte installe l'histoire. On y rencontre les personnages principaux : Giselle et Albrecht, le duc qui tombe en amour avec cette belle paysanne et qui rend Hilarion vert de jalousie. C’est aussi la Fête des Fleurs que les villageois soulignent en dansant en couple et en groupe (l’ensemble a manqué parfois de synchronisme le soir de la première).
Par contre, les danseurs (hommes) montrent le meilleur d'eux-mêmes : ils exécutent à merveille des sauts de grande élévation techniquement difficiles.
Pour sa part, Yui Sugawara, la danseuse que j’ai vue interprétant Giselle, était d'une légèreté vaporeuse et d'une grande sensibilité. Elle était simplement… parfaite!
Le deuxième acte a été mon préféré. On y voit une vingtaine de danseuses vêtues de longs tutus blancs qui se déplacent en multiples bourrés sur leurs pointes. Magnifiques, elles semblent flotter. Elles accompagnent la reine des Wilis, ces femmes mortes de chagrin d'amour...
Le tout est dansé sur la musique jouée en direct par les musiciens de l'Orchestre des Grands Ballets dirigés par le chef Jean-Claude Picard.
Présenté trop peu longtemps à la salle Wilfrid Pelletier de la Place des Arts : il reste deux représentations : ce samedi à 20 heures ainsi que le dimanche 14 avril à 14 heures.
Un ballet en deux actes, présenté en deux heures, incluant un entracte.
À ne pas manquer pour se délecter de la pureté du ballet classique. Moi, en tout cas, ça m'a fait du bien. Un grand bien!