Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Le FTA se pénètre de réflexions sur l’excès dans « La logique du pire » présentée jusqu’au 5 juin à la Cinquième salle de la PDA. Une coproduction entre le Festival TransAmériques et le Théâtre de l’Ancre, chapeauté par les artisans engagés et co-metteur en scène, Étienne Lepage l’auteur et Frédérick Gravel qui ont une autre collaboration à leur actif.
Étienne Lepage
Crédits: Lucie Desrosiers
Comme le titre l’exprime avec évidence, la pièce « La logique du pire » est un exposé de différentes situations vécues par la lunette de l’extrême :
« Je suis le pire fils », « Je suis le pire être humain », « Je ne suis pas un bon ami »…
Frédérick Gravel
Crédits: Briana Lombardo
Un texte puissant et naïf à la fois où la jeunesse puise au plus profond de sa révolte et de son désir d’un monde idéal pour repousser les abuseurs quel qu’il soit.
Dans sa présentation, l’auteur nous dit trouver le sens de son œuvre dans son processus de création, guidé par son désir de peaufiner une dramaturgie efficace. Néanmoins, le résultat nous donne le sentiment qu’il nous guide dans les dédales de sa pensée de l’extrême, dans sa recherche d’authenticité où le moindre détail du quotidien devient un prétexte à un questionnement. Son personnage interprété en cinq visages est ravagé par la crainte d’être émasculé et de se faire brider dans un monde qu’il n’a pas choisi.
Gabrielle Côté
Ce travail intense pour se libérer coûte que coûte me rappelle étrangement un puissant désir de rebâtir une société purifiée de toute trace de profit. Cette saine remise en question sociale du récent printemps érable, période chaotique, mais non moins constructive où la jeunesse idéaliste remettait en questions tous les acquis sociaux, la structure de notre société, ses dirigeants ainsi que tous ses dauphins chercheurs de profits.
Yannick Chapedelaine
L’auteur pourrait faire suite à ce questionnement, transposé dans une vision plus personnelle...le même désir de pure vision détachée de tout attachement au profit personnel des individus... Il traque le faux, les portes ouvertes qu’on ne questionne plus et souligne à grand trait rouge « sauve-toi vite si tu croises ça! »…Sauve-toi si on veut acheter ton âme au rabais…
Alex Bergeron
Cette ode philosophique à l’Éveil nous rappelle de nous méfier des profiteurs qui cherchent leur proie, traquer les signes afin de ne pas nous faire prendre au jeu et toujours rester conscients des vautours en quête de la naïveté et de la jeunesse….
« Mes amis, c’est pour servir d’escabeau quand je suis dans la merde. »
Marilyn Perreault
Avec des interprètes très convaincants : Marilyn Perreault dans un personnage candide et sadique à la fois, Yannick Chapdelaine en recherche d’idéal naïf autant qu’abuseur, Alex Bergeron dans le rôle de l’idéaliste extrême, Renaud Lacelle-Bourdon dans son questionnement sans fin et Gabrielle Côté qui est piègée dans sa révolte excessive.
Renaud Lacelle-Bourdon
Crédits: Marie-Claude Hamel
Il va s’en dire que l’auteur nous partage ses réflexions philosophiques de l’extrême. Pour ma part, je n’ai croisé qu’une seule fois cette rigueur de pensée alliée à un profond questionnement au théâtre, c’était avec Wajdi Mouawad.
« Ne tronque jamais tes rêves. »
L’auteur parle de dureté dans la recherche, moi je parlerais plutôt d’une rigueur quasi corrosive pour traquer la vérité, quel que soit le lieu où elle se trouve…
À voir sans craindre de se faire écheveler…