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La Fondation Do-Mi-Sol a récemment lancé les inscriptions pour son concours Chante en français, qui revient pour une 23e édition en 2025. À l’occasion, Zéphyr Bielinski, gagnant de l’an passé, est revenu sur l’événement qu’il considère comme un bon tremplin pour celles et ceux qui souhaitent se lancer en musique.
« Si tu commences, je trouve que [les concours] c'est une belle opportunité en tout cas pour commencer. », lance Zéphyr Bielinski, qui étudie actuellement l’écriture dramatique à l'École nationale de théâtre et qui aime écrire des chansons à texte, ainsi que du théâtre. Il aime aussi pratiquer le slam, une discipline que partage son père, l’artiste Ivy.
Le lauréat de la catégorie auteur-compositeur-interprète de la 22e édition de Chante en français a grandi dans la musique, ayant fréquenté l’école FACE pour ses études au primaire et au secondaire. « Tout mon parcours, j'ai fait du violoncelle, du chant classique et c'est plus je dirais vers 15-16 ans que j'ai commencé à jouer de la guitare et à écrire des chansons par moi-même. »
« Si tu hésites à faire des concours, je pense que [Chante en français] c'est un bon premier. C'est une bonne approche, tu vas avoir des commentaires, que tu fasses la finale ou pas. Tu vas chanter devant des gens, puis juste ça, parfois, c'est ce que ça nous prend pour nous inciter. »
Il raconte avoir découvert l’événement en raison de l’accent qui était mis sur le texte et que, pour lui, la chanson est une chose sur laquelle il passe beaucoup de temps.
« Ce ne sont pas tous les concours qui mettent la même importance sur ce genre d'affaires. Quand je l'ai croisé, je me suis dit “bon, ça va être intéressant, voyons ce qui va se passer” », explique celui qui a aussi participé au Festival international de la chanson de Granby en 2022.
Avant de se présenter au concours, il explique qu’il pensait être « le petit chansonnier à la guitare », pour reprendre ses mots. « Alors qu'on dirait qu'après, plus je me délaissais de la guitare et plus je prenais de la place, plus ça me plaisait, plus je sentais que mes mots percolaient. Donc je pense que c'est un peu ça que je cherchais et que j'ai trouvé mine de rien. »
« On dirait aussi que, surtout quand j'étais le lauréat, ça fait plaisir à l'ego, mais aussi ça te donne un coup de pied et tu te rappelles qu’il y a quelque chose dans ce que je fais qui vaut la peine de poursuivre, d'aller plus loin. », explique-t-il, ajoutant qu’il faut se nourrir de cette énergie et de cette gratification pour aller plus loin.
Lorsque Zéphyr évoque les instants mémorables de sa participation à la 22e édition, il se souvient immédiatement de l’atelier de performance et d'interprétation musicale donné chaque année par la chanteuse Marie-Claire Séguin aux finalistes.
Il révèle avoir appris l’importance de « bien prononcer les mots, prendre le temps de vivre ce qu'on dit, plein de notions encore auxquelles je repense quand j'écris et quand je performe. »
« Elle nous donnait des cues et nous faisait faire des exercices. Y avait comme une chanson d'amour, un break-up song classique. Puis là, elle m'avait mis des assiettes en plastique dans les mains. Puis il fallait que je les lance contre le sol, dès que je disais que j'en pouvais plus. En gros, c'était pour te mettre dans l'énergie de ce que tu disais. Pour te pousser à pousser ta performance scénique et ta gestuelle. »
Un atelier qui, selon lui, l’a poussé hors de sa zone de confort et lui a permis de travailler sa prestance.
Il évoque également les répétitions avec les musiciens : « Ça c'est aussi quelque chose que j'ai peu fait dans ma vie, donc arranger mes chansons avec une formule band plus classique, ça m'excitait. »
Ce qu’il retient aussi de son passage à Chante en français, en dehors de sa victoire, ce sont d’abord des amitiés, des personnes avec qui il a gardé contact et avec qui il a encore l’occasion de voir.
« Le moment de pur plaisir, c'est quand on était dans tout ce qui était entre la demi-finale et la finale, où entre participants, on chillait, on chantait, on rigolait à la guitare. C'était vraiment le fun, juste être plein de monde de musique qui trippent sur la même affaire. […] Je pense que c'est les moments les plus plaisants et les plus rassembleurs », se rappelle-t-il.
Et s’il avait un conseil à donner à de futurs candidats ou candidates, Zéphyr Bielinski suggère de se concentrer : « sur des textes, des chansons qui sont proches de toi et qui te mettent dans un espace de vulnérabilité et de beauté. Je pense que c'est aussi simple que ça. »
Cette année, les demi-finales de Chante en français auront lieu le 24 avril, devant un jury. La grande finale, animée par la porte-parole et ancienne candidate Andy St-Louis, aura lieu le 22 mai au Théâtre Plaza.
Les artistes de la relève francophone ont jusqu’au 24 mars 2025 pour soumettre leur candidature. Les finalistes ont l'occasion de remporter l'une des 14 bourses allant de 200 $ à 3 000 $, ainsi que de nombreux prix remis par des partenaires du concours.