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Le Théâtre À tour de rôle installé à Carleton-sur-Mer a annoncé sa programmation de spectacles à l’affiche cet été. Une saison de création qui mettra de l’avant trois œuvres originales qui seront présentées au Studio du Quai des arts du 18 juillet au 9 août et qui auront en commun la caractéristique de s'articuler autour de collaborations avec l’Acadie. Les trois pièces mettront en lumière le théâtre acadien, tout en abordant des thématiques sensibles à la région. Une entrevue s’imposait avec la directrice générale et artistique de la compagnie gaspésienne, Pascale Joubert, pour en savoir un peu plus sur ces bijoux qui seront présentés cet été.
Le théâtre n’est pas un art qui se limite à la région métropolitaine de Montréal, bien au contraire. Présent et important en région, s’en est le cas pour la ville de Carleton-sur-Mer où les pièces prennent vie dans la région depuis de nombreuses décennies.
«Le théâtre a toujours été un élément très important ici, à Carleton-sur-Mer en particulier, [...] il y a eu des pièces de théâtre qui ont commencé à être jouées ici dans les années 50, du Molière, des pièces un peu de répertoire. Puis, dans les années 70, il y a eu toute une génération qui a voulu faire du théâtre et certaines de ces personnes ont donc participé à la fondation du groupe derrière les Productions À tour de rôle plus tard dans les années 80. La compagnie a été fondée en 85, donc on fêtera nos 40 ans en 2025 », explique Pascale Joubert.
Vent à vendre, Parler mal et Ornithorynques seront les trois pièces de théâtre qui s’enchaîneront durant l’été. Trois œuvres qui serviront de liens culturels entre les régions de la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick et l’Acadie. Une collaboration afin d’illustrer des enjeux ou des histoires fidèles au territoire. Une direction artistique qui prend tout son sens pour Pascale Joubert lorsqu’on s’intéresse aux origines des gens du coin.
«Dans la Baie-des-Chaleurs, les gens ont une certaine fierté des racines acadiennes. Plusieurs Acadiens se sont enfuis pour venir s’installer en Gaspésie, notamment à Carleton et Bonaventure, des villes fondées par ces gens de l’Acadie. La frontière avec le Nouveau-Brunswick est à une trentaine de minutes d’ici. Je me suis dit que ce serait intéressant de tendre la main au théâtre acadien de ce coin, ceux avec qui on partage la Baie des Chaleurs», indique la directrice.
Les thèmes abordés dans les pièces proviennent de la réalité de cet endroit. Pascale, qui est aussi coproductrice pour deux des trois œuvres, explique que les collaborations de cette année s'attaqueront à des enjeux ou à des histoires fidèles au coin de pays. Voici les grandes lignes pour chacune des représentations.
«Dans Vent à vendre, une pièce de théâtre documentaire qui était en développement à Caraquet, on touche à l’enjeu des éoliennes, [...] les divisions sur la question de leur place ici. Est-ce qu’on devrait en avoir plus, ou moins? C'est écologique, mais en même temps, ça fait du bruit.», confie Pascale. Pour elle, la pièce est un moyen de raconter une thématique très proche géographiquement.
La directrice de la compagnie s'est vu coproduire ce projet qui secondera Vent à vendre dans cette programmation estivale. «Pour Parler mal, on plonge dans le concept de l’insécurité linguistique. Un réel concept qui est étudié au niveau universitaire et qui a été développé pour décrire des gens qui ont une insécurité quand ils parlent leur langue, [...] il y a le regard de l'autre. C'est une exploration de cette insécurité linguistique des Acadiens. Et je veux dire, en Gaspésie, on le sait bien que les Gaspésiens ont un accent différent de Montréal, de Québec et tout», dit Pascale. Un autre projet qui permet un lien de proximité avec le public.
Également coproduite par Pascale, Ornithorynques marquera la fin de la programmation estivale. Une œuvre fictive de poète mettant en vedette des personnages écorchés de la vie dans un équilibre entre l'humour et la gravité de certains sujets. «Ornithorynques, c’est le plus gros spectacle sur lequel on a travaillé. C'est une pièce d'une autrice qui habite Bathurst. Bathurst qui est à peu près à une heure de route d'ici. La pièce se déroule, en fait, à Campbellton où elle a grandi, [...] c'est une autrice qui décrit un milieu de chez nous, puis ça, c'est très rare», conclut-elle.
C’est d’ailleurs cette dernière pièce qui est un incontournable selon Pascale pour ceux qui seront dans la région pendant les dates de présentation et pour ceux qui voudront se déplacer pour du théâtre de qualité. Une pièce tout aussi coup de poing que coup de cœur pour la directrice générale et artistique. Les trois créations seront une belle vitrine sur cette belle région dans le seul théâtre de création adulte gaspésien subventionné aux trois niveaux.
Pour en savoir plus sur la programmation du Théâtre À tour de rôle et se procurer des billets, consultez leur site Internet.