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Le groupe almatois Marie Céleste sortait le 9 février dernier son tout premier album intitulé Feux de joie. Le quintette, qui s'est rendu jusqu’aux demi-finales du concours vitrine des Francouvertes en 2023, propose ici un album éclectique à souhait, pour le bonheur des oreilles.
Marie Céleste, c’est Simon Duchesne (guitares et voix), Philippe Plourde (clavier et voix), Olivier Tremblay (basse et voix), Zachary Tremblay (guitares) et Guillaume Sliger (batterie). Mais surtout, c'est cinq amis qui se sont lancés dans la formation d’un groupe il y a de cela 7 ans.
« On a commencé à mettre les bouchées doubles quand on est arrivé à Montréal pour en faire une professionnalisation il y a 2 ans », raconte Zachary Tremblay.
« On dirait qu’il y a eu trois ans dans la dernière année. », explique Philippe Plourde, mi-sérieux, mi-blagueur.
Après un passage remarqué aux Francouvertes avec le prix du public, le groupe a eu l’occasion de prendre part au Festival de musique et d’art du Saguenay–Lac-Saint-Jean La Noce, puis a lancé deux chansons, Elle vit dans les bois et Maison-monde - que l’on retrouve d’ailleurs sur Feux de joie - et a enregistré son album.
« La dernière année a été fantastique et je pense que les Francouvertes sont vraiment au cœur de ce mouvement-là », continue le claviériste et chanteur de Marie Céleste. « Ça fait du bien de se faire un peu shaker la carcasse pour être meilleur », conclut-il sous les acquiescements des autres membres présents.
« Ça fait 7 ans qu’on existe, mais aux yeux du public, aux yeux médiatiques ça fait un an. Cette dernière année c’est vraiment la création du band, objectivement », ajoute Simon Duchesne.
« Il y a la chanson Feu de joie puis il y a l’album qui est composé pour nous de plusieurs petits feux de joie. », indique Simon, faisant référence aux titre au pluriel de l'album. Selon lui, le nom s’accordait bien avec les thèmes principaux qui ressortent, soit le départ et l’exil.
Lorsque vous écoutez l’album, ce sont plusieurs influences qui vous traversent. Par exemple, la chanson Sur la Main s’inspire de la rue Saint-Laurent à Montréal, tout comme Kérosène parle du thème de la ville « et pas mal encore de Montréal », avance Zachary Tremblay.
« Notre ville d’appartenance et notre ville d’habitation sont au centre de notre écriture, car c’est notre environnement. », explique à son tour Simon Duchesne. Parmi les influences musicales, ce dernier ajoute que « ça vient de tous les bords ». En étant cinq, il est certain que différentes influences fusent.
« Il y a Philippe qui est un grand fan de Radiohead puis de Thom Yorke, donc on est allé chercher des textures un peu plus électroniques aussi », révèle Zachary Tremblay.
« On a essayé de faire un album qui est incarné, qui était nous. Après on écoute immensément de matériel, de musique tous les jours […] c’est le fruit de nos parties », souligne Philippe.
Feux de joie est ainsi un mélange bouillonnant de pop, rock, folk et d’électro qui se veut avant tout convainquant. « On appelle ça un album, mais c’est plus un micro album […] ça veut ratisser le plus large possible », raconte Philippe qui précise que le but était d’avoir un album éclectique. « C’est la première fois qu’on fait un long jeu, puis ça se peut très bien que les gens aiment juste une chanson parce que ça correspond au style qu’ils écoutent, mais il y en a qui vont peut-être embarquer plus aussi », continue-t-il.
Le groupe précise d’emblée ne jamais avoir fait de travail en n’étant pas ensemble. Les difficultés résultent plus du fait de filtrer les idées, selon Philippe.
« On propose des chansons avec aucun arrangement en tête, même si pour certaines chansons il va y avoir des lignes directrices fortes. Mais on ne sait pas dans quel style ça va finir. », affirme Zachary. Pour lui, c’est avec le travail en studio que la couleur de la chanson va se définir.
Pour réaliser l’album, le groupe a travaillé avec Étienne Coppée et Amaury Pluvinage, un atout pour Zachary Tremblay : « avoir des gens en dehors du cercle que nous on s’est construit depuis un bout, ça fait vraiment du bien pour remettre la pertinence de nos idées en question ».
Concernant le futur, le groupe se souhaite encore plus de musique : « En tant que band c’est la création qui nous fait exister aux yeux du public. »
Philippe Plourde, de son côté, souhaite agrandir le public de Marie Céleste : « La consommation culturelle au Québec ça fait beaucoup de bouche à oreille et c’est important d’aller dans des petites salles, des places comme Val-David, Sutton, sortir un peu de Montréal, Québec et Alma ».
Et si aujourd’hui le quintette a toutes les clés en main pour réussir, celui-ci garde encore une certaine humilité tout en restant fier du chemin parcouru.
Marie Céleste sera en concert à la Sala Rossa le 23 février prochain et au Pantoum à Québec le 7 mars prochain. Alors que la date à Montréal affiche déjà complet, le groupe promet un show intéressant et stimulant à regarder. « C’est une soirée où les gens vont avoir chaud dans le cou », conclut Philippe Plourde sur le ton de la rigolade. Feux de joie, est disponible sur toutes les plateformes.