Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
« Emily à Paris », ça vous dit quelque chose ? Oui, c’est l’émission que vous avez sûrement regardée en une soirée parce que c’est léger et ça se dévore comme s’il était question d’une bonne poutine. C’est réellement du bonbon cette série-là ; c’est doux et ça fait rêver. Qui n’a jamais rêvé de Paris ? Il s’avère que j’ai eu la chance de partir moi aussi pour Paris en janvier 2020 pour deux mois. C’est donc à partir de ma propre série « Angélique à Paris » que j’ai pu me faire mon opinion de la série « Emily à Paris » en comparant mon expérience personnelle. Je me suis reconnue à certains moments, mais dans ma réalité, le ton n’était pas aussi rose, je dirais plutôt même grisâtre à certains moments.
Les moments où j’ai pu faire des liens avec ma propre expérience
Oui, c’est certain que je me suis reconnue dans ce que le personnage d’Emily vit étant donné que je suis québécoise et donc je viens aussi de l’étranger. Par exemple, lorsque je suis arrivée dans mon immeuble, je pensais que c’était un immeuble abandonné étant donné que l’on doit allumer les lumières chaque fois. Comme elle, je me promenais avec ma lampe de poche sur mon cellulaire. Il m’aurait aussi fallu un cours pour apprendre à utiliser leurs clefs. Ouf!
Par la suite, je me reconnaissais en elle par son enthousiasme de simplement découvrir la poésie de cette ville ; ses petites rues romantiques, ses terrasses chauffées, ses pâtisseries et l’odeur qui les accompagne à chaque coin de rue. Je ne vais pas mentir, c’est le moment dans ma vie où mon envie de sucré a pris le dessus tout comme Emily. Il suffit de regarder les vitrines et oups, tu es rendu à l’intérieur pour t’acheter un croissant, un pain au chocolat, une pâte d’amande et j’en passe.
Comme Emily, je me faisais constamment regarder d’un drôle de regard, la faute à mon accent québécois. Certains Parisiens en raffolaient tandis que d’autres le détestaient. J’avais l’impression de tirer au sort quand je m’adressais à un Parisien en me demandant si je la jouais à la « française » ou la « québécoise ». À la fin, j’assumais complètement mon accent québécois en me disant que ceux qui n’appréciaient pas et bien c’était leur problème de fermeture d’esprit.
Je me reconnaissais aussi en elle par rapport à ses réactions face au sarcasme inné de la culture française. Pour ma part, chaque fois, je ne comprenais pas et je restais froide par rapport aux commentaires qui se voulaient finalement être des blagues. Ça prend réellement un temps d'adaptation...
Je me promenais les « weekends » avec ma musique d’Édith Piaff dans les oreilles en rêvant toute seule devant l’architecture et les paysages qui m’étaient offerts comme on peut les voir dans la série.
Les aspects plus illusoires de la série
Petit hic, cette période d’enchantement est passée assez vite dans mon cas tandis que dans Emily à Paris on reste dans le rêve, comme si son expérience de travail représentait plus la réalité d’un voyage que de la routine parisienne.
Tout d’abord, dans la série, il y a une période de pluie, mais pour ma part, la pluie était constamment présente avec le froid humide qui se mélange drôlement bien pour procurer un cocktail de tristesse imbattable sur le marché. Un climat des plus dépressifs! Un peu comme si les nuages gris ne voulaient jamais céder leur place dans cette ville où la chaleur humaine semble être une ressource discontinue .
Ensuite, dans la série, Emily est installée dans un appartement vraiment bien situé et d’une grandeur plus que convenable à Paris. Pour réussir à avoir un appartement dans le genre, je pense sincèrement que ça peut prendre 1 an de recherche et surtout énormément d’argent, c’est une réalité de la classe supérieure qui est mise de l’avant et qui ne représente donc pas le quotidien.
La plupart du temps, elle se rend à pied à son travail. Encore un point qui relève de l’impossible lorsqu’on cherche un appartement à Paris. Souvent, on prend le métro en se faisant souvent « tousser » dessus et en retenant notre propre respiration par manque d’espace. J’ai même failli faire une « crise de panique » tellement je me sentais étouffée, rien de très plaisant comme routine.
Ensuite, grâce à sa popularité sur Instagram, elle a accès à un grand nombre d’événements «VIP» en peu de temps. Seulement, bâtir une réputation et son réseau de contacts dans une autre ville prend normalement des années.
Finalement, elle est seule au début de la série et finit par se faire une amie quelque temps après. C’est rare de cliquer aussi bien avec une personne en aussi peu de temps. Dans mon cas, je commençais à faire quelques connaissances au bout de deux mois. Créer des relations, ça ne se fait pas en claquant des doigts. Je dirais même que pour moi, la solitude est l’aspect qui a été le plus difficile. J’avais l’impression d’être observatrice de ce fameux rêve que je m’imaginais sans pour autant figurer dedans.
Angélique à Paris, c’était Angélique et un grand vide qui s’enfouissait de semaine en semaine.
Je partais faire mes petites visites et je voyais la ville bondée de touristes; des groupes d’amis, des familles et des couples vivent ses beaux moments ensemble. Moi, j’étais là et j’étais incapable de savourer ce moment de solitude. À la fin, je sentais que j’arrivais un peu à toucher cette chaleur humaine que je recherchais avec une quasi-obsession. Magasiner de la chaleur humaine, ce n’est pas « top ».
Ce n’est pas parce que nous sommes dans le plus bel endroit au monde que le bonheur nous y attend, ce sont les rencontres, ce sont les émotions qui bâtissent notre expérience. Mais bon, sans rancune « Emily à Paris », je reste cette grande romantique dans l’âme qui aime rêver donc malgré ces aspects moins réalistes de mon point de vue personnel, j’ai tout de même adoré te visionner!
C’est pour quand « Emily à Paris 2 » ?