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L’auteure-compositrice-interprète française Yseult s'offrait le MTELUS le 27 janvier avec son MENTAL TOUR, sa première tournée nord-américaine, qui plus est autoproduite. Devant un public enthousiaste, elle a su alterner entre douceur et intensité sonore.
Yseult foulait à peine la scène qu’elle était déjà accueillie comme une reine. Même si le MTELUS n’affichait pas complet, il était bien rempli et surtout bruyant, entre les cris et des ovations d’un public qui scandait déjà à répétition «Yseult, Yseult, Yseult, Yseult !»
L’artiste, pour sa part, lâche un «Montréal» chanté avec ferveur avant de débuter l’interprétation de la première chanson de la soirée, Noir, accompagnée de Darius Woodley aux percussions et du guitariste Brandyn Porter. Dès les premiers instants, les décibels montent en flèche et ne redescendent que rarement pendant la soirée.
La mise en scène est épurée : les musiciens sont perchés sur des plateformes surélevées, quelques drapeaux déchirés ornent l’espace. Le reste repose sur Yseult, qui occupe la scène par sa présence, sa voix puissante et ses mouvements en arpentant la scène ou en dansant.
Dans la fosse, le public saute en rythme, porté par l’énergie du concert, s’arrêtant seulement lors de moments plus calmes ou de courtes pauses. Ce dernier n’hésite pas à gratifier l’artiste et à exprimer sa joie.
L’artiste, qui s’est fait connaître en 2013 lors de la saison 10 de l’émission de la Nouvelle Star, vivait ce lundi un moment spécial. Elle célébrait la sortie de son deuxième album, MENTAL, ainsi que le début de sa première tournée nord-américaine, qu’elle produisait elle-même pour la première fois.
Durant la soirée, elle a interprété principalement des chansons tirées de son récent album, comme MENTAL, GARÇON, GASOLINA, CUTE ou encore TUNING. Elle a également joué de plus anciennes, comme « Corps », que l’on retrouve sur l’EP Noir, qu'elle a tenu à chanter entièrement a cappella.
Juste avant d’interpréter le titre, l’auteure-compositrice-interprète explique son choix : pendant de nombreuses années, c’est le pianiste Nino Vella qui l’accompagnait. Après son décès en 2024, elle a décidé de ne plus jamais jouer cette chanson au piano sans lui, préférant une version a cappella en guise d’hommage. Un instant réussi et suspendu dans le temps où seule sa voix se fait entendre. Un hommage vibrant et touchant, auquel le public se joint pour reprendre le refrain.
Yseult a aussi tenté quelques touches d’humour pendant le spectacle, parfois redondantes, mais elles ont réussi à rendre l’atmosphère plus légère, permettant à chacun de reprendre son souffle après la tornade de bruits qui venaient de se produire, laissant le public dans une énergie survoltée. D’ailleurs, ceci est votre indication de prendre vos bouchons d’oreilles si les vôtres sont sensibles, car le MENTAL TOUR déménage votre ouïe.
Les spectateurs présents ont aussi eu droit à deux nouvelles chansons, dont une s’intitule Problematic. L’artiste a avoué au cours de la soirée les avoir faites la semaine précédente.
D’un titre à l’autre, Yseult a démontré la richesse de sa voix, qui s’adapte aux différents genres musicaux qu’elle emploie.
Elle «termine» sa prestation sur SUICIDE, avant de disparaître dans une enveloppe de fumée qui recouvre la scène et bientôt la fosse. Elle réapparaît sous les cris du public avec autant d'énergie, sinon plus qu'au début, quelques minutes plus tard, pour le rappel avec BITCH YOU COULD NEVER.
En bref, le concert d'Yseult au MTELUS était une soirée à la fois douce et survoltée, que l’on aurait aimé voir durer plus longtemps. Sa voix puissante et changeante, ainsi que sa présence scénique, ont captivé le public du début à la fin.