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La musicienne de New York Cassandra Jenkins et la multi-instrumentiste et compositrice basée à Los Angeles Nailah Hunter ont partagé la scène du Ministère le 27 septembre dernier dans le cadre du festival POP Montréal.
La performance de Nailah Hunter avait débuté depuis quelques minutes déjà lors de mon arrivée dans la salle saturée de fumée. L’audience était si attentive que je craignais de déranger avec le bruit de la porte. Je me suis tout de même faufilée jusqu’à la scène pour découvrir l’artiste aux contours découpés par un faisceau de lumière, effleurant sa harpe à travers la brume.
Calme, sensuelle et puissante, Hunter chantait avec une force vulnérable qui retourne les tripes. La conceptrice de l’album Lovegaze, véritable bijou susceptible de vous chambouler à la première écoute, nous a entraînés dans son monde onirique et nous ne pouvions offrir aucune résistance.
Cassandra Jenkins était de passage à Montréal pour la première fois. Elle s’est adressée à la foule avec ravissement, nous partageant à quel point elle adorait la ville. L’artiste, entourée de ses musiciens, a offert une charmante performance, fidèle à elle-même.
Vêtue d’une veste et d’un pantalon satinés, des bottines noires aux pieds, les yeux joueurs et brillants, nous nous sommes laissé bercer par sa douce voix. La musicienne ayant accompagné Courtney Barnett et Mitski en tournée a proposé des chansons issues de son dernier album My Light, My Destroyer.
Le troisième album de Jenkins explore de nouveaux horizons, mélangeant new age, pop, jazz et indie rock. Le jeu de guitare offre une palette sonore variée, explorant divers effets et textures.
La guitariste Lilah Larson, auteure de plusieurs prouesses musicales et solos durant le spectacle, célébrait son anniversaire. Elle a eu droit à une pause chantée, agrémentée d’un dessert et d’une chandelle pour l’occasion. La soirée était sympathique, truffée de tranches de vie de Jenkins, cette dernière allant même jusqu’à recevoir le texto d’un ami sur scène : « Comment était le concert? ».
Les fans chantaient mot pour mot avec la compositrice, les chansons de son opus (An Overview on) An Overview on Phenomenal Nature, paru en 2021. Album encensé par la critique et coup de cœur personnel, il reflétait les incertitudes liées à la pandémie et les bouleversements politiques. Poétique, expérimental, il offrait un espace intime de réflexion.
Rempli d’une collection d'esquisses sonores inédites, d’enregistrements sur le terrain, de répétitions et de démos, il témoignait avec brio du processus créatif. Cassandra Jenkins s’est dirigée en un éclair vers la table de merch à la fin du concert, visiblement emballée de rencontrer ses nombreux admirateurs qui ne cessaient de s’ajouter à la file.
Retrouvez toute la couverture de POP Montréal ici.