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Les 17 et 18 février derniers, Mireille Mathieu revenait à Montréal après 35 ans d’absence pour deux concerts à la Salle Wilfrid-Pelletier. L’icône française avait promis de belles retrouvailles avec son public québécois en interprétant les classiques qui ont marqué sa carrière, et ce fut chose due après une soirée entière remplie d’ovations debout ...et de bouquets de fleurs à n’en plus finir.
L’excitation était palpable dès l’entrée de la Salle Wilfrid-Pelletier, qui s’est vue remplie par une file de spectateurs et de spectatrices. Que ce soit 60 ans après le début de la carrière de Mireille Mathieu ou 35 ans après son dernier concert, la chanteuse n’a pas perdu son public québécois, toujours aussi fidèle et surtout toujours aussi aimant.
Les projecteurs étaient à peine éteints que toute la salle a pu entendre quelqu’un s’époumoner « On t’aime Mireille », pas de doute, elle était impatiemment attendue.
La tournée 60 ans d’amour vise à célébrer la carrière de la chanteuse, qu’elle a par ailleurs commencée le 21 novembre 1965 en chantant Jezebel au télé-crochet «Jeu de la chance», pour l’anecdote.
Aujourd’hui, du haut de ses 77 ans, Mireille Mathieu a encore une voix impressionnante. C’est à croire que rien n'a changé : la coupe iconique est toujours présente et la voix aussi belle et grandiose qu’à ses débuts.
Pourtant, il y a bien des chanteurs et chanteuses, qui, avec l’âge, ne sont plus capables de chanter certaines de leurs chansons ou sont obligés de les adapter. En aucune façon est-ce le cas de Mireille Mathieu qui a fait preuve d’endurance pendant les deux heures de spectacle.
Dans son vaste répertoire musical, estimé à plus de 1200 titres, le choix aura peut-être été rude, mais le public semble avoir été convaincu par la liste de chansons. Sur scène, Mireille Mathieu était entourée d’un mini orchestre et de choristes sous la direction d’un chef d’orchestre, qui rendait l’expérience encore plus appréciable.
Ensemble, ils ont repris, comme promis, les titres ayant marqué la carrière de la chanteuse, que ce soit avec Made in France, La Première Étoile, Acropolis adieu ou en reprenant avec aisance Non, je ne regrette rien et Hymne à l’amour d’Édith Piaf et dont cette dernière chanson vaudra des exclamations éparses à peine les premières paroles prononcées.
Le plus beau moment du concert était sans aucun doute lorsque Mireille Mathieu interprète Maman la plus belle du monde (Luis Mariano) en hommage à sa mère, alors que des photos défilaient au-dessus sur un écran géant. Cliché ? Peut-être, mais l’émotion était palpable et cette attention a touché le public.
L’appréciation et la joie des spectateurs et spectatrices de revoir la chanteuse se sont fait ressentir tout au long de la soirée. Pas mal de bouquets de fleurs ont été apportés sur scène, si bien que cela en devenait comique. De mon compte approximatif, nous étions à 7 bouquets, minimum.
En retour, Mireille Mathieu était de son côté reconnaissante et touchée par le public, à qui elle avait confié en début de soirée « Je suis ravie et émotionnelle de me retrouver à Montréal après une longue absence, vous n’avez pas changé. Vous m’avez donné votre cœur et je vous donne le mien », phrase qui lui avait valu son premier bouquet.
Concernant les ovations, elles étaient aussi nombreuses que les fleurs, si ce n’est plus. À la fin de presque chaque chanson, il fallait s’attendre à de longues ovations debout et de longs applaudissements bruyants. C’était le summum de l’appréciation et jamais une salle ne pouvait montrer sa reconnaissance et son amour plus que ce soir-là.
Alors que je parlais du plus beau moment de la soirée plus haut, j'aimerais en ajouter un autre, que la foule a certainement encore plus apprécié. Vers la fin du concert, après On ne vit pas sans se dire adieu, une personne a apporté deux drapeaux, l’un français et l’autre canadien.
Mireille Mathieu s’est alors exclamée, visiblement très enjouée elle aussi : «Vive le Canada, vive la France et vive le Québec ».
Il n’en a pas fallu plus pour que la salle devienne bruyante sous les applaudissements et les cris du public, une fois de plus conquis.
Lorsqu’arrive la dernière chanson, Bravo tu as gagné, adaptation française de la chanson The Winner Takes It All de ABBA, c’est l’explosion de joie, le fourmillement, la jubilation à son extrême, qui durera jusqu’à ce que le rideau tombe, pour la dernière fois, pendant que la chanteuse, les bras grands ouverts, salue son public, reconnaissante.
La seule critique légèrement négative (et encore) que l'on pourrait avoir, c'est d'avoir voulu un peu plus de «conversations» entre le public et la chanteuse, mais globalement, la note était parfaite.
Mireille Mathieu, c’est une voix forte et inoubliable qui fait vibrer ses auditeurs. Celles et ceux présents le 17 ou le 18 février furent chanceux et ont certainement assisté à une belle soirée qui sera probablement rarement inégalable. Mireille Mathieu sera en concert le 20 février au Grand Théâtre de Québec ainsi que le 23 février à la Salle Maurice-O’Bready à Sherbrooke.