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Les jeudi et vendredi 15 et 16 février à la Cinquième Salle de la Place des Arts, Les Productions Martin Leclerc nous conviaient à Sous ma peau de femme, le nouveau spectacle de la réputée chanteuse Marie Denise Pelletier. Elle s’y produit avec huit musiciens dans une mise en scène de Michel Poirier. Durant 90 minutes sans entracte, elle chante, transcende et enchante.
L’auteure-compositrice-interprète, qui cumule maintenant une quarantaine d’années de carrière, est solidement accompagnée, entre autres, par son fidèle ami et pianiste de toujours, Benoit Sarrasin, le multi-instrumentiste (claviériste, violoniste et accordéoniste) Marc Papillon, le bassiste Carl Mayotte, et la violoncelliste Julie Trudeau. Je n’ai pas eu le temps de saisir et noter le nom des autres musiciens durant leur trop rapid fire présentation.
Les trois premières chansons au programme me sont inconnues. Ce sont fort vraisemblablement des chansons provenant de son album Sous ma peau de femme, que j’avoue ne pas encore avoir écouté. Les 3e et 4e sont de ses propres compositions : l’une parle de Vancouver et l’autre lui a été inspiré par son voyage au Yémen. Incidemment, Marie Denise a elle-même composé la musique ou écrit les paroles de quarante de ses chansons originales.
Depuis le début du spectacle, elle n’est accompagnée que de quatre musiciens. Progressivement, au cours de la soirée, l’orchestre grossit jusqu’à réunir huit musiciens. Pour la chanson suivante, Tous les moulins de mon cœur de Michel Legrand, le quatuor devient quintette avec l’ajout de la violoncelliste. Et puis elle enchaîne avec La Manikoutai de Gilles Vigneault, une chanson de Normand Racicot composée en mémoire d’un ami mourant cher à Marie Denise, et Pour une histoire d’un soir de Mark Baker (musique) et Luc Plamondon (paroles).
Et s’en suivent À dix-sept ans, paroles et musique de Janis Ian et adaptation française de Frank Thomas; une chanson de Michel Rivard; Petite fin du monde (musique de Marie Denise Pelletier et paroles de Marc Séguin); une chanson de Claude Gauthier; et une histoire de Blind date, durant l’exécution de laquelle un joueur de tambour est venu évoquer les battements d’un cœur.
L’opération charme et conquête atteint un sommet, et tire à sa fin, avec Évangéline, de Michel Conte, qui vaut à Marie Denise sa première balistique ovation debout de la soirée, et se poursuit avec Le Vaisseau d’or, poème d’Émile Nelligan mis en musique par André Gagnon, Tous les cris les S.O.S. de Daniel Balavoine, et du tube en devenir Sous ma peau de femme tiré évidemment de l’album éponyme.
Une autre ovation debout nous a valu une dernière chanson humoristique qui disait : « N’insistez pas, rentrez chez vous! » Nous avons finalement obtempéré... après de généreux applaudissements amplement mérités par une diva rayonnante et ses émérites musiciens.
J’aime beaucoup la Cinquième Salle. J’ai savouré tous les instants passés en rangée CC, donc tout près de la vibrante Marie Denise. Les dimensions restreintes de cette charmante petite salle favorisent une quasi-intimité, indépendamment de l’emplacement de notre siège.
L’orchestre s’est souvent fait planant, jamais envahissant, et la sonorisation ne nous a pas noyés sous les décibels, rendant l’écoute fort agréable.
Mardi 23 janvier, à la Maison symphonique, j’ai eu le plaisir d’assister au spectacle intitulé Dire combien je t’aime et Pour une histoire d’un soir - qui réunissait Marie Denise Pelletier, Luce Dufault, Marie Carmen et Joe Bocan – et, par après, dans ma critique pour le Fil Culturel d’atuvu.ca, j’en ai profité pour, entre autres choses, encenser la remarquable prestation de Marie Denise.
Maintenant, avec Sous ma peau de femme, je me dois de ressortir l’encensoir. En effet, avec sa voix unique et imposante, l'incomparable Marie Denise donne carrément dans la haute voltige vocale (d’où mon titre). Sa technique est sans faille et sa diction est impeccable. On ne perd rien des paroles. Ses envolées vocales et ses notes hautes, solidement et efficacement livrées d’un souffle apparemment inépuisable, sont du velours pour les oreilles. Elle est éminemment à l’aise sur toute l’étendue de son impressionnant registre. C’est la plus classique de nos chanteuses populaires et certainement l’une des plus passionnées. L'ensemble de son répertoire est un véritable nid de vers d'oreille; on ne peut tout simplement pas ressortir d'un de ses concerts sans être heureusement infestés de quelques-uns d'entre eux.
Mon seul bémol à propos de ce récital autrement plus que parfait : l’absence de présentation, ou l’incomplète présentation, de la majorité des pièces au programme. Marie Denise ne nous a communiqué que de rares titres, et noms de compositeurs, sur les quelques vingt qu’elle a interprétés. Pour les autres, il a fallu interroger notre mémoire, déduire en fonction des paroles, deviner, se contenter d’informations partielles ou s’en priver. À mon humble avis, lors de tout concert, tous les titres des chansons, ainsi que les noms des compositeurs devraient être « systématiquement » mentionnés pour rendre justice aux compositeurs et informer adéquatement l’auditeur (afin de faciliter ses futures recherches sur internet ou chez le disquaire)!
Marie Denise présentera Sous ma peau de femme bon nombre de fois encore, un peu partout en province, jusqu’au 16 novembre prochain, selon l’information recueillie sur son site internet qu’elle vous convie d’ailleurs à fréquenter assidûment pour en apprendre davantage à son sujet, consulter sa biographie, les derniers ajouts à sa discographie, son calendrier et, bien sûr, pour vous procurer des billets pour un futur spectacle. À vos marques, prêts, partez!