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Le groupe Marie Céleste remplissait la Sala Rossa le 17 février dernier pour un concert à guichets fermés. La soirée intitulée FLASH! NÉON DANS LA NUIT! a su convaincre le public qui fut enjoué du début à la fin et a su également donner son lot de surprises avec une première partie originale.
La soirée a pourtant commencé avec une trentaine de minutes de retard. Concert complet oblige, il a fallu plus de temps que prévu pour que tous les détenteurs et toutes les détentrices de billets puissent rentrer dans la salle.
Mais avant de parler de la première partie, parlons de la configuration de la salle. La Sala Rossa était dotée d’une scène principale sur laquelle se trouvaient divers instruments du groupe Marie Céleste, puis sur la droite se trouvait une intrigante et simple scène, ou plutôt une estrade.
En général, lorsqu’il y a une première partie, on s’attend à voir un ou une artiste, un groupe de musique, mais ce soir-là, c’est la Chorale des parcs habillée de beige, orange, bleu et gris, qui a pris possession de l’estrade pour nous interpréter divers chants, pour le plaisir de nos oreilles.
Il avait déjà été annoncé que la Chorale prendrait part au concert, notamment sur les réseaux sociaux, mais cela constituait tout de même une belle surprise à laquelle on n’assiste pas tous les jours.
C’est ensuite Marie Céleste qui a pris les rênes de cette soirée de lancement en l’honneur du tout premier album du groupe, Feux de joie, qui est sorti en ce mois de février. Sur scène, Simon Duchesne (guitares et voix), Philippe Plourde (clavier et voix), Olivier Tremblay (basse et voix), Zachary Tremblay (guitares) et Guillaume Sliger (batterie) ont donné le maximum et ont fait monter les décibels.
Crédit photo : Charles-Antoine Marcotte
Les cinq amis, avec qui atuvu.ca s’est entretenu il y a quelques semaines au sujet du nouvel album ont commencé avec énergie pour ne jamais la perdre.
Ensemble, ils ont interprété (évidemment) des chansons tirées de l’album, en commençant avec Feu de joie puis en chantant Sur la Main, mais ont aussi performé des titres qui n’apparaissent pas sur l’album, comme Galilée, que certains et certaines d’entre vous ont peut-être déjà entendu lors du concours vitrine des Francouvertes l’an passé…
Vers le milieu de la soirée, le quintette explique que la soirée s’appelle FLASH! NÉON DANS LA NUIT! et qu’en conséquence, la «première» partie de leur concert, FLASH!, est bientôt terminée et que la partie NÉON DANS LA NUIT! ne saurait trop tarder.
C’est ainsi que retentit la chanson Maison-monde avec un public, qui depuis le début du concert sautillait, chantait et dansait et qui a commencé à reprendre les paroles alors que la Chorale des parcs était de nouveau sur l’estrade afin de chanter le refrain avec le groupe.
Est alors arrivée la «deuxième partie» de la soirée où les cinq artistes ont prouvé une fois de plus que la variabilité des styles de chansons permettait plusieurs ambiances auxquelles la salle a adhéré.
Avec fougue et passion, ils ont interprété Philadelphie, un coup de cœur de mon côté avec une éclatante performance de Simon Duchesne à la voix, mais aussi Kérosène, de même que d’autres chansons ne figurant pas sur l’album.
Lors de la «dernière» chanson, le claviériste et chanteur Philippe Plourde avance avec humour «C’est fini y a plus de show, y a pas de rappel», avant de disparaître en coulisses pendant que le public devenait très bruyant.
Finalement, c'est Olivier Tremblay, seul, qui s'est avancé sur scène pour interpréter Tout ce qui s’en va revient. Les autres membres de Marie Céleste sont finalement revenus à leur tour pour terminer le rappel avec Elle vit dans les bois, qui, personnellement, reste mon moment préféré. Si la foule était bien énergique et avait à plusieurs reprises chanté certaines paroles, tout s’amplifie sur ce dernier titre, où le groupe laisse le public chanter seul à certains moments et c’était beau à voir.
Si vous avez manqué le concert, un autre est prévu cette fois au Pantoum à Québec le 7 mars 2024 prochain. Informations et billetterie à retrouver ici.