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Si les organisateurs doutaient de la fréquentation pour la 29e édition dans les premiers jours de festivités, ce samedi confirme que l’International de Blues est toujours aussi pertinent au pied du Mont Tremblant. Avec les parterres de chaque scène remplis depuis le début d’après-midi, la troisième journée de cette édition 2024 était officiellement une réussite et nous y étions pour assister aux spectacles.
Sur la petite scène relativement intime de la Promenade Deslauriers se produit l’expérimenté Kenny Blues Boss Wayne avec ses musiciens tous coiffés d’un fedora. L’artiste en vedette, lui, est en gros veston jaune, et la chaleur étouffante de la journée ne viendra pas à bout de la dégaine du chanteur blues.
Au piano, il se démène devant des estrades qui débordent de gens. Plus haut, les festivaliers sont debout sur les poutres apercevoir à travers une petite brèche, ce qui se déroule sur scène. On pourrait croire que le festival est victime de son succès sur cette scène où les installations n’étaient clairement pas prêtes à recevoir autant de gens. Heureusement, le son est bon et la formation fait danser le public peu importe où il se trouve.
Kenny mérite bien son surnom de Boss avec sa voix qui dynamise la performance et ses prouesses au clavier. Le saxophone et la guitare ajoutent aux mélodies qui s’inspirent du gospel et du jazz pour un spectacle très stimulant.
Cela fait maintenant environ six ans que la formation de Guy Bélanger n'est pas venue se produire dans le cadre du festival et c'est avec beaucoup de plaisir que les membres du groupe sont de retour devant une énorme foule qui souhaite recevoir un bon spectacle.
C'est un défi bien relevé par le chanteur et ses musiciens sur scène qui performent à la hauteur de cette quatrième journée de musique remplie de talent. Parfois avec des morceaux rythmés et rapides, d'autres fois avec des titres plus lents qui mettent en vedette le talent de Guy à l'harmonica, il y en a pour tous les goûts sur la scène de la Place Saint-Bernard.
Le morceau El Dorado de leur dernier album est joué en début de concert et illustre tout le talent sur le petit instrument à vent du chanteur. Un peu plus tard, le bassiste viendra aussi porter sa voix au micro pour chanter une chanson.
Sur la scène de la Place des Voyageurs, c'est au tour d'Hanorah de monter sur les planches. La chanteuse montréalaise propose un concert plus jazz que les précédents concerts de la journée, et c'est celui qui nous a le plus séduit à l'écoute. C'est un vent de fraîcheur que l'artiste et ses musiciens amènent avec eux dans un spectacle mené par la voix d'Hanorah. Une voix dont on raffole d'ailleurs et qui possède une gamme impressionnante.
La guitare électrique remplie de réverbération, les prouesses vocales et la température chaude font en sorte que l'heure dorée sur la montagne n'a jamais été aussi plaisante. Les inspirations d'Amy Winehouse sont bien présentes, notamment avec un morceau sur les premiers amours d'Hanorah. Long Road, un peu plus rock et hargneux, démontre un autre côté du répertoire de la talentueuse artiste.
Cette édition de l'International de Blues de Tremblant se terminait hier avec ces autres spectacles qui ont su présenter de belle façon le blues sous toutes ses coutures, illustrant aussi le intérêt du public pour ce genre musical qui se fait rare dans les festivals québécois. Les organisateur peuvent donc se réjouir d'un événement réussi et regarder de l'avant pour une 30e édition l'été prochain et qui sait, peut-être célébrer cet anniversaire de manière grandiose!