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Dans Bluish, les réalisatrices Lilith Kraxner et Milena Czernovsky font de nouveau équipe après avoir réalisé Beatrix en 2021. Pour leur second long métrage, elles retracent la simplicité du quotidien en suivant deux jeunes femmes dans leur vingtaine durant l’hiver, à Vienne, en Autriche. Entre solitude, poésie et contemplation, Bluish captive le public et installe un sentiment de tranquillité, voire de détente.
Errol (Leonie Bramberger) et Sasha (Natasha Goncharova) sont deux jeunes adultes. La première est introvertie, la deuxième, tout juste arrivée de Russie, est plutôt extravertie et ne parle que sa langue natale et l'anglais, mais cherche à établir des contacts.
Pourtant, toutes deux doivent s’acclimater et s’adapter à leur environnement marqué par la solitude, bien qu’elles soient établies dans leur ville. Que ce soit dans les transports, dans un cours sur Zoom, à une exposition où dans leur lieu de vie respectif, le spectateur partage leurs déambulations et expériences où elles se croisent sans se rencontrer.
L’atmosphère est légère, le spectateur ne subit aucune pression quelconque, le temps est comme en suspens et nos yeux sont rivés sur les gestes banals du quotidien.
Le film tourné dans un format 4:3 avec un cadrage zoomé donne un effet de nostalgie accentué par la teinte bleutée omniprésente dans les vêtements, décors et paysages, un bleu au mélange sensible et mélancolique. À plusieurs reprises, Bluish nous rappelle la pandémie avec l’absence de contact, la prédominance du virtuel et les cours sur Zoom. Une situation qui nous rapproche et que l’on comprend.
La force de Bluish, c’est qu’une certaine détente émane du film qui nous invite à nous perdre en toute tranquillité dans la vie de ces deux personnages durant 83 pures minutes de contemplation.
Le film qui a gagné le Grand Prix de la Compétition Internationale au FIDMarseille incorpore quelques passages de dialogues ou de musiques par l’entremise d’un spectacle ou d’une inauguration de galerie, mais laisse majoritairement le silence s'immiscer.
Bluish offre même un véritable moment de méditation, où l’on surprend, dans le public, des spectateurs qui s’essaient, se prennent au jeu, respirent calmement et suivent les instructions.
On se reconnaît dans ces personnages même si peu d’informations factuelles sont dévoilées. La simplicité est de mise et elle en devient presque poétique, sensuelle et hypnotisante. On se prend à se perdre dans cette grande ville avec ces deux personnages qui font leur bout de chemin.
Bluish est un film plaisant à regarder et à écouter qui invite à se perdre dans la simplicité du quotidien. Un moment de contemplation de fragments de la vie de deux jeunes adultes en quête de relations humaines à leur manière.
Retrouvez toute notre couverture du FNC sur ce lien.