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Le Festival de la chanson de Tadoussac bat son plein depuis jeudi dans la ville qui accueille l’événement pour une 40e fois. En effet, c’est une édition bien spéciale qui se déroule jusqu’à dimanche pour le festival qui fête ses 40 ans en grand avec une panoplie d’artistes francophones sur les différentes scènes uniques propres à l’événement. Nous étions sur place en ce vendredi 14 juin pour vous récapituler la deuxième journée des festivités.
Comme à l’école, la nouvelle cohorte 2024 des Chemins d’écriture est assise en rang sur scène. Les 8 artistes émergents s’échangent tout à tour le micro pour chacun chanter deux morceaux de leur répertoire. Avant d’être devant nous pour cette prestation intime, les huit compositeurs qui foulent la Scène Québecor ont passé une semaine à être ensemble pour composer et aider à créer. Ce qui nous est présenté est donc le fruit du travail individuel et collectif des jeunes artistes.
Le public a droit à des compositions originales qui, pour certaines, ont été composées dans la dernière semaine de création. Les artistes se distinguent les uns des autres, que ce soit par leur style, que par les instruments qu’ils maîtrisent. L’accordéon de LiKouri ainsi que la voix accompagnée de la guitare de Bobo Laurent offrent des moments crus et magiques. Une chose est sûre, la cohorte est talentueuse, et la relève de la chanson francophone promet.
Avec son visuel original et extravagant, adieu narcisse amorce le spectacle avec une touche glamour dans le Jardin Hydro-Québec. Sous le vent qui se lève dans la baie Tadoussac, la formation amène du rythme après un concert plus en douceur dans l’église à quelques pas de la scène. Ceux qui sont originaires provoquent des mouvements de danse dans le public sous le soleil qui se couche tranquillement dans le fjord. Tadoussac vibre au son des morceaux qui parlent de polyamour, de genre et d’extrême droite. Les chansons comme Pénélope et Icare donnent un dynamisme sur le parterre. Le chanteur est aussi accompagné d’une danseuse ne se ménageant pas du début à la fin, un ajout unique à la performance. On assiste à un concert rempli de beaux messages, mais qui donne en plus un regain d’énergie pour ce qui est à venir en soirée.
La Scène Québecor accueille un numéro d’envergure à 20h45. La grande Marjo est de passage six ans après avoir été à Tadoussac pour le même festival. Le public témoigne d’ailleurs son amour pour la chanteuse dès la fin du premier morceau, Illégal. L’énergie est plus qu’au rendez-vous pour la vétérante. Nous ne sommes qu’à la deuxième chanson et la scène a déjà été parcourue dans son entièreté. La chanteuse saute et s’émoustille devant une foule qui l’applaudit longuement entre chaque transition. L’artiste se déplace dans la foule pour entrer en contact avec ceux qui remplissent les bancs du bâtiment. Comme Marjo le dit en début de spectacle, l’intensité augmente au fur et à mesure de la performance. Inutile de vous dire que le morceau Provocante fait lever les plus timides de leur siège.
À la mi-performance de Marjo, une autre représentation débute à L’Auberge. On passe maintenant de légende à ceux qui prendront bientôt le contrôle avec Rau_Ze. Le groupe est bien installé sur la petite scène qui est entourée d’une foule assez jeune. Les portes du bâtiment sont ouvertes dans L’Auberge qui déborde de jeunes qui veulent voir la formation jouer les morceaux de leur premier projet, Virer nos vies. Comme ils savent si bien le faire, les membres de Rau_Ze donnent une touche rythmée aux chansons qu’on connaît bien. L’Habitude et Crève sont jouées avec un peu plus de hargne face à une foule très réceptive à la cohésion des musiciens et la fougue de Rose. Comme un vent de fraîcheur sur Tadoussac, la chanteuse et ses acolytes font sortir de leur tanière les jeunes adeptes de la musique québécoise pour une portion rassembleuse de ce vendredi soir.
Vêtu d’un chapeau coloré et de sa robe de chambre, le druide Brach embarque sur les planches dans le Jardin Hydro-Québec, un verre à la main et un micro dans l’autre. Le chanteur était d’ailleurs dans la foule au même endroit le soir d’avant pour le spectacle d’Alex Burger. « J’étais à la même que vous autres hier, bien torché », scande-t-il. L’artiste donne un spectacle incroyable dans son ensemble. Pendant ses chansons, il prend la peine d’occuper l’entièreté de la plateforme en dansant sous les notes de ses musiciens. Ces derniers sont précis et élèvent les compositions de Brach. C’est sans aucun doute l’une des meilleures performances de la journée. Les morceaux comme Alice et Crystelle sont chantés par la foule et les arrangements de guitare avec la batterie donnent des moments de pur plaisir dans le Jardin Hydro-Québec. Le chanteur interprète même l’hymne national pour ensuite donner lieu à une séance de crowd surfing. Après une bonne heure et quart de musique, l’artiste se fait encourager à revenir pour un rappel. Un défi accepté par Brach qui conclura avec Bonne Journée.
Ce samedi 15 juin, les artistes comme Sandra Contour, Soleil Launière, P’tit Belliveau et DVTR seront sur les différents sites musicaux du Festival de la chanson de Tadoussac pour continuer l’expérience FCT sur les scènes plus uniques les unes que les autres. Retrouvez notre couverture du festival en cliquant sur ce lien.