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Les préliminaires de la 29e édition des Francouvertes se poursuivaient pour une quatrième soirée le mardi 18 mars, présentant le musicien Minou, l'artiste acadienne Maude Sonier et Martin Guy, tout droit sorti des années 80. Avec une performance de Stéphanie Boulay dans le cadre de la série J'aime mes ex, le Lion d'Or a connu une soirée colorée où les performances instrumentales étaient à l'honneur.
La chanteuse Stéphanie Boulay ouvrait le bal lors de la quatrième soirée des Francouvertes, le mardi 18 mars, lors de laquelle elle incarnait le rôle « d’ex » de la soirée. En effet, Stéphanie a elle-même remporté le concours des Francouvertes en 2012 en compagnie de sa sœur, Mélanie Boulay. Toutefois, c’est seule sur scène qu’elle se présente ce soir, présentant trois chansons de son nouvel album qui sortira le 11 avril prochain.
Elle interprète d’abord la chanson Si l’essentiel c’est d’être aimé, une œuvre touchante portant sur le jugement qui peut être associé à une femme qui n’est pas en couple. Elle souligne au public l’importance de prendre des risques lors de ce genre de concours, racontant que lors de son passage aux Francouvertes en 2012, on répétait à elle et sa sœur qu’il était risqué de se présenter seules, sans musiciens, et elles ont gagné.
Elle aborde avec sensibilité la question de la maternité en concluant sa performance avec la chanson Je n’aurai pas d’enfant, livré avec une justesse vocale et émotionnelle qui ferait vibrer le plus dur des cœurs. Habituellement accompagnée de ce qu’elle décrit comme « son orchestre » il n’était pas choquant de la voir régner seule sur scène lors du numéro d’ouverture de la soirée, ses chansons se voulant si personnelles, qu’il est difficile de l’imaginer autrement.
Après le passage de Stéphanie Boulay, laissant la foule le cœur ouvert à vivre une multitude d’émotions, l’animatrice de cette édition des Francouvertes, Élise Jetté, annonce le premier concurrent de la soirée : Minou.
Le projet musical de styles rock-jazz psychédélique de Dominic Plante, alias Minou a ouvert hier soir sa performance avec Je suis entré. Dès le début, il mentionne qu’il est très spécial pour lui de se retrouver sur la scène du Lion d’Or en tant qu’artiste du concours des Francouvertes, ayant participé par le passé, mais comme musicien, au côté d’Ariane Roy. Toutefois, lors des premières minutes sur scène, le chanteur semblait moins à l’aise, livrant toutefois une interprétation juste de sa chanson la plus populaire.
ll se rattrape rapidement et charme la foule à coup de blagues subtiles, mais amicales. PMB est la seconde chanson qu’il a choisi d’interpréter, confirmant sa signature consistant à réserver une partie instrumentale au cœur de ses chansons, laissant cours à un jam impressionnant de la part de l’artiste principal, mais également de ses acolytes Éléonore Pitre (guitare), Vincent Gagnon (au clavier), Thomas Sauvé-Lafrance (batterie), et Cédric Martel (basse).
Minou est le seul artiste de la soirée à ne présenter que cinq chansons, ses envolées instrumentales rendant ses chansons plus longues, mais bien garnies ! De son dernier EP Tout va bien, sorti en novembre 2024, il présente ensuite sa pièce Emilie, laissant paraître le talent lyrique de l'artiste.
Il conclut avec un inédit: sa nouvelle chanson J'ai toujours su, œuvre sûrement pas placée en finale au hasard, puisqu'elle reflète à merveille les prouesses instrumentales de Minou et sa bande. Rappelant d'ailleurs le style d'Ariane Roy, le morceau qu'il exécute à la guitare électrique scelle bien la performance du premier candidat de la soirée.
En somme, il est évident que Minou a sa place sur scène. Ses talents à la guitare, dans la chimie qu'il entretient avec ses musiciens, et sa capacité à écrire des textes qui se tiennent font de lui un artiste prometteur. Toutefois, il a quelques failles dans son projet, notamment la qualité vocale avec laquelle il livre ses morceaux, qui semble parfois inégale, et dans l'affirmation de son style musical.
Arrivée tout droit du Nouveau-Brunswick, l'artiste acadienne Maude Sonier fait une entrée remarquée, vêtue de sa robe colorée et mettant la foule tout de suite à l'aise grâce à son énergie contagieuse. Débutant son set avec La neige, sa chanson la plus écoutée, elle confirme tout de suite sa place dans la compétition. L'aplomb à laquelle elle livre ses pièces pourrait flouer son statut d'artiste émergente, donnant l'impression que son identité artistique et sa confiance sur scène sont travaillées depuis longtemps déjà.
« 1-2-3-4 » , elle ne perd pas de temps et livre Demi-tour, tout en passant du clavier à la guitare, soulignant qu'elle célèbre d'ailleurs ce jour-là le premier anniversaire de son album éponyme. Sa cinquième chanson, Russellville, est décrite par la chanteuse comme une « chanson de moi à moi. », ouvrant la porte à son univers.
La grande force de Maude Sonier est la facilité avec laquelle elle semble habiter la scène, non seulement par son talent de chanteuse, mais aussi par son charisme acadien et le plaisir visible avec lequel elle livre ses œuvres. Elle conclut avec brio sa performance avec son morceau Jusqu'au prochain printemps.
C'est costumé comme un band tout droit sortit des années 80 que Martin Guy et ses musiciens sont arrivés sur scène. Incarnant un personnage d'artiste snowbird et un peu colon, il livrera à la foule six chansons quétaines à souhait.
Sa pièce Coconut Café ouvrait le bal. Bien qu'il soit évident qu'il s'agisse d'un projet humoristique, difficile de ne pas avouer que sa voix ne laisse personne indifférent. Il pousse la note comme personne et sait définitivement faire lever les foules. Bien que ses textes soient simplets, rappelant le style de Mario Pelchat ou Richard Séguin, Martin Guy réussit tout de même à livrer des morceaux aux refrains que le public gardera en tête longtemps.
Entre ses pièces, il se laisse divaguer dans des discours de conflit de générations, de son retour au Québec, et d'autres farces renforçant la personnalité de son personnage.
La qualité musicale des ballades qu'il est capable de livrer, vocalement et par les arrangements musicaux de son band et de sa choriste, est loin d'être risible. Ses chansons telles que La Floride, Mon côté rock et Formule 1 prouvent ses qualités de bête de scène. Dommage que son personnage frôle parfois la fine ligne du bon goût et éclipse le réel talent qui se cache derrière ce projet qui donne tout son sens au terme plaisir coupable.
01 — Muhoza et sa troupe
02 — Maude Sonier
03 — Kat Pereira
04 — Naïma Frank
05 — Dogo Suicide
06 — Oli Féra
07 — Delphine
08 — Minou
09 — Mélodie-Jade
Le prochain rendez-vous au Lion d'Or est lundi 24 mars pour la cinquième soirée des Francouvertes avec Bayta, Bryan André et Erika Hagen. Retrouvez toute notre couverture en cliquant ici.