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Connue depuis 2015 grâce à ses publications sur ses réseaux sociaux où elle réalise des parodies de poses de mannequins, l’Australienne Celeste Barber compte aujourd’hui plus de 9 millions d’abonnés sur Instagram. Après avoir également signé une série Netflix, la publication de plusieurs livres et un tournée mondiale de son nouveau seule-en-scène intitulé Back up dancer, Celeste Barber était sur la scène de l’Olympia de Montréal le 5 juin dernier, avant de se rendre à Las Vegas pour continuer les représentations nord-américaines de ce spectacle.
L’Olympia était rempli en grande majorité par des femmes de tous les âges pour accueillir en délire cette comédienne qui célèbre la spontanéité, la vulnérabilité et l’humour sans filtre. C’est sous un tonnerre d’applaudissements qu’elle arrive sur scène pour ouvrir avec un numéro sur la quarantaine. Dès les premiers instants, elle captive son public avec une énergie débordante et une présence scénique incontestable.
Sa capacité à se moquer d’elle-même, qui est un peu sa marque de fabrique, permet de créer une atmosphère de complicité immédiate avec les spectatrices. Tout y passe: l’image corporelle, les normes de beauté et les attentes sociétales, l’arrivée des rides et des cheveux blancs, les premières douleurs corporelles liées à la vieillesse ou encore regard des plus jeunes. Elle réussit à emmener tout l’auditoire avec elle en un claquement de doigts et les applaudissements s’enchaînent grâce à ce spectacle à la fois drôle et à l’honnêteté désarmante.
Pour celles et ceux qui ne sont pas encore convaincus, son numéro sur Taylor Swift vous fera vous transformer en Swiftie dès la fin du spectacle, et permet une belle transition sur les «Young person game». Tout le monde en prend pour son grade, mais principalement les vingtenaires fan de pilates qui enchaînent des allers-retours au Sephora.
Le spectacle prend ensuite une tournure touchante en s’orientant sur sa famille. Nous en apprenons davantage sur la manière dont elle a rencontré son mari, ses aléas de flirt lorsqu’elle avait 20 ans et les réalités que vit son fils au secondaire. Elle oriente adéquatement la narration de son show pour revenir sur son adolescence et tout ce qui en suit : les broches, les poils, les parents inquiets, les premières expériences… Avec ces numéros plus intimes, elle partage également la difficulté de faire une tournée mondiale en laissant mari et enfants en Australie.
La cerise sur le sundae est le numéro final! On ne vous dévoilera pas tout, mais cela entraîne des plumes, des paillettes, et un boa rouge! Un vrai message d’empowerment et d’acceptation de soi, fil rouge de son personnage et de son art depuis une petite dizaine d’années désormais.
Bien qu’un peu court, Back up dancer offre un joli moment d’authenticité et une bouffée d’air frais, même si parfois nous avons loupé quelques expressions australiennes qui ne font pas partie de notre vocabulaire ! Si vous ne pouvez pas la voir à travers sa tournée internationale, n’hésitez pas à dévorer sa série Netflix Wellmania (titre québécois Mon yoga, ma détox, mes emmerdes) ou bien son premier seule-en-scène Fine, thanks!