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Tout a commencé par The Producers, version cinématographique réalisée par l’Américain Mel Brooks et parue en 1968, avec Zero Mostel et Gene Wilder comme acteurs principaux.
Un an plus tard, en 1969, ce réalisateur, aussi acteur (souvent comique), scénariste, compositeur et producteur obtient l’Oscar du meilleur scénario original pour son film.
Le cinéaste adaptera son chef-d’œuvre pour la scène, avec le scénariste Thomas Meehan, quelque 30 ans plus tard, en 2001, sur Broadway avec les acteurs principaux Nathan Lane et Matthew Broderick. Cette comédie musicale sera présentée à New York pendant plus de six ans. Elle connaîtra un succès incomparable en remportant un Grammy, un Oscar, un Emmy et douze Tony Awards. En soi, c’est un record de récompenses pour un musical.
Ceux qui connaissent Mel Brooks racontent qu’avec The Producers on reconnaît l’homme audacieux, un peu fou et d’une irrévérence… douce !
Il était une fois, un producteur de Broadway qui allait de succès en succès. Cependant, cet état des choses, c’était jadis ; dans le passé. Au moment où commence la comédie, la faillite est imminente pour Max Bialystock. Il peine à gagner sa vie et n’entrevoit pas de solution dans un court délai. Pourtant, il faut faire quelque chose…
La solution viendra d’un comptable sensible et introverti, Leopold Bloom. Débarquant dans le bureau de Max pour vérifier ses comptes, le timide et anxieux jeune homme se passe une réflexion à voix haute… ce qui donne une idée à l’homme d’affaires : escroquer ses investisseurs afin de se sortir de ses difficultés financières.
Arrogant, égoïste et prêt à tout pour gagner de l’argent, Max est tout à fait à l’aise avec le plan machiavélique qu’il élabore avec Leopold : celui de réaliser la pire comédie musicale de tous les temps portant le titre : Nos cœurs pour Hitler. Pour mener à bien leur projet, ils doivent trouver le pire auteur de tous les auteurs, des actrices et des acteurs parmi les plus indigestes, et s’assurer que ce beau monde sera dirigé par le metteur en scène le plus mauvais qui soit.
Évidemment, on s’en doute, rien n’ira comme prévu. On dit parfois que de courir après le succès peut mener à l’échec ; dans ce cas-ci, l’inverse s’appliquera : courir après l’échec peut parfois mener au succès… même si c’est bien loin des aspirations de Max et de Leo.
D’abord, le fameux Max Bialystock, ce producteur au bord de la faillite, est incarné par Serge Postigo. Il connaît très bien ce personnage l’ayant interprété avec brio pendant près de deux ans dans la version parisienne, récipiendaire de deux prix Molières en 2022. Mais cette version présentée à Montréal puis à Québec, en est une adaptée pour le public d’ici, par Postigo, lui-même, qui assure aussi la mise en scène et la traduction. Rappelons que cet homme a aussi collaboré à la production de ces comédies musicales qu’on a pu voir sur différentes scènes québécoises ces dernières années : Mamma Mia !, Fame, Footloose et Mary Poppins.
Les cinq personnages principaux entourant Max / Postigo sont:
• Tommy Joubert / le sensible comptable Leopold Bloom,
• Marianne Orlowski / Ulla Inga Hansen, jeune Suédoise, actrice, danseuse et chanteuse arrivant à l’improviste pour passer une audition,
• Benoît Finley / l’un des pires metteurs en scène de New York, Roger De Brie,
• Jean-Luke Côté / l’élégant et raffiné Carmen Ghia, conjoint, conseillé, psy et maman de De Brie;
• Thiery Dubé / l’auteur Franz Liebkind, le pire des pires!
Et les artistes qui dansent, chantent et jouent tout aussi bien sont Megan Brydon, Frédérique Cyr-Deschênes, Jordan Donoghue, Tommy Durand, Kathline Gréco, Alexandre Iannuzzi, Sarah Johnston, Audrey Mainguy, Yanick Moisan, Stéphanie Paquet et Song Wang. Ce joyeux groupe est dirigé par Steve Bolton (chorégraphies), Guillaume St-Laurent (directeur musical et claviers) et le groupe Qw4rtz à la direction vocale.
Cinq musiciens se joignent à ces artistes à toutes les représentations pour offrir au public une musique en direct.
Ouf! Installez-vous dans votre siège au Théâtre St-Denis et accrochez-vous: je vous assure que vous n’aurez pas le temps de cligner des yeux, tellement c’est un feu roulant! Il n’y a aucun temps mort; les artistes déplacent de l’air!
D’abord, chapeau à l’acteur Serge Postigo: il est dans une forme physique incroyable. Il incarne de façon naturelle son personnage… excessif. Sa voix, forte, juste, se marie bien avec celle de Tommy Joubert. Leurs harmoniques sont magnifiques.
D'ailleurs, ce jeune acteur qu’on a vu sur la même scène dans les comédies musicales Footloose, Rock Of Ages et La famille Addams est un excellent comédien, chanteur et il bouge super bien!
Et Marianne Orlowski, dont le principal rôle est celui de Ulla Inga Hansen, a tous les talents : danseuse d’une souplesse à envier, jolie voix et jeu juste.
Quant aux autres artistes, chacun et chacune contribuent à rendre Les producteurs un «musical» qui n’a rien à envier à Broadway. Les numéros de groupe sont comme des feux d’artifices! Petite note personnelle, en tant que danseuse de claquettes, j’ai bien apprécié que ces artistes chaussent ces souliers pour quelques numéros!
Les costumes et les décors sont très beaux.
Cependant, je dois porter à votre attention que plusieurs sujets abordés pourraient provoquer des malaises dans le public : Hitler et les nazis, l'homophobie, l’intimidation, l’abus des femmes âgées, on reconnaît bien là, l’irrévérence de Mel Brooks! Mais je vous rassure, on rit souvent.
L’adaptation québécoise est bonne avec des références amusantes, mais à mon avis, les jurons sont-ils à ce point nécessaires? Dans certains numéros de groupe chanté-dansé, on comprend mal les paroles, entre autres, chez le duo des hôtesses en rouge qui revient deux fois. Mais somme toute, Les Producteurs vaut vraiment le déplacement! J’ai beaucoup aimé!
Où et quand ?
À Montréal, au Théâtre Saint-Denis de l’Espace Saint-Denis, jusqu’au 14 avril ; représentations à 15 h et à 20 h.
Ensuite, pour le début de l’été, la troupe sera à Québec, au Théâtre Capitole du 27 juin au 28 juillet ; représentations à 15 h et 20 h 30. Puis, elle se rendra au Théâtre du Casino du Lac-Leamy de Gatineau pour quelques représentations à 20 h du 26 septembre au 5 octobre en faisant une escale à Trois-Rivières à l'Amphithéâtre Cogeco, le samedi 21 septembre 2024 à 20h.
Les billets sont en vente dès maintenant.
Cette bande-annonce donne un avant-goût de cette comédie en deux actes d’une durée de 2 h 45 incluant un entracte.