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Le ZH Festival a été lancé le 23 juillet en force avec la pièce À GO on criss le feu. Présenté à la Maison de la culture Maisonneuve, le théâtre-laboratoire a mis sur scène les pensées de trois personnages qui oscillent entre peines de coeur, lendemains de veille boiteux et toutes ces questions existentielles qui brûlent notre quotidien.
Pour les quatre prochaines semaines, le quartier Hochelaga-Maisonneuve se transforme en laboratoire expérimental artistique où plus de 200 artistes laisseront aller leur créativité. Passant du théâtre à la danse, à la poésie ou encore à l'art du cirque, le ZH Festival permet aux artistes émergents d’expérimenter et de révéler leurs créations au public. Pour cette 11e édition, on aura droit à une programmation où l’engagement, la diversité et l’originalité abonderont.
À son entrée en salle, le public a immédiatement eu droit à une atmosphère festive : en effet, déjà sur scène, nos trois jeunes personnages donnent le ton en chantant, buvant et dansant sur des titres d'ABBA comme s'il n'y avait qu'eux qui existaient en ce monde. Tranquillement, la mélodie s’estompe, les pas de danse s’affaiblissent et les verres se vident avant de laisser place au silence qui sera le coup d’envoi de la prestation qui ira au-delà du théâtre.
À GO, on criss le feu vogue aussi avec la poésie, la discussion et même la prestation musicale, mais c’est surtout le porte-voix de trois personnages qui se questionnent, qui se mettent à nu et qui cherchent un sens à leur univers. Que ce soit par leurs péripéties du quotidien, les ambitions qui enflamment leur coeur ou leur peur de voir le temps filer, ils sont aussi singuliers qu'universels, unis par une lucidité si fervente qu’elle leur fait parfois perdre l’équilibre. On aurait tous pu s’identifier à eux à certains moments.
Pendant une heure et demie, ces trois personnages dévoilent des parcelles de réflexions, de rêveries, d’anecdotes et de confessions sous la forme de monologues ou d’interactions entre eux. Les spectateurs sont instantanément absorbés par la plume d’Ève Landry – aussi l’une des interprètes – qui est d’une beauté et d’une finesse invraisemblables.
À GO, on criss le feu, c’est aussi un hommage à l’amitié qui est évidemment nécessaire quand l’envie de danser se présente, mais qui l’est davantage le lendemain matin quand on a besoin d’aide pour se relever.
La pièce semble du premier coup d’oeil cibler les milléniaux, mais n’importe qui pourrait s’y reconnaître. Car les peines de coeur n’ont pas d’âge et les crises existentielles ne s’envolent pas nécessairement une fois la vingtaine passée. Les artistes témoignent d’ailleurs que c’est grâce au temps que le désordre peut trouver sa place. Toutefois, ils n’ont pas peur de dire que « c’est correct des fois, de crisser le feu ».
Mis en scène par Valery Drapeau et interprété par Ève Landry, Aline Winant et Marc-Antoine Sinibaldi, À GO, on criss le feu est le genre de création qui prouve incontestablement que ça vaut la peine de faire confiance aux artistes émergents !
Pour avoir un aperçu de ce que le ZH Festival vous réserve, consultez leur programmation en visitant leur site internet.