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Que dire de la nouvelle pièce, Molière, Shakespeare et moi, présentée au Théâtre du Rideau Vert dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, sinon que c'est une comédie totalement déjantée, loufoque et surréaliste, s'inspirant autant de la bouffonnerie que du comique de situation, et baignant dans un contexte historique, tout en étant pimentée de références contemporaines?... Ouf! Quelle pièce hétéroclite et difficile à circonscrire! Avec une mise en scène pour le moins farfelue de Charles Dauphinais, l'auteur Emmanuel Reichenbach s'en donne à cœur joie au travers de cette pièce écrite expressément dans le cadre des festivités montréalaises.
L'aventure a commencé il y a deux ans, alors que Gilbert Rozon, commissaire aux célébrations, a téléphoné à Denise Filiatrault pour lui demander de faire écrire une pièce « dans laquelle il y aurait Molière et Shakespeare ». Mme Filiatrault s’est alors mise en quête de trouver un auteur, et c'est Emmanuel Reichenbach qui a répondu à l'appel... Quelque huit versions plus tard (et plusieurs fous rires – je n'en doute pas un seul instant!) naissait la pièce Molière, Shakespeare et moi.
Le synopsis...
Dans le Montréal des années 1750 – tout juste avant la conquête britannique, un jeune auteur dramatique timide et sans le sou, Thomas Beaubien, (Simon Beaulé-Bulman) écrit une pièce de théâtre qui lui vaudra autant de reconnaissance qu'elle l'entraînera dans de multiples péripéties, toutes plus farfelues et disjonctées les unes que les autres, mais constituant tant bien que mal le fil conducteur de cette re-visite – disons, très personnelle – des principaux événements historiques de Montréal.
Parmi les principaux personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres, on retrouve le cardinal, (Carl Béchard), l'indienne de service (Chloé Barshee), le maître de la Seigneurie (Roger La Rue), sa femme (Isabelle Drainville) ainsi que quatre autres personnages gravitant autour d'eux, et incarnés par les excellents comédiens Anne-Elizabeth Bossé, Mathieu Quesnel, Philippe Robert et René Rousseau.
Le fil conducteur de la pièce, soit les péripéties de l'auteur dramatique Thomas Beaubien, n'est qu'un prétexte pour illustrer la vision très subjective et rigolote de l'auteur de Molière, Shakespeare et moi.
La pièce est plutôt constituée d'un assemblage de différents sketches représentant certains événements historiques de Montréal. Ici, les lunettes de l'Histoire sont roses, vertes, mauves et dadaïstes... En fait, comme l'auteur et le metteur en scène le disent eux-mêmes : « Toute ressemblance avec des actes authentiques n'est que pure ressemblance, ou obstination de la réalité. Sans aucune rigueur historique. »
Bien entendu, quoique très personnelle, la vision de l'auteur s'inspire largement des caricatures et des lieux communs des livres d'histoire de notre enfance. Il y a des images qui restent imprégnées dans nos mémoires tout au long de notre vie... Voici quelques-unes des scènes retenues :
Plusieurs clins d’œil humoristiques sont faits, en lien avec la situation contemporaine de Montréal : les cônes orange, le magasin La Baie où on ne trouve jamais de vendeurs, etc. Les spectateurs s'en amusent bien.
Il m'a semblé que les référents imaginaires de l'auteur s'étaient également nourris à la source des émissions télévisuelles des années 60 et 70, où la bouffonnerie était à l'honneur. « Je te rentre le couteau dedans et tu meurs... » Les pitreries et autres jeux scéniques sont au rendez-vous. Ainsi les personnages s'entretuent joyeusement à qui mieux-mieux dans le plus ludique des bordels.
Bref, ne cherchez pas trop le sens de cette pièce, car vous serez déçus. Abandonnez-vous plutôt aux plaisirs de votre cœur d'enfant, et vous passerez une bonne soirée.
Molière, Shakespeare et moi est encore à l’affiche jusqu’au 22 juillet au Théâtre du Rideau Vert. Pour en savoir plus et pour vous procurer vos places, cliquez ici.