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Le jeudi 21 juin dernier, Vance Joy a présenté son tout nouveau spectacle Nation of Two au centre Bell, devant un public déjà conquis. Le jeune australien a suscité les acclamations de la foule à chaque chanson et à chaque gorgée de bière. L’équipe d’atuvu.ca était sur place pour témoigner de l’engouement que porte une jeune génération à cette nouvelle idole.
Une première partie surprenante
Je me confesse, je suis arrivé en retard au spectacle ! L’heure sur le billet indiquait 19 h et j’ai trouvé ma place à 19 h 30. J'étais dans la section rouge juste assez proche pour bien voir, mais un peu loin pour percevoir les détails des visages. Sur scène, il y avait des musiciens qui quittaient la scène, avec une affiche « Mondo Cozmo ». Zut ! J’ai manqué la première partie. Les lumières se sont alors rallumées et les gens ont afflué dans tous les sens pour gagner leur siège. Vers 19 h 45, l’éclairage s'est tamisé et une guitare est partie en trombe ! Enfin ! Le spectacle a commencé ! Deuxième confession : je ne connaissais pas Vance Joy. Oui comme tout le monde, en 2013, j’ai chanté (marmonné) la chanson « Riptide », mais sans vraiment me pencher sur l’œuvre au complet de l’artiste. Le spectacle a bien commencé, et les deux premières chansons étaient très connues (des succès de radio qu’on entend fréquemment). Au troisième titre, le type sur scène nous a présenté son guitariste comme étant le meilleur au monde. Ce dernier nous a alors sorti un « riff hallucinant » qui lui a valu une acclamation appuyée de la foule. La musique était bonne, et ça sonnait un peu plus rock que l’indie-pop à laquelle je m’attendais. Tout s'est bien déroulé, mais j'ai trouvé le décor un peu fade pour un spectacle au centre Bell. En fait, ce n’était qu’un projecteur qui affichait sur une toile une sorte de fenêtre donnant sur une cour extérieure, et l’inscription tout en haut du nom de Scott Helman. D’ailleurs, pourquoi ce nom ? Peut-être que c’est le nom de son futur album ? Peut-être que l’image changerait après l’entracte ? Bref, après quarante-cinq minutes de prestation, le chanteur a dit : « Bon, on fait cette dernière chanson ensemble, et après, Vance Joy arrive! » Ah ah ah ! Et moi qui croyais écouter Vance Joy depuis près d’une heure ! La morale de l’histoire : il peut y avoir deux premières parties, et faire des recherches sur un artiste avant d’aller le voir peut s’avérer être une bonne idée. Quoi qu’il en soit, Scott Helman a livré une excellente première partie et son énergie sur scène était telle qu’on trouvait Vance Joy par la suite un peu rigide. Le jeune Canadien a un avenir prometteur devant lui !
Vance Joy et son public
L’artiste jouait devant sa famille jeudi soir dernier. À chaque chanson, à chaque gorgée de bière, à chaque petit « merci » ou « ça va », la foule hurlait et l’enterrait sous les applaudissements. Le centre Bell devait contenir entre huit et dix mille personnes pour le spectacle. Monsieur Joy naviguait entre l’indie-pop et parfois même la pop/folk/country. Ancienne première partie de Taylor Swift, il est certain que cela a pu l’influencer. Sa voix est puissante et c’est un excellent guitariste qui change de guitare à chaque chanson – il emploie à temps plein un accordeur, j’en suis sûr ! Il représente bien la nouvelle vague du rock : plus douce et sans les stéréotypes. Ses chansons ne parlent pas de sexe, de drogue ou encore de fête sans lendemain. Elles sont inspirées par des souvenirs d’enfance, des moments vécus en amour et ses premières séparations. Avec de tels sujets, son public est très niché et relativement jeune. La salle était principalement composée de filles entre 17 et 25 ans. J’étais probablement le seul à ne pas porter de bracelet à la cheville !
Les moments forts
Si l’ensemble du spectacle était plutôt calme avec des airs à la guitare classique, la fin était plus puissante. Vance Joy a souvent dit qu’il avait commencé sa carrière de musicien en reprenant et en adaptant des chansons déjà existantes. Il a donc entamé avec talent la pièce « All night long » de Lionel Richie qu’il a fusionné avec le succès pop « Sorry » de Justin Bieber. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le résultat sonnait très bien et semblait même naturel ! Il a enchaîné par la suite avec son succès « Riptide » que j’ai marmonné avec justesse ! Immédiatement après la pièce, les musiciens ont formé une ligne afin de saluer la foule. Un père assis derrière moi a alors dit à sa petite fille : « Si tu applaudis très fort, les musiciens vont sortir et revenir sur scène pour jouer un dernier morceau ». Dommage pour la fillette, il n’y a pas eu de rappel.
L’artiste australien poursuit sa tournée dans l’ouest du pays avant d’aller visiter nos voisins du sud. Avant de quitter la scène, il a pris le temps de nous témoigner son amour. « La première fois, je suis venu jouer à Montréal, il y avait 80 personnes dans la salle. Aujourd’hui vous êtes des milliers », a-t-il lancé.