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Jeudi soir, le 20 avril, je m’apprête à franchir les portes d’un Club Soda bien rempli, pour ne pas dire plein de fans impatients de vivre les retrouvailles avec l’auteur-compositeur-interprète Damien Robitaille et son nouvel opus Univers Parallèle. Il faut dire que plusieurs années se sont écoulées depuis sa dernière rentrée montréalaise, ce qui contribue à créer un climat d’excitation dans la salle, qui s’apprête à accueillir, oreilles déployées, les chansons du quatrième album de l’artiste, réalisé par Carl Bastien. Jonathan Savage, un ami de Robitaille, assure une courte mais sympathique première partie seul avec sa guitare... et son lui-même.
L'« univers parallèle » de Damien Robitaille s’ouvre donc sur un très joli gospel, qui nous inonde graduellement d’agréables petits frissons. Propulsée par les voix du chanteur et de ses solides alliées Marie-Christine Depestre (chœurs, percussion) et Fabienne Gilbert (basse, chœurs), cette introduction nous donne déjà envie de se laisser porter, nous guidant doucement vers son monde.
Le spectacle prend donc vie via une chanson pop lumineuse, avec de jolies effluves soul. Tout de suite après, l’artiste nous accueille avec une chaleur et un humour candides que ses fans lui reconnaissent. Se justifiant à la blague pour sa période d’« absence », il nous souhaite de passer « une maudite belle soirée avec Damien ! ». Tandis que « Ta Biographie » seconde, un titre intéressant à saveur « pop indienne » suit (« Oasis »). C’est en nous vendant le bienfait et la facilité des onomatopées qu’il nous amène à l’accrocheuse « Tout Feu Tout Flamme ».
Je suis particulièrement conquise par la beauté des textes et des arrangements de la chanson « Le Fleuve »... Ceux qui connaissent le personnage de Robitaille se doutent bien qu’il aura construit une petite mise en scène à travers ses « S.O.S », « Chance en or » (Univers Parallèle) et ou de ses anciens classiques : « Ta maman m’amadoue », « Sortie de secours » , « Mot de passe », « Quelles sont les chances », « On est né nu », « Homme Autonome », etc. Plusieurs pensées m’habitent alors que ce concert festif défile au gré de mes oreilles. Je suis obnubilée, d’abord, par l’aisance de l’artiste sur son piano. Sous ses mains, on a presque l’impression que c’est un petit jouet… C’était ma première « rencontre » avec le chanteur multi-instrumentiste.
J’ai aussi été agréablement surprise par la justesse et la portée de sa voix. J’ai aussi été saisie par la beauté de l’amalgame des voix des jeunes femmes qui l’accompagnaient. En trio, c’est comme un « chœur puissance dix »… Finalement, je ne peux passer sous silence l’efficacité des arrangements et de ses chevronnés accompagnateurs qui n’ont pas déjà été nommés, soient Carl Bastien lui-même aux synthétiseurs et Max Samsalone, tantôt à la batterie; et tantôt à la guitare électrique.
À mentionner que Damien Robitaille se débrouille aussi très bien à la guitare, pour laquelle il troquera son piano, par moments, durant le concert. Dès l’or, il devient assez évident que Marie-Christine ne manque pas de talents cachés, alors qu’elle prend la relève allègrement derrière le piano.
Très chers Damien et acolytes, merci pour cette « maudite belle soirée »!