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La salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, qui accueillait ce 1er août le faux quatuor The Piano Guys, avait des allures de film futuriste et était bondée sur trois paliers complets. Un grand écran au centre de la scène accompagnait le public pendant tout le spectacle. Nécessaire, puisque le succès des Guys réside généreusement dans leur travail de vidéo. Piano à queue et violoncelles étaient installés. Les musiciens Jon Schmidt et Steven Sharp Nelson sont entrés en scène dans un tapis de fumée rock aux senteurs de vanille. Et ils ont entamé… « Libérée, délivrée » du film La Reine des Neiges...
C’est ça, The Piano Guys, du gros plaisir et des surprises qui déstabilisent. Interprètes de grand talent, Schmidt et Nelson sont aussi pédagogues, et introduisent la musique classique à tous, particulièrement aux plus jeunes, en la mêlant avec fantaisie à de grands succès populaires.
Je sais, la recette n’est pas nouvelle. C’est la même approche que Dollie De Luxe dans Rock Vs. Opera ou, plus récemment, des 2Cellos. Mais si les interprètes sont bons et que les arrangements sont inusités et nouveaux, le plaisir reste le même, dans la surprise et l’attente d’entendre ce qui sera entremêlé. The Piano Guys nous a offert, entre autres, « L’Hiver » de Vivaldi avec Disney, Vivaldi avec Jason Bourne ou encore le « Canon » de Pachelbel avec « With or Without You » de U2.
Je vous présente…
Le violoncelliste Steven Sharp Nelson avait un seul violoncelle lorsqu’il a commencé à collaborer avec The Piano Guys en 2011. Un très beau modèle italien à la teinte dorée qu’on connaît bien, entre le miel et le pain d’épice, typique de cette catégorie d’instruments. Et ce violoncelle était sur scène avec lui à la Place des Arts : il s’appelle Marcello (roulez bien le « R », s’il-vous-plaît!).
Maintenant, Nelson compte… 29 violoncelles! Ils ne sont pas tous sur scène, mais nous avons un trio. Pour accompagner Marcello, on retrouve Fibre, le violoncelle français en fibre de carbone. Nelson varie les instruments, leurs matériaux, les types de cordes qu’ils portent, pour aller chercher la plus grande variété de sonorités possibles. Fibre est habillé de cordes métalliques qui rappellent le son un peu plus « piquant » et direct de la guitare acoustique. Sa caisse de résonnance en carbone le transforme en instrument percussif intéressant, bien exploité. Et le petit dernier, c’est le magnifique Bruce Lee, un violoncelle chinois à cinq cordes qui va exploiter l’ambiance et les rondeurs sonores.
Et je réalise, en vous présentant les instruments de Nelson, qu’il y a tant à dire de ce spectacle. En fait, j’aimerais vous raconter en détails toutes les histoires que Schmidt et Nelson nous ont partagées, avec humour et complicité. Parfois un peu moralisatrices, mais toujours gentilles et fortement portées par l’immense plaisir que les comparses ont à jouer pour nous.
Dans ce plaisir, on inclut les deux partenaires de l’ombre, Paul Anderson, que j’appellerai « l’idéateur », et Al van der Beek, le producteur musical et, en quelques sortes, chef d’orchestre. Ils ont fait quelques apparitions marquantes sur scène, et tous les quatre, les Guys ont profondément changé l’idée que vous vous êtes jusqu’à présent faite de l’utilisation d’un piano!
Une grande fête
Si quelques interprétations ont fait frissonner (ma préférée : le « Prélude en Do mineur » de Chopin avec Kung Fu Panda de Hans Zimmer), The Piano Guys étaient surtout une rencontre où l’amusement, le jeu, les anecdotes prenaient une belle place.
Des gars sympathiques et perfectionnistes, des musiciens audacieux qui réalisent l’ambitieuse folie du fondateur et producteur Anderson : faire jouer un piano à queue et un violoncelle dans les endroits les plus inusités du monde comme un train en marche, la muraille de Chine, un glacier ou encore au pied du Christ de Rio, interprétant « Gabriel’ Oboe » du film The Mission.
Un septième album est à venir pour The Piano Guys. Vous voulez faire partie de l’aventure? Vous pouvez préacheter l’album en cours de préparation. Votre nom sera dans la pochette et vous contribuerez au succès de la prochaine folie des grandeurs des Guys.
Pendant ce temps, la tournée se poursuit aux États-Unis après un dernier concert en sol canadien, le 4 août, à Ramara, en Ontario. De belles histoires, une belle folie. Plus d’information en cliquant ici.