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Samedi dernier, tous les afficionados de The Blaze s’étaient donné rendez-vous au Parc Jean Drapeau où le groupe offrait une performance live dans le cadre de l’OfF du Picnik électronik.
Alors que la météo menaçait la tenue du concert, nous étions nombreux à braver les prévisions pour admirer les deux virtuoses de l’électro française. En combinant house planante et vidéoclips léchés, le duo a éclipsé l’orage prévu faisant de notre soirée un rêve collectif.
Alors que l’instabilité de la météo de la fin de semaine ébranlait les nombreux plans culturels de la Saint-Jean, le public attendait fébrilement les mauvaises nouvelles de l’OfF Picnik. Point n’en fut! Les deux cousins français, Guillaume et Jonathan Alric montèrent bel et bien sur scène à 20h30 précise, faisant suite au duo Braxe + Falcon.
Fidèle à leur signature, la scénographie reste la même : ils ne sont pas tournés vers nous, mais se font plutôt face à face, chacun pourvu de sa table de mixage. À l’écoute l’un de l’autre, leurs sonorités et voix se font écho pour remplir l’espace de rythmes tout à la fois fermes et aériens. Nous découvrons avec plaisir Jungle, un nouvel album lumineux qui s’ajoute à leur EP Territory (2017) et leur premier album Dancehall (2018). Après plusieurs années de tournées internationales, ils reviennent ainsi en force avec ce nouvel album joyeux qui prend un virage un peu plus pop. Face à des auditeurs déjà convaincus, les artistes n’ont pas résisté à jouer leurs titres phares, comme Virile et Territory, en alternant avec les nouveaux titres de Jungle, comme Dreamer ou Lullaby.
Difficile de séparer l’identité sonore et visuelle du groupe, qui parvint, malgré l’étroitesse de la scène, à nous faire voyager dans des grands espaces empreints de liberté et d’espoir. Trois écrans entourent la scène et rediffusent les extraits des magnifiques vidéoclips du groupe, primé aussi bien pour leurs images (Territory est récompensé du Grand Prix du Film Craft au Cannes Lions Festival en 2017) que pour leurs musiques (Dancehall est élu meilleur album de musiques électroniques aux Victoires de la musique en 2019). Le réalisme captivant des images diffusées samedi soir illustre leurs musiques et nous engage sur des chemins certes dansants, mais bien plus consistants qu’il n’y parait.
Dans un entretien avec le magazine Numéro, les deux artistes se présentent comme timides et intéressés avant tout par l’art, qu’il soit visuel ou sonore. « Sur scène, nous sommes enveloppés dans de la lumière qui nous transforme en silhouettes. Le plus important c’est ce qu’on fait, pas qui on est. » Leurs créations questionnent leur propre identité et les nouvelles possibilités « d’être » de la masculinité, en laissant place à l’intime et aux faiblesses. Dans Virile, un doute plane sur l’orientation sexuelle des deux protagonistes, qui pourraient aussi bien être amis, qu’amants. Les images de Territory affichent, quant à elles, une réelle sensibilité et douceur envers le corps des hommes déshabillés.
Créatrice d’images et de symboles forts, la musique électronique de The Blaze est finalement capable de nous faire danser partout, que ce soit dans une cité, sur la plage, derrière une voiture ou dans le Parc Jean Drapeau!
Pour connaitre les prochaines dates de concerts de The Blaze, rendez-vous ici.