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atuvu.ca a récemment rencontré l'auteur-compositeur-interprète Fred Labrie afin de parler musique et création. Pour l'occasion, il nous a convié au Café Lézard, petit établissement de quartier sur la Promenade Masson. Déjà, le lieu n’est pas anodin : c’est en territoire connu que le chanteur nous a donné rendez-vous...
Véritable habitué de la place, les serveurs l'ont salué et ont échangé des accolades sincères avec l'artiste. Cet endroit est un lieu hautement symbolique pour lui : « J’ai écrit des chansons ici, j’y ai beaucoup paniqué aussi » raconte-t-il en riant. Il faut également avouer qu’il a monté une dizaine de spectacles et étudié de longues heures pour sa maîtrise en enseignement de la musique, qu’il vient tout juste de compléter.
La musique de Labrie, un bouillon d’énergie
La musique de Fred Labrie est caractérisée par une sonorité folk et alternative. En écoutant les chansons de son album Dans la fumée claire (2016), les mélodies laissent transparaître des idées de grandeur. C’est une musique qui déplace de l’air. L’artiste, d’abord guitariste, aime mettre de l’avant sa guitare dans ses compositions, nous explique-t-il.
En lui demandant de décrire sa musique, ses mots sont : « Powerful, un mélange de vertige, d’angoisse, d’énergie du désespoir et de besoin de grands espaces». Labrie nous explique que lors de l’écriture de ses chansons, il a toujours en tête des accords qui sonnent larges, véritable antithèse d’avec ses paroles, qui parlent davantage de son intériorité et de ses états d’âme.
L'artiste nous dit qu’il est un homme de peu de mots : si parfois il parle, il écoute davantage. Cependant, un besoin d’expression foudroyant est à l'origine de sa musique : « J’ai plein de choses en dedans qui bouillonnent et que j’ai envie de dire, ce que je n’arrive pas à exprimer autrement qu’avec une guitare », clame-t-il.
C’est donc à travers son art qu’il trouve les mots justes : « Quand j’arrive sur une scène et que je fais de la musique, c’est là que je peux articuler ce que j’ai à dire. Souvent quand on parle, on ne dit pas tout ce qu’on veut raconter. Tandis que dans une chanson, tu rends ça concis, efficace et tu fais passer ton message de la plus belle façon possible», nous expose le chanteur.
L’urgence de vivre du créateur...
La pression et l’angoisse de vivre sont des idées qui transcendent la musique de Fred Labrie. Véritable boule d’anxiété, il exprime souvent à travers sa musique l’urgence d’exister, de dire et de voir : « Je ne suis pas capable d’être là dans le moment présent. Je suis toujours en train de penser à des affaires et je pars dans mon univers. Je pense que l’urgence d’exister, c’est parce qu’il y a aussi ce côté-là de nous qui est très contradictoire. Je ne veux pas avoir de regret dans la vie, et à chaque fois que je passe à côté de quelque chose, on dirait que je panique. […] C’est comme si j’avais une catapulte et puis j’étire ça, et quand c’est le temps de dire, je garroche tout »! Cause de problèmes, mais paradoxalement sa muse, l’anxiété est au cœur de sa musique.
Les concours musicaux : une porte ouverte sur l’acceptation
Bien que l’artiste pratique son art depuis maintenant une dizaine d’années, l’appellation « chanteur » n’a pas toujours été quelque chose de naturel pour Fred Labrie, nous avoue-t-il. Il se souvient, alors qu'il était étudiant au Cégep Marie-Victorin en guitare : « Je m’enlevais le droit de chanter. […] Je chantais, mais je me disais que je ne deviendrais pas star en chant parce que j’étais guitariste... même si j’avais des bons commentaires et qu’on gagnait des concours. Mais je pense qu’à force de faire des concours et d’étudier en chant, tu acquiers le droit de chanter et le droit de te dire chanteur ». Et pour faire des concours, le musicien les a tous fait, en passant de Cégep Rock et Université en spectacle à Petite Vallée, sans oublier le Tremplin de Dégelis.
Dernièrement, Fred Labrie ainsi que ses musiciens ont aussi participé aux Francouvertes. Malgré ne pas avoir fait partie des finalistes, l'artiste en garde un très bon souvenir : « Je n’y allais pas pour gagner, j’y allais pour faire un méchant bon show, pis ça, on peut dire qu'on a gagné», nous avoue-t-il.
Loin d’être en quête du vedettariat, le chanteur – véritable « gars de gang » – est plutôt à la recherche de sensations et de connexions avec ses musiciens ainsi qu'avec le public, rapports qu’il qualifie « d’une des meilleures émotions »!
Photo prise lors de sa participation aux Francouvertes en avril dernier - Crédit photo Jean-François Leblanc
Et que lui réserve l’avenir, alors?
Après avoir lancé son dernier « long-jeu » en 2016, Fred Labrie est présentement à l’écriture de nouvelles compositions pour un prochain album, qu’il souhaite lancer en 2018. En parallèle, il est également impliqué dans un second projet avec une nouvelle formation – cette dernière étant anonyme, faute de ne pas encore lui avoir trouvé un nom. On attend donc avec impatience le déroulement de cette saga créatrice; et si vous désirez voir l’artiste à l’œuvre, il se produira le 1er août prochain au cœur du quartier Villeray, dans le cadre du projet des pianos publics, ainsi que le 3 août au Marché Public de Sainte-Julie.
Pour plus d’informations vous pouvez visiter son site ici.