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Souffler sur le feu, c’est le nom de l’audacieux concert du groupe Quasar, présenté bientôt dans l’amphithéâtre du Gesù. Lors de cette soirée, le quatuor de saxophones mêlera les différents timbres de l’instrument (baryton, tenor, alto et soprano), afin d’interpréter ardemment un corpus de compositions s’inscrivant dans le répertoire de la musique nouvelle. Cet événement prochain a été l’occasion pour atuvu.ca de rencontrer deux membres du quatuor, Marie-Chantal Leclair et Jean-Marc Bouchard, lors d’une entrevue à propos de ce nouveau spectacle qu’ils joueront le mercredi 3 mai à 20h.
Un embrasement créatif et interactif
Après avoir présenté Jouer avec le feu et Braises/hyperboles lors de cette saison 2016-2017, Quasar se prépare à interpréter un troisième concert intitulé cette fois Souffler sur le feu. Cette thématique flamboyante illustre bien la dynamique installée entre les membres du groupe et les différents compositeurs, créant une émulation créative. Marie-Chantal Leclair, saxophoniste soprano du groupe, nous dit : « Notre signature est de travailler en collaboration avec les compositeurs. Ils n’arrivent pas avec leurs œuvres achevées en cheminant complètement de leur côté, pour l’aspect créatif. C’est un laboratoire où on teste des choses, où on interagit et où on collabore dans l’évolution de la composition ».
De temps à autres, les compositeurs peuvent également s’influencer entre eux dans leur démarche d’écriture. Par exemple, la première pièce de Souffler sur le feu est une création de Solomiya Moroz, qui s’est inspirée de la façon de procéder du compositeur de la dernière pièce de la soirée, Philippe Leroux. Après avoir écouté les ateliers créatifs de Quasar devant imiter des sons synthétiques proposés par le créateur, Moroz a choisi selon le même concept des sons industriels de Griffintown, que les saxophonistes du groupe ont dû reproduire le plus fidèlement possible tout en trouvant le geste physique qu’ils pensaient faire correspondre avec les sons produits.
Quasar, un groupe ouvert et chaleureux avec son public
Le quatuor démontre une réelle volonté de partager avec ses spectateurs, tout en ouvrant la porte aux opportunités d’échanger autour de la musique nouvelle. Avant chaque concert de la saison, le groupe organise une « Rencontre incendiaire » sous forme de table-ronde pour avoir un espace de discussion autour de la création musicale. Même s’il y a toujours un lien avec la thématique du spectacle, il ne s’agit pas de présenter le contenu de celui-ci, mais plus de s’interroger sur des problématiques en lien avec la démarche artistique qui le constitue. Pour Souffler sur le feu, le débat s’articule autour de la question : « Création musicale et technologie, nouveau langage ou gadget ? ». À propos de cette initiative, Quasar explique que « Le but de cette rencontre est de créer, de provoquer une réelle discussion libre de censure et d’auto-censure. On invite des gens avec des profils différents et donc des idées potentiellement différentes pour que le choc des idées donne quelque chose d’intéressant. On demande aux intervenants de ne pas se préparer comme pour une conférence. Il faut que ce soit un échange, un débat spontané ». Tout le monde est invité à y assister, même les non-initiés à la musique nouvelle qui se voient offrir une occasion de comprendre comment les compositeurs discutent entre eux et quels sont les enjeux dans le processus de création. « Les profanes arrivent alors au concert en se sentant impliqués, ils apprécient différemment le spectacle », nous confie le groupe.
En plus de se rapprocher de son public, Quasar veut sensibiliser la relève en offrant des billets pour son show à tous les étudiants en saxophone inscrits dans un programme d’étude, dans un Cégep, au secondaire ou à l’Université. Le but est de partager et, éventuellement, de les aider dans leur cheminement créatif avec l’instrument.
Et puis, quand on leur demande quel est leur ressenti vis-à-vis de ce spectacle qui les attend au Gesù alors qu’ils rentrent à peine de tournée, Marie-Chantal Leclair et Jean-Marc Bouchard de Quasar avouent : « On a hâte de retrouver notre public de Montréal qui nous connaît bien, et qui est très ouvert mais aussi exigeant. C’est stimulant en tant qu’artiste, il y a une belle scène à Montréal en musique nouvelle ».
Sans nul doute, QUASAR fera grimper la température lors de cet événement. Si vous aussi, vous voulez prendre part à cette expérience unique et chaleureuse proposée par le quatuor, vous pouvez vous procurer plus d’informations ICI, ou directement acheter vos billets en suivant ce lien.
Souffler sur le feu, le mercredi 3 mai à 20h, à l’Amphithéâtre du Gesù.
Au programme :
Adam Basanta Interference (création)
Pour quatuor de saxophones et système de « feedback »
Solomiya Moroz On Fragments (création canadienne)
Pour quatuor de saxophone et dispositif électronique
Fredric Gran Champs magnétique II (création)
Pour quatuor de saxophones et dispositif électronique
Philippe Leroux De l’imitation (2016, rév. 2017)
Pour quatuor de saxophone et dispositif électronique