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En ce lundi 25 février, l’Opéra de Montréal lançait sa saison 2019-2020 au Piano nobile de la Place des Arts. L’événement se tenait sous la forme d’un cinq à sept très réussi, qui a pour ainsi dire fait salle comble. Encore une fois, lors de cette 40e saison, il y en aura pour tous les goûts: les amateurs de grands classiques seront comblés, de même que les amants de la modernité.
C’est M. Patrick Corrigan, directeur général de l’Opéra de Montréal, qui nous a d’abord souhaité la bienvenue et nous a rappelé certains faits saillants de 2018.
M. Corrigan a notamment rappelé qu’en 2018, 800 des 3000 places de la Place des arts ont été réservées pour des abonnements de saison à 99$/pièce, ce qui a eu pour effet d’attirer 450 nouveaux abonnés. La nouvelle politique de prix a porté fruit et se perpétuera donc. De plus, pour chacun des quatre opéras qui seront présentés à la salle Wilfrid-Pelletier, le dernier samedi soir sera remplacé par une matinée du dimanche, qui est une case horaire plutôt prisée par nombre de spectateurs.
Il a également profité de l’occasion pour souligner le fait que l’Opéra de Montréal s’est vu attribuer un prix Opus pour la production de Svadba d’Ana Sokolović, présentée en mars 2018.
Avant de céder le micro à M. Michel Beaulac, directeur artistique, M. Corrigan a remercié le fidèle public de l’Opéra de Montréal pour son support continu, et a tenu à ajouter « Sans vous, on irait nulle part. Vous êtes essentiels à la compagnie ». Voilà une affirmation empreinte de justesse et de reconnaissance.
M. Beaulac a débuté son intervention en annonçant que La beauté du monde fera partie de la programmation de 2021. Rappelons que cet opéra est l’œuvre originale de deux artistes québécois, MM. Michel-Marc Bouchard pour le livret, et Julien Bilodeau pour la musique.
La prochaine saison englobera une période allant du XVIIIe au XXIe siècles en commençant par l’opéra Eugène Onéguine de Piotr Ilitch Tchaïkovski, créé (c’est-à-dire joué pour la première fois) à Moscou en 1879. Le baryton québécois Étienne Dupuis et son épouse et soprano d’origine australienne, Nicole Car, tiendront les rôles principaux. Ils sont d’ailleurs venus nous dire un petit mot par le « truchement » de la vidéo.
Ce spectacle sera suivi de Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, créé à Naples en 1835. La production mettra en vedettes « la superstar lyrique Albina Shagimuratova, aux côtés du ténor québécois Frédéric Antoun dans le rôle d’Edgardo ». Pour nous donner un avant-goût de ce chef-d’œuvre, la séduisante soprano Andrea Núñez, membre de l’Atelier lyrique, est venue nous interpréter de façon magistrale l’aria « Regnava nel silenzio » qui a été fort apprécié et applaudi.
Et puis, en première canadienne, Written On Skin de George Benjamin et Martin Crimp (créé en 2012) sera au programme. M. Beaulac a profité de l’occasion pour mener une courte entrevue avec la jeune et fort jolie soprano québécoise Magali Simard-Galdes, qui tiendra le premier rôle de cet opéra, soit celui d’Agnès. Elle nous a avoué que, comme il s’agit là de musique contemporaine atonale, « Je l’apprends et je l’oublie. Je l’apprends à nouveau et je l’oublie encore. Et ainsi de suite. Quelques trois mois plus tard, ça clique enfin et je ne l’oublie plus jamais. »
Je respecte et admire beaucoup un chanteur ou une chanteuse qui doit déployer autant d’efforts pour assimiler un tel rôle, en espérant toutefois que la satisfaction qu’il – ou elle – aura éprouvée à surmonter semblable défi, sera proportionnelle au plaisir qu’éprouveront, espérons-le, les spectateurs lors de l’audition d’un genre musical où déceler une mélodie mémorable tient parfois de l’exploit.
La série se terminera avec La flûte enchantée (Die Zauberflöte) de Wolfgang Amadeus Mozart (créée à Vienne en 1791), dans une « vibrante production » qui promet d’être « telle que vous ne l’avez jamais vue » et qui rappellera « la délicieuse époque du cinéma muet ». Ce sera assurément à ne pas manquer. Le baryton Nathan Keoughan, ex-membre de l’Atelier lyrique, et la soprano Elizabeth Polese, actuelle membre de ce même atelier, nous ont remarquablement interprété le duo Papageno-Papagena du deuxième acte et ont recueilli les chauds applaudissements qu’ils se sont amplement mérités.
La saison nous réservera aussi deux autres agréables gâteries. D’abord, Fidelio de Ludwig Van Beethoven, en version concert à la Maison Symphonique, avec le chef Yannick Nézet-Séguin à la direction de l’Orchestre Métropolitain.
Ensuite, une deuxième collaboration avec l’Espace GO pour la présentation d’un programme double. En première partie, et en première mondiale, il y aura L’hiver attend beaucoup de moi, une œuvre toute québécoise de la compositrice Laurence Jobidon et de la librettiste Pascale St-Onge. En deuxième partie, La voix humaine de Francis Poulenc, qui mettra en vedette la soprano France Bellemare et la pianiste Marie-Ève Scarfone.
M. Beaulac a reçu en entrevue les deux artisanes de l’œuvre, qui nous ont donné quelques précisions concernant leurs démarches respectives dans l’élaboration de ce « road-opéra tout québécois et féminin ».
Le 5 à 7 s’est terminé par un cocktail auquel mes obligations m’ont obligé à prématurément me soustraire, mais non sans avoir préalablement échangé quelques mots avec la très talentueuse et affable mezzo-soprano Rose Naggar-Tremblay – qui complète présentement sa deuxième et dernière année de stage à l’Atelier lyrique – avec qui j’ai toujours grand plaisir à « piquer une jasette ». La belle grande Rose évolue visiblement dans son élément naturel et, par ses réponses, m’instruit un peu plus à chaque fois que je la questionne. Son accessibilité, son accueillant sourire et son amabilité ne cessent de m’impressionner. On retrouve chez elle une redoutable combinaison de charme et de talent.
Incidemment, vous pouvez assister en direct au dévoilement de la saison 2019-2020 de l’Opéra de Montréal en suivant ce lien.
Vous pouvez en apprendre davantage sur l’Opéra de Montréal, consulter le calendrier des ses prochaines productions, vous abonner à sa prochaine saison ou vous procurer des billets pour la saison courante en accédant ici à son site internet. E viva l'Opera di Montréal!