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Michel Sardou était de passage au Centre Bell vendredi pour la première fois depuis dix ans. Du haut de ses 76 ans, l’artiste revenait pour sa tournée Je me souviens d’un adieu et a offert 2h de spectacle sans entracte pour le plus grand bonheur du public !
Pour cette ultime tournée motivée par sa femme, l’enjeu était de taille : faire plaisir au public, construire un spectacle mémorable et surtout chanter pour une dernière fois. Si sa voix a perdu en puissance (normal, à 76 ans !), il faut quand même dire qu’il a de beaux restes et surtout qu’il tient la cadence.
Avec deux heures de spectacle sans pause, le chanteur qui avait confié l’année dernière prendre des cours de chant avant de remonter sur scène a su proposer un concert plaisant, reprenant une grande sélection de son répertoire musical.
Mais avant toute chose, parlons de la première partie assurée par Antoine Decrop, pianiste, qui a livré une jolie prestation en reprenant des classiques de la musique mais aussi des chansons incontournables de Michel Sardou, avec fluidité et douceur, pour bien préparer la salle.
Ainsi, les spectateurs et spectatrices ont pu entendre et apprécier les talents de ce musicien qui a notamment interprété La java de Brodway, La Maladie d’amour ou encore En chantant et durant lesquelles on pouvait entendre le public chanter.
C’était un bonheur pour les oreilles et je dois dire également original de voir un pianiste faire la première partie.
Lorsque le concert commence, on distingue un rideau transparent sur lequel est projeté un cheval, une église, puis une violoniste, un cornemuseur et – accessoirement- des images de lacs. Vous l’aurez peut-être déjà deviné, mais la première chanson ouvrant le bal est Les lacs du Connemara, chanson incontournable française. En arrière, les musiciens ainsi que les chœurs ont pris place puis Michel Sardou les rejoint et reprend dans un parler chanté cette chanson culte qui se termine sous les applaudissements du public.
Dix ans après son dernier concert à Montréal, l’artiste français était de retour pour LA dernière date à Montréal. Visiblement très heureux d’être sur place (et après l’avoir dit) on peut dire que l’artiste n’a pas chômé sur scène en allant tantôt à droite, puis à gauche puis vers les musiciens.
En réalité, je dirai que le concert était une expérience au-delà d’être un simple concert. S’il y a eu quelques coups de mous dans le public, ceux-ci étaient relativement de courte durée et malgré ça, une chose ne trompe pas, c’est la fidélité du public.
Mais pour cette dernière tournée, comment plaire au plus grand nombre de fans ?
«Y a toujours quelqu’un qui me dit après un concert, t’as pas chanté celle-là, je suis juste venue pour elle», a-t-il dit avec un petit air moqueur. Il semble toutefois que le chanteur ait trouvé un juste milieu en proposant un mashup de chansons de son répertoire et le public a eu l’air d’aimer ça. En chantant, La java de Broadway, La France ou encore La Maladie d’amour ne sont qu’un échantillon de ce mélange musical qui s’est très bien emboîté avec dynamisme.
Le temps a également été aux hommages avec une reprise de Quelque chose de Tennessee, cette chanson qu’il a chantée avec « un ami » (Johnny Hallyday), ou encore La Rivière de notre enfance, qu’il avait interprétée avec Garou, mais ce soir, c’est le directeur artistique et musicien Pierre Billon qui est venu se joindre à Michel Sardou pour un duo en émotion qui s’est terminé par une belle accolade.
Connu pour dire tout haut ce qu’il pense, ses chansons parfois controversées étaient de la partie comme Les Ricains ou Les Villes de solitude, et étaient accompagnées de petits commentaires sarcastiques et humoristiques sur certains politiciens…là on reconnaît bien le caractère du chanteur !
Pour la dernière chanson, Comme d’habitude, le public est intégralement debout en train d’applaudir et de chanter à l’unisson. Michel Sardou finit par prendre le temps de saluer tout le monde avant de partir. Le rideau se baisse, le cheval revient, Les lacs du Connemara revient au galop, le public fredonne, puis la musique se termine juste avant que les lumières ne se rallument pour nous réveiller un peu trop fort vers cette réalité où le concert est terminé.
Tout ce qu’il reste à dire ? Chapeau ! Les chansons de Sardou ont traversé les âges et continueront de les traverser. Ce sont des chansons cultes, et si cette dernière tournée marque aussi la fin d’une époque, on sent la célébration de toute part chez le public où peu de téléphones étaient levés (et ça fait plaisir). Encore à son âge, Michel Sardou n’arrête pas de nous étonner et remet ça à Québec le 28 octobre au Centre Vidéotron, pour une ultime célébration québécoise. Il reste une chose à dire : profitez-en !