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Vendredi soir dernier, le 15 décembre, le dynamique quatuor « à voix » Tocadéo a chauffé, et même surchauffé, la salle Désilets du Cégep Marie-Victorin avec « Meilleurs Vœux », son spectacle de Noël d’une généreuse durée de 2 heures.
Dans leur opération charme et séduction, ils ont été solidement appuyés par le polyvalent et talentueux directeur musical, arrangeur de son et pianiste Marc-André Cuierrier et l’excellente violoniste Nathalie Bonin.
Les deux ténors, Dany Laliberté et Patrick Olafson, et les deux barytons, Benoit Miron et René Lajoie, ont livré leur précieux cadeau musical dans un évocateur, réconfortant et coloré décor de circonstance arborant les traditionnels symboles des fêtes. En effet, le sapin illuminé, une imposante cheminée à l’âtre rougeoyant d’un feu de foyer, les scintillantes couronnes et guirlandes, les bas de Noël, les grosses boules suspendues aux couleurs changeantes et les piles de cadeaux nous en ont mis plein la vue.
Les quatre joyeux drilles, et entertainers avant tout, nous ont servi une superbe brochette de chants aussi célèbres que traditionnels, le tout régulièrement émaillé de chorégraphies et de pas de danse humoristiques fort appréciés des spectateurs. De toute évidence, passablement de réflexion et de temps ont été investis dans la conception et la réalisation de cette dynamique et divertissante mise en scène qui nous a tiré rires et sourires à de nombreuses reprises.
Si j'avais à me choisir un favori parmi les quatre amigos, et bien que j’assisterais avec grand plaisir à un spectacle solo de n’importe lequel d’entre eux, ma préférence irait spontanément à Dany Laliberté qui possède un timbre distinctif et qui chante sur un large registre lui permettant de réaliser d’étonnantes et fort plaisantes prouesses et pirouettes vocales. Je suis particulièrement impressionné par la qualité de sa voix, ce qui n’enlève strictement rien aux trois autres surdoués qui complètent admirablement bien ce flamboyant quatuor dont les voix s’harmonisent à merveille.
L’absence de programme m’empêche d’identifier toutes les chansons qui ont été interprétées durant la soirée, même si je les ai toutes rapidement reconnues quasiment dès les premières notes jouées.
En l’absence de documentation, je m’étonne toujours que les artistes « oublient » de nommer systématiquement le titre de chacune de leurs chansons. Bien que nos oreilles jouissent de les reconnaître, notre esprit voudrait quant à lui pouvoir les identifier pour ensuite mieux les rechercher sur disque ou sur Youtube afin de les réentendre à satiété. Un tout petit feuillet listant les œuvres serait grandement apprécié.
Mais ma mémoire n’étant pas une faculté qui oublie aussi facilement, j’ai tout de même reconnu les titres suivants, dans l’ordre où ils nous ont été présentés en première partie.
« C’est l’hiver » ; « Blue Christmas » ; « L’Étoile de Noël », une magnifique chanson originale écrite spécialement pour Tocadéo ; « Père Noël arrive ce soir » ; « Ave Maria », un spectaculaire et émouvant petit chef-d’œuvre dont les paroles sont de Tocadéo et l’orchestration par Romano Musumarra ; « Sainte Nuit » en version jazzée ; un potpourri de succès québécois dont « Le temps d’une dinde ». Et avant l’entracte, un « Pie Jesu » admirablement bien interprété par Patrick Olafson et qui provient de la Messe de Requiem composée par Andrew Lloyd Webber.
La deuxième partie a démarré avec « Glory, Allleluia », suivi de « Le sentier de neige », un tube des Classels lancé en 1964. Et puis nous nous sommes laissé bercer par « Petit Papa Noël » et l’immense succès « Noël Blanc » durant lequel les chanteurs ont longuement circulé parmi l’assistance pour nous serrer la pince.
Le party s’est poursuivi de plus belle avec l’immortelle « Amazing Grace », ainsi qu’une hilarante parodie de chanson durant laquelle les chanteurs ont eu la voix trafiquée des chipmunks (tamias), et « Vive le vent ». Nul concert de Noël digne de ce nom ne saurait se conclure sans l’interprétation de l’incontournable « Minuit Chrétiens » qui nous a été magnifiquement livré, bien sûr.
En rappel, cédant à l’enthousiasme évident de la foule, manifesté par de longs et bruyants applaudissements assortis d’une ovation debout, Tocadéo a fait « swinger la bacaisse » dans le fond de la boîte à bois avec « C’est dans le temps du jour de l’an », suivi d’une chanson à répondre et d’un reel final joué avec virtuosité par une Nathalie Bonin en pleine possession de ses moyens.
Longue vie à Tocadéo qui sait parfaitement bien comment nous faire vibrer, mettre du pep dans nos souliers et un sourire dans notre visage! Je suis assidûment les activités du quatuor depuis sa formation en 2008 et jamais je ne suis ressorti déçu, bien au contraire, d’une des nombreuses prestations auxquelles j’ai eu le bonheur d’assister en salle et même dans des parcs durant l’été.
Tocadéo est synonyme de qualité et de divertissement assuré. Leur dynamisme et leur joie de vivre sont communicatifs.
Gâtez-vous ! La festive tournée du groupe se poursuit. Pour en connaître les lieux et dates et pour vous procurer des billets, rendez-vous simplement sur leur site web en cliquant ici.