Après un premier album sorti en 2017, Marie-Pierre Leduc revient avec son nouveau projet Le temps que passe la tempête, présenté le 19 mai sur la plateforme Rampe de Lancement de l’ADISQ. De son passage à l’émission La Voix jusqu’à la préparation de son lancement, l'auteure-compositrice-interprète nous en dit plus sur son parcours et ce nouvel album pop-folk.  

Un virage musical pour un nouveau projet 

Avec Le temps que passe la tempête, Marie-Pierre Leduc signe un petit revirement dans sa direction musicale: si son premier album intitulé « Mon univers » reflète ses influences aux sonorités très pop-rock (P!nk, the Cranberries, Janis Joplin entre autres), l’artiste se tourne désormais vers un style plus folk, inspiré du format de ses concerts et de l’atmosphère intimiste qui s’en dégage. L’interprète a pu compter sur l’aide de Michel Roy - partenaire à la réalisation de l’album comme dans la vie - pour l’assister dans ce virage artistique: « je fais entendre tout ça à Michel, et il met son grain de sel. Des fois, on réécrit complètement les refrains, mais il respecte toujours le sujet. » Elle a aussi pu compter sur une équipe polyvalente, entre autres sur le parolier Nelson Mainville et le réalisateur Jay Lefebvre pour donner une facture véritablement professionnelle à l’album. 

Si la pandémie a marqué un coup d’arrêt pour certains artistes, Marie-Pierre Leduc a quant à elle continué à composer et à écrire: « tout d’un coup, on avait des nouveaux sujets sur lesquels on avait besoin de s’exprimer ». L’interprète a été inspirée par ce que les gens vivaient autour d’elle, mais aussi par ses questionnements, notamment sur sa place en tant qu’artiste dans un tel contexte. Cet arrêt forcé a assurément « brassé beaucoup de choses »: en résulte un album aux thématiques personnelles, mais universelles, telles que la solitude ou la rupture amoureuse. Mais ne nous méprenons pas, Le temps que passe la tempête est aussi un projet affirmant la possibilité d’aller de l’avant et de garder courage:

« Un message de résilience, oui, mais aussi de profiter de ce temps-là pour être actif, pour préparer le retour. Il y a une espèce de dualité, de besoin de rester actif, de rester créatif, pis de faire en sorte que quand la tempête va être terminée, d’être prêt à reprendre la route, à reprendre les projets. » 

Un parcours baigné dans la musique

Ce second album marque également un aboutissement pour la chanteuse qui affirme n’avoir « jamais eu de plan B » pour sa carrière artistique. De sa première expérience de chanteuse à l’âge de 9 ans dans l’émission « Montréal en direct » à sa participation à de nombreux concours (Cégeps en spectacle, Ma Première Place des Arts), c’est par-dessus tout son passage en 2016 dans La Voix qui la conforte dans ses objectifs et lui confère une légitimité dans le milieu:

« La Voix pour moi c’est un rite de passage. Pour moi, c’est évident qu’il fallait que j’aille là, surtout à l’âge où j’étais rendue, avec déjà tous les efforts qu’on avait mis - Michel et moi - ça me prenait cette visibilité-là, cette reconnaissance-là. » 

Une expérience bénéfique qui a motivé le duo à autoproduire le premier album: les deux artistes persévèrent et signent en offrant ici le projet le plus personnel de Marie-Pierre Leduc. Grâce à une bourse octroyée par le Conseil des arts et des lettres du Québec, cette dernière a pu travailler en résidence artistique à la création de son spectacle, filmé en avril et présenté le 19 mai lors d’une soirée virtuelle sur Rampe de Lancement de l’ADISQ. Le temps que passe la tempête sera aussi joué dans une tournée dont les dates sont annoncées ici. 

La division Rampe de lancement de Palmarès ADISQ a pour mission d’offrir davantage de visibilité aux nouveaux artistes en facilitant l’accès à leur nouvel album.