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Pour la première fois en plus de 20 ans, l’œuvre magistrale L’or du Rhin s’invite à l’Opéra de Montréal. Cette œuvre magistrale, premier volet de la tétralogie de Wagner et grande source d’inspiration du Seigneur des anneaux, propose une réflexion sur l’amour et le pouvoir en mêlant la musique ensorcelante aux créatures mythiques où les Dieux se mélangent aux nains et aux géants.
Dans les eaux du Rhin, le nain bossu Alberich demande aux trois nymphes s’il peut se joindre à leurs jeux d’eaux. Amusées par la convoitise d’Alberich, les ondines le taquinent et le rejettent chacune à leur tour. Offusqué du traitement que lui réservent les filles de l’onde, le difforme Alberich aperçoit l’or scintillant sur les rochers et s’en empare pour se forger un anneau et devenir le maître du monde. Mais pour arriver à ses fins, il doit renoncer à l’amour… Wotan le maître des dieux le dérobe à son tour pour payer le luxueux palais qui assoit sa suprématie. Dépouillé de l’anneau, le nain maudit tous ceux qui le porteront.
Quatre tableaux s’ensuivent dans les profondeurs de la rivière, dans les hauteurs des montagnes, dans une caverne souterraine puis au château du roi des dieux Wotan, dans lesquels les décors se composent d’un pont métallique et d’un écran transparent projetant les images de David Murakami. Ces écrans et le traitement en rotoscopie des personnages des géants ajoutent, avec beaucoup de succès, de la modernité et du fantastique à une intrigue pourtant empreinte de légendes nordiques moyenâgeuses.
La mise en scène de Brian Staufenbiel se démarque aussi en transportant l’orchestre sur scène afin de l’intégrer au cœur du spectacle, libérant ainsi la fosse qui devient tantôt le Rhin, tantôt le Niebelheim, le monde souterrain où réside le peuple des Nibelungen, des nains forgerons dans la Tétralogie de Richard Wagner. L’action et le mouvement sont donc physiquement très présents dans l’immense vaisseau de la salle Wilfrid-Pelletier. Ce choix de mise en scène est d’autant plus original qu’en 1876, la Tétralogie, l’œuvre d’une gestation de 25 ans, inaugure son premier festival à Bayreuth en plaçant pour la première fois dans l’histoire du l’opéra l’orchestre sous la scène, mettant ainsi le public directement face aux chanteurs.
Pour cette première version de Das Rheingold à l’Opéra de Montréal, on note la participation importante d’artistes canadiens dont le baryton-basse Nathan Berg excellent dans le rôle d’Alberich, le ténor Roger Honeywell qui joue le phaune Loge, le baryton Gregory Dahl dans le rôle de Donner le dieu du tonnerre ; quatre artistes autrefois en résidence à l’Atelier lyrique qui sont Aidan Ferguson dans le rôle de l’épouse Fricka, la soprano Caroline Bleau dans le rôle de la sœur Freia, déesse de la jeunesse, l’incroyable mezzo-soprano Catherine Daniel dans le rôle d’Erda, la déesse de la terre et le ténor Steeve Michaud, dans le rôle du roi de l’arc-en-ciel ; sans compter ceux de la présente cohorte : la talentueuse soprano Andrea Nunez dans le rôle de la nymphe Woglinde, et enfin la mezzo-soprano Florence Bourget dans le rôle de l’ondine Wellgunde. escort service
Das Rheingold est encore présenté à la Place des Arts jusqu’au 17 novembre. Pour en savoir plus, visitez le site de l’Opéra de Montréal en cliquant ici.