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En ce 21 décembre pluvieux, tandis que la neige s’abstenait de refroidir l’atmosphère et d’embellir la métropole, l’Orchestre Métropolitain est venu réchauffer l’ambiance de la Maison Symphonique et embellir notre paysage musical. En effet, sous la conduite de Maestro Yannick Nézet-Séguin, l’OM et Éric Le Sage, le pianiste virtuose invité, ont fait honneur à Robert Schumann et à Gustav Mahler en interprétant magistralement deux incontestables chefs-d’œuvre du répertoire classique.
Initialement, la première partie du programme prévoyait mettre en scène la renommée pianiste Hélène Grimaud, qui a cependant dû déclarer forfait en raison d’une blessure à l’épaule. Le Concerto pour piano en la mineur (op. 54) de Schumann, d’une durée approximative de 30 minutes, a néanmoins été joué de spectaculaire manière par le virtuose français Éric Le Sage. Ce dernier en a époustouflé plus d’un grâce à une maîtrise exemplaire de son instrument et à sa connaissance approfondie d’un répertoire – les œuvres pour piano de Schumann – dont il a, soit dit en passant, enregistré l’intégrale en 2010.
Monsieur Le Sage, qui vit à Paris et est professeur à la Hochschule für Musik de Freiburg, a une très impressionnante feuille de route. Ce grand spécialiste de Schumann s’est produit auprès de nombreux orchestres, a joué dans de multiples salles de concert et festivals et a enregistré un grand nombre de disques qui ont été acclamés par la critique. Vous pouvez suivre ses activités en consultant sa page Facebook, ici.
Après sa prestation, il a été salué et remercié par une longue, chaleureuse et bruyante ovation debout qu’il méritait amplement après une aussi éloquente démonstration de maestria. Nous souhaiterions très certainement le revoir et le réentendre à nouveau à titre d’invité de l’OM.
Cette oeuvre de Robert Schumann (1810-1856) a d’abord été une Fantaisie pour piano et orchestre composée, en 1841, à l’intention de sa femme Clara, elle-même pianiste virtuose. La pièce a par la suite été remaniée en 1845, et Schumann y a ajouté deux autres mouvements pour en faire un concerto, que le programme qualifiait « d’œuvre tendre et lyrique », à juste titre, si je me fie à mon ressenti.
Vous pouvez visiter ou revisiter cette œuvre enchanteresse en allant par ici visionner une mémorable prestation de la célèbre virtuose Martha Argerich.
En deuxième partie, l’OM nous a purement et simplement gratifiés d’une somptueuse et grandiose interprétation de la Symphonie No 9 de Gustav Mahler (1860-1911). Comme en fait foi la photo ci-dessous, la concentration et la virtuosité étaient au rendez-vous, comme c’est toujours le cas chez ces musiciens chevronnés qui se donnent à fond pour un chef, inspiré et inspirant, qui n’en attend pas moins d’eux.
Crédit photo : François Goupil
Que dire du chef Yannick Nézet-Séguin, qui se rend constamment « coupable » d’osmose et de symbiose avec son orchestre, sinon que nous l’encourageons fortement à récidiver impunément pour le plus grand bénéfice de l’orchestre, du répertoire classique et des spectateurs qui n’ont cesse d’en redemander. J’ai déjà dit dans un compte-rendu antérieur, et je le répète avec plaisir, que Nézet-Séguin donne à lui seul un spectacle dans le spectacle. Sa physionomie et sa gestuelle sont des plus dynamiques et expressives. Parce que son investissement est... total, notre résultant plaisir est... transcendantal, et son succès est... phénoménal.
Crédit photo : François Goupil
Une note au programme indiquait que « Les symphonies de Gustav Mahler constituent un ensemble sans précédent dans l’histoire de la musique, tant par leur dimensions colossales que par l’originalité de leur propos. » Je ne saurais mieux dire. L’œuvre est effectivement monumentale. Si votre curiosité est piquée et si le cœur vous en dit, rendez-vous ici pour en faire l’expérience à l’occasion d’une prestation du Vienna Philharmonic Orchestra sous la direction du maestro Leonard Bernstein.
L’OM nous a servi cette fresque musicale, ce lyrique panégyrique de musique atmosphérique, avec une redoutable efficacité qui nous a transportés au septième ciel durant près de 90 minutes d’intenses sensations tant oniriques qu’extatiques. J’exagère à peine, dussé-je le répéter un million de fois.
Dès la dernière note jouée, la réaction de la foule a été balistique. Chacun s’est immédiatement éjecté de son siège pour témoigner à l’orchestre, et à son chef, toute son admiration et sa reconnaissance, et pour leur adresser de chaleureux remerciements sous forme d’applaudissements sincères, nourris et insistants. Nos pieds touchaient à peine le sol en conclusion de cette exaltante soirée qui s’est achevée beaucoup trop rapidement.
Vous pouvez consulter le calendrier des prochaines prestations de l’Orchestre Métropolitain, et vous procurer des billets du même coup, en accédant ici à son site internet.