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Le dimanche 12 août, dans le cadre de la série Symphonique Pop, les Productions Stéphane Laforest Inc. ont présenté un exceptionnel gala réunissant la Sinfonia de Lanaudière et quatre véritables entertainers – aussi flamboyants que surdoués – qui ont fait se lever la foule et mis le feu aux planches de la scène de l’Amphithéâtre Fernand-Lindsay de Joliette.
En effet, le dynamique chef d’orchestre Stéphane Laforest s’est entouré de l’émérite ténor Marc Hervieux, du célèbre rocker Martin « Elvis » Fontaine, d’un humoriste converti à la chanson, Alain Dumas, et d’un très polyvalent comédien aux multiple facettes, l’affable Christian Bégin qui a déclaré, mi-figue, mi-raisin, avoir été engagé « à titre de comic relief, de soulagement comique ».
Les quatre invités du maestro ont chanté tantôt en solo, tantôt en quatuor. Étant donné que je suis depuis belle lurette familier avec la voix de stentor et la grande versatilité de Marc Hervieux, ainsi qu’avec la voix malléable de Martin Fontaine – notre Elvis québécois dont la réputation a depuis longtemps franchi nos frontières – ma plus heureuse découverte a indubitablement été les talents de chanteur d’Alain Dumas et de Christian Bégin.
Alain a endossé avec une surprenante aisance son rôle de crooner tandis que Christian – dans son exigeant contre-emploi – nous a d’abord et avant tout impressionnés par sa modestie, son humour et son indéniable sens de l’autodérision.
Bien que je n’aie compté que 30 musiciens dans la formation Big Band de la Sinfonia de Lanaudière, par moments celle-ci sonnait comme si elle en avait contenu une centaine. Répertoire aidant, les cuivres se sont particulièrement fait entendre, de manière spectaculaire.
Comme s’il devait obéir à une loi non écrite du show-business, le spectacle a débuté en retard… de 15 minutes. J’assiste régulièrement à des événements un peu partout à Montréal et en région, et selon mon expérience personnelle, c’est rendu franchement exceptionnel qu’un spectacle démarre à l’heure prévue ; tellement que lorsque le rideau se lève au moment annoncé, je suis toujours étonné. Ou je suis vraiment malchanceux, ou la tendance s’est effectivement installée.
Décorum oblige, Stéphane Laforest a débuté la première partie du gala en saluant une panoplie de notables – présents dans l’Amphithéâtre – et en énumérant et remerciant de nombreux commanditaires.
Enfin, Marc Hervieux a été le premier à fouler les planches pour nous offrir la chanson « All Of Me ». Le ténor s’est glissé avec aisance, grâce et distinction dans la peau d’un crooner jusqu’à nous en faire oublier sa formation classique.
Il a été suivi d’Alain Dumas avec « The Lady Is a Tramp », Christian Bégin avec « Fly Me to The Moon » et Martin Fontaine avec une chanson non identifiée qui avait l’allure d’un thème de film de James Bond.
Alain Dumas m’a semblé heureux comme un roi et à l’aise comme un poisson dans l’eau dans son habit de chanteur de charme, tandis que Christian Bégin a été truculent à souhait. Quant à Martin Fontaine, il a été envoûtant à l’extrême. Il danse et se meut avec grande agilité, captive le public et s’empare de la scène comme s’il y était né, y avait grandi et qu’elle lui appartenait toute entière.
J’en profite ici pour ouvrir une parenthèse et signaler qu’hélas, malgré l’absence manifeste de programme écrit, le chef et trois des invités sur quatre n’ont pas jugé bon de mentionner les titres des chansons qu’ils ont interprétées. Seul Christian Bégin s’en est donné la peine. Comment le spectateur est-il sensé s’y retrouver? Parce que les artistes considèrent que ce sont tous des airs connus et que tout spectateur, sans exception, en connaît les titres exacts, les compositeurs et les artistes les ayant popularisés? Oui! Nous reconnaissons la plupart des tubes, mais de là à tous les identifier précisément… Mesdames et messieurs les artistes, de grâce, identifiez vos chansons. Notre mémoire n’est pas aussi infaillible que vous le supposez.
Christian Bégin a poursuivi avec « I’ve Got You Under My Skin », une chanson qu’il a présenté en disant qu’elle s’adresse « à toutes les femmes enceintes ».
Toutes les prestations de Christian ont été sans prétention, teintées d’humour et fort bien reçues par un public gagné d’avance. C’est un auteur, acteur, animateur et maintenant chanteur qui s’investit à fond, pour le plus grand bénéfice de notre divertissement, quelque soit l’habit qu’il endosse.
Puis Marc Hervieux est venu nous bercer d’une enivrante balade, suivi par Alain Dumas qui nous a livré un autre air connu qu’il n’a pas non plus identifié et dont je ne me suis pas rappelé le titre. Malgré ce léger inconvénient, leur prestations ont été aussi impeccables que mémorables.
Martin est revenu nous hypnotiser avec sa langoureuse interprétation de « Georgia On My Mind ». En prime, ce numéro nous a valu un superbe solo de trompette de la part de Jocelyn Couture.
Pour clore cette première partie, les quatre performers nous ont gratifiés de « La Mer » et de « New York, New York ». Leur prestation a été accueillie avec ovation debout et tonnerre d’applaudissements.
En tout début de deuxième partie, le chef Stéphane Laforest, accompagné de La Sinfonia de Lanaudière, nous a surpris en jouant à la clarinette « Memories of You » (musique d’Eubie Blake, rendu populaire par Benny Goodman), morceau qu’il a préalablement dédié à Elaine Marcil, son épouse et premier violon de l’orchestre.
Marc Hervieux a enchaîné avec l’immortel « Sway », suivi de Martin Fontaine avec « Me & Mrs. Jones » qu’il a présenté comme étant le parfait plain après la précédente cha-cha de Marc.
Alain Dumas est revenu ressasser de vieux souvenirs chez de nombreux spectateurs en y allant de « Cry Me a River » qu’il a magnifiquement bien interprété.
Ensuite, La Sinfonia s’en est à nouveau pris à nos cordes sensibles en jouant « Moonlight Serenade », chanson thème de l’orchestre de Glenn Miller, avec Stéphane Laforest qui s’est à nouveau illustré en tant que clarinettiste solo. Si Stéphane a un grand corps, c’est qu’il a beaucoup de talent à contenir.
L’orchestre a aussitôt poursuivi avec l’immortel « In the Mood » que la section des cuivres a rendu avec panache, de façon vibrante et flamboyante.
Marc Hervieux a contrattaqué avec « It’s Not Unusual » rendu immensément populaire par Tom Jones. Marc a pris soin de nous avertir : « Tout le monde se lève debout ou j’arrête ça là ». La foule a obtempéré avec autant de plaisir que d’empressement et « le party a pogné dans place ».
Martin Fontaine a renchéri avec une superbe, mais non identifiée, chanson d’Elvis. Ensuite, l’assistance était encore debout quand il a entonné « Jailhouse Rock », le méga hit d’Elvis « The pelvis » Presley. Il a été rejoint sur scène par ses trois acolytes venus l’accompagner pour danser le rock.
Le quatuor s’est ensuite jeté de tout cœur, et à pleine voix, sur « I Feel Good » rendu si populaire par l’inoubliable James Brown. Les spectateurs étaient tous déchaînés, du moins dans leur tête, et ont servi aux héros de la soirée l’ovation monstre qu’ils méritaient.
Pour terminer, les quatre amigos ont chanté « Save the Last Dance For Me » avant de devoir assumer une méga-ovation debout et un interminable tsunami d’applaudissements.
Ils ont cédé devant la ferveur et la clameur populaires et nous ont offert « My Way » en rappel.
Stéphane, La Sinfonia, Marc et Martin ont livré une performance avec tout le talent, la générosité et l’enthousiasme qu’on leur connaît. Alain et Christian nous ont fortement et agréablement surpris par leur versatilité et leur aise apparente à se glisser avec talent, sans encombre – et avec de très heureux résultats – dans la peau d’un chanteur. Chapeau et félicitations à tous ces artistes méritants et triomphants.
L’ovation debout finale a donc été longue, chaleureuse, bruyante, et sans nul doute teintée de regrets que les deux heures se soient écoulées aussi rapidement.
La série Symphonique Pop des Productions Stéphane Laforest Inc. vous réserve un autre gala des plus prometteurs, qui brisera probablement des records de vente de billets le dimanche 19 août alors que Michel Louvain et le groupe Tocadéo uniront leurs immenses talents pour nous subjuguer à nouveau.
N’hésitez pas à fréquenter le site internet de la Sinfonia de Lanaudière, en cliquant tout simplement ici pour en apprendre davantage sur ce formidable orchestre et pour vous procurer des billets. La Sinfonia est également présente sur Facebook.