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Le quart de finaliste de La Voix 2020 s’affirme en force sur l’espace musical québécois en délivrant son tout premier album de new-country, Soir de quai. Cet album lancé le 12 mai dernier est présenté par l’ADISQ sous son format Rampe de lancement, dont le lancement virtuel se fera le 23 juin.
Francis Degrandpré nous parle de son parcours musical, de ses inspirations, mais surtout de son univers qui est transposé avec brio au sein de ses chansons.
Soir de quai, c’est le miroir du mode de vie de Francis Degrandpré. La chasse, la pêche, les feux de camp à jouer de la guitare et les soirées arrosées entre amis sont des thématiques déployées tout au long des onze morceaux qui composent l’album. L’artiste a mis sur pied un projet aux sonorités vibrantes, rassembleuses, mais surtout qui flamboie par son authenticité.
L’album nous rappelle que les moments du quotidien sont souvent les plus précieux. C’est la proximité avec les autres dans une simplicité rassembleuse et éloquente qui permet réellement d’apprécier la vie.
Ayant appris à jouer de la guitare par lui-même à treize ans, c’est toutefois à vingt ans que le chanteur tombe irrévocablement en amour avec le country. Il se reconnaît non seulement dans cette musicalité accrocheuse et dans la joie que celle-ci lui procure, mais surtout dans les paroles qui dépeignent un univers qui est aussi le sien. Les Brett Young, les Luke Combs et les Morgan Wallen de ce monde deviennent pour lui des sources d’inspiration incontournables qui le guident jusque dans les moindres recoins de l’écriture de Soir de quai.
« Au cégep, j’ai découvert cette veine-là de la musique. Je trouvais que ça me représentait bien, je me voyais là-dedans. Quand j’en jouais à la guitare, je me sentais bien. »
Aidé par ces grands noms du country, mais aussi par son ami Vincent Lemire, le chanteur considère que le charme de la musique n’opère que s’il peut la créer et la partager avec les gens qui lui sont proches, ce qui était parfois un grand défi à surmonter en pleine pandémie.
« Au travers de mes chansons, je parle des choses que j’ai vécues. Là, on ne vivait plus rien. Oui, j’avais du temps pour écrire, mais l’inspiration n’était pas toujours là, parce que je voulais recommencer à vivre des choses. »
Nous venant tout droit des États-Unis, le new-country se chante habituellement en anglais. Après mûre réflexion, le chanteur se lance dans un new-country francophone. En mélangeant « ce son américain et notre belle langue française », Francis Degrandpré apporte une variante à ce genre musical et fait d’une pierre deux coups en le rendant aussi plus accessible au Québec.
« Dans mes chansons, je ne voulais pas avoir un français trop soigné. On voit que je parle un peu le joual, j’utilise mes expressions. C’est vraiment à la bonne franquette. »
À travers la chaleur invitante du français du Québec, c’est vraiment la cordialité caractéristique du chanteur que celui-ci veut mettre en lumière dans ses morceaux, créant une musique toute en sincérité : une musique à son image.
C’est le 12 mai au café culturel de la Chasse-Galerie de Lavaltrie que Francis Degrandpré a lancé Soir de quai. Cet été, on le retrouvera entre autres au Festival Country de Lotbinière, au Festival Soif de Musique de Cowansville et au Festival de la bière de Baie-Comeau. Toutes les dates de spectacles seront sur le Facebook officiel de l’artiste.