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C’était un des retours musicaux les plus attendus de la scène québécoise et traditionnelle. Douze ans après leur dernier album, La Bottine Souriante revient avec Domino!. Sans perdre une once de son influence trad, le groupe souhaite se reconnecter avec son public d’ici et d’ailleurs.
« On est dans l’héritage, la continuation de la musique de La Bottine Souriante », explique David Boulanger, violoneux et porte-parole du groupe, lors de notre rencontre à deux jours de la sortie de Domino!. « C’est sûr que c’est un album qui va faire beaucoup bouger les gens, il est rempli d’énergie et surtout on a eu beaucoup de plaisir à le faire. »
Il explique que le groupe culte, qui fêtait ses 47 ans cette année, comme beaucoup d’autres personnes à ce moment, s’est servi de la pandémie pour réfléchir à l’avenir.
« Au sortir de cette conversation, on en est venu à la conclusion que ce qui nous tentait vraiment, c’était de refaire un album pour pouvoir reconnecter avec notre monde d’un peu partout, d’ici et d’ailleurs », continue-t-il. La petite annecdote, c'est que cette volonté de se reconnecter s'exprime aussi directement sur la pochette de l'album sur laquelle ce sont des fans qui la composent.
Les onze membres actuels de La Bottine (Mathieu Gagné, Olivier Salazar, Éric Beaudry, Louis-Simon Lemieux, David Boulanger, Jean-François Branchaud, Jean Fréchette, Robert "Bob" Ellis, André Verreault, Jocelyn Lapointe et Sandy Silva), ont commencé à travailler musicalement sur le projet il y a deux ans.
C’est Éric Beaudry, guitariste et chanteur, qui amène l’idée de départ en présentant Le Bal chez Jos Brûlé de Tex Lecor, chanson datant de 1963. « Ça fait longtemps qu’il avait la pièce en tête, il se disait que ça pourrait être intéressant de faire ça avec La Bottine, et ça a été comme une espèce de pièce qui a eu un effet d’entraînement ».
Pour lui, cette chanson les a inspirés à se mettre au travail et à monter d’autres pièces dans la même ambiance, toujours dans l’idée des pièces de musiques traditionnelles québécoises.
Sur l’album composé de 11 chansons, on retrouve également Pour oublier, de Gilles Vigneault, elle aussi apportée par Éric Beaudry. « Elle a le débit et une esthétique de chanson traditionnelle […] C’est de la haute voltige d’être capable de dire autant de mots en si peu de temps. À travers tout ça c’est une pièce qui nous parle beaucoup, elle est très identitaire. »
De son côté, la pièce coup de cœur de l’artiste est Tralala, qui inclut d’ailleurs une de ses compositions instrumentales : « je me demandais toujours avec qui je pourrais la jouer et finalement c’est avec La Bottine donc ça me fait bien plaisir. »
Dans Domino!, apprêtez-vous à retrouver différents types de pièces avec différentes ambiances, mais pour le violoneux, « c’est plus une question de son, de la texture instrumentale, l’intensité dans l’interprétation des pièces, on se promène à plusieurs endroits. », des pièces différentes qui peuvent s’expliquer par le départ et l’arrivée de musiciens, qui apportent avec eux d’autres influences et d’autres styles.
« Ça part toujours d’un désir d’un noyau de traditionnel, des chansons à répondre, des airs à danser, et à ça vient se greffer quelques pièces instrumentales que nous sommes allées chercher avec des collaborateurs internationaux, des gens qu’on respecte beaucoup ».
Il cite par exemple l’accordéoniste irlandaise Sharon Shannon, l’accordéoniste italien Riccardo Tesi et d’Erik Rydvall joueur de nyckelharpa, un instrument originaire de suède. « On voulait reconnecter aussi avec le public d’ailleurs qui nous a suivis depuis très longtemps. »
« C’est de la musique qui est en son cœur festive, mais où on retrouve des histoires des fois plus sérieuses, des mélodies plus envoûtantes », explique-t-il. « On veut continuer à faire évoluer La Bottine en se souvenant d’où elle vient, d’honorer le legs que les musiciens d’avant ont laissé et de continuer à faire rouler cette roue-là au mieux. »
Et quand on évoque les défis auxquels le groupe doit faire face, David Boulanger pense qu’ils ont toujours été les mêmes. « La seule différence c’est que les gens nous connaissent un peu plus. Il ne faut pas prendre les choses pour acquises, il faut être capable de retrouver le public, d’être encore pertinent et de continuer à faire de la musique de qualité. »
Domino! sera officiellement lancé le 1er décembre prochain au Club Soda. Selon le violoneux, « Ça va être un très gros party, ça va être un gros retour sur scène à Montréal […] on est très excité de retrouver les gens en personnes et de pouvoir vivre toute cette énergie-là ensemble. ». Il ajoute également qu’il n’y a rien de mieux que de faire de la musique, de l’art vivant, de retrouver un public et de le regarder dans les yeux.
Attendez-vous alors à découvrir la quasi-totalité des nouvelles pièces qui seront bien évidemment accompagnées des plus grands classiques de La Bottine.
Domino! est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes. Pour accéder à la billetterie pour le concert du 1er décembre au Club Soda, cliquez ici. Le groupe offrira également des concerts dans d’autres villes comme Sherbrooke, Laval, Québec et Saint-Georges. Bonne écoute !
Le saviez-vous ? Le nom de l'album renvoie à ses influences trad jusqu'au bout : « Dans les danses trad, quand on est sur la dernière figure de danse, souvent un swing, le câlleur va dire Domino! pour indiquer que la danse se termine. »