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Le poète et slameur YAO revient avec Kintsugi, un nouveau projet démontrant - une fois de plus - le talent d’écriture de l’artiste. Puissant et sensible, cet album présenté par l’ADISQ sera à l’affiche de son format Rampe de lancement le 16 juin. Entre ses influences musicales, son processus d’écriture et ses sources d'inspiration, l'interprète nous en dit plus sur son univers musical unique.
Directement inspiré de cet art traditionnel japonais consistant à réparer de la poterie brisée avec des métaux précieux, YAO explore la douleur et pose des mots sur ces émotions fortes, particulièrement exacerbées ces dernières années. Loin d’être dans le fatalisme, l’artiste veut au contraire aborder les perspectives de reconstruction se présentant à chacun de nous, malgré les difficultés:
« Toute adversité digne de ce nom commence par nous mettre en milles morceaux. [...] Une fois qu’on est en milles morceaux, on a le choix de se reconstruire ou de rester en milles morceaux. Et même d’accepter que dans cette reconstruction, il se peut que ça crée une meilleure ou une pire version de soi. »
L’album, qu’il décrit comme « un kitsungi de l’homme », transmet ainsi un horizon de résilience, avec une palette de 11 morceaux comme autant « d’états d’âme » à la fois personnels et universels. Un projet thérapeutique donc, mais qui lui permet aussi de rompre l’isolement et de faire lien avec le public:
« Je suis introspectif tout simplement pour mieux rejoindre l’autre. [...] On oublie souvent que ce qui fait le collectif, c’est l’individu: c’est l’ensemble de nos individualités qui fait le collectif. »
C’est depuis son enfance que YAO est animé par le pouvoir des mots: des concours oratoires à l’atelier de rap qui le révèle à ses 14 ans, puis à ses études au Centre d’excellence artistique de l'Ontario, il travaille et perfectionne son sens de la formule tout en puisant dans un milieu culturel et musical très éclectique. Fidèle à l’art du slam, Kintsugi reste aussi proche de son univers soul et funk avec plus de sonorités afro cependant: un retour aux sources que l’artiste explique par un besoin d’introspection.
« Lorsqu’on vit des situations difficiles, notre premier réflexe c’est de se tourner vers ce qu’on connaît: nos habitudes, nos valeurs, les connaissances que nous ont inculquées nos parents. »
Parmi ses influences musicales, ce sont - sans grande surprise - de grands noms du rap français qui l’ont marqué: Oxmo Puccino, Abd Al Malik et surtout MC Solaar, qu’il apprécie « pour ses mots, pour sa prose, sa poésie et aussi la longévité de sa carrière ». Entouré de la même équipe depuis 2012, YAO accorde une grande importance à l’aspect social et rassembleur de l’art.
« Pour moi, l’art est un outil de changement social. On a besoin d’art pour vivre. L’art c’est un reflet de notre société aussi, de notre situation. »
C’est le 12 mai au Centre National des Arts d’Ottawa que YAO a décidé de faire la captation de son concert de lancement, une première diffusée le 16 juin sur la Rampe de lancement de l’ADISQ. Certaines dates de la tournée prévue dans les prochains mois ont déjà été annoncées sur le site de l’artiste.
La division Rampe de lancement de Palmarès ADISQ a pour mission d’offrir davantage de visibilité aux nouveaux artistes en facilitant l’accès à leur nouvel album.