Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
Ce samedi 1er décembre, le Théâtre St-Denis 1 a accueilli Il Divo, un quatuor de chanteurs mondialement connu. Le plafond de l’établissement a failli être soulevé par une éruption non pas volcanique mais sonore, provenant d’un système de son survolté et d’applaudissements débridés. Les quatre super-héros ont brillé, cartonné, triomphé devant une salle comble visiblement gagnée d’avance.
Le groupe – réunissant l’Espagnol Carlos Marin, le Suisse Urs Bühler, le Français Sébastien Izambard et l’Américain David Miller – célèbre présentement sa 15e année d’existence ainsi que le lancement de Timeless, son 7e CD en carrière.
Il Divo est une grosse machine performante et bien huilée, tournant à plein régime et carburant au succès, aux applaudissements et aux ovations debout. À ce jour, il a vendu 30 millions d’albums et peut s’enorgueillir d’avoir obtenu 160 certifications – or et platine – dans 33 pays.
Le quatuor est parfois présenté comme étant composé de quatre ténors. Mon oreille éduquée aux voix d’opéra m’a rapidement révélé que seulement deux des chanteurs peuvent aspirer à ce titre, les deux autres étant indéniablement des barytons.
Lors de cette soirée, l’arrangement scénique paraissait aussi imposant que surchargé. En fond de scène, il y avait un écran géant surélevé ainsi qu’un beaucoup plus petit placé immédiatement en dessous. On y a vu défiler presque constamment de magnifiques images et vidéos contextuelles qui ont merveilleusement contribué à enrichir l’ambiance et l’aspect visuel du spectacle.
De part et d’autre du grand écran, un escalier menait de la scène à une plateforme située à la base de l’écran. En plus des quatre performers, les planches devaient également accommoder un orchestre composé de quatorze musiciens, en plus de fréquemment accueillir – pour notre plus grand plaisir – quatre très ravissantes danseuses et deux athlétiques danseurs. Les innombrables projecteurs nous en ont mis plein la vue, au sens propre comme au sens figuré.
Côté répertoire, le groupe ratisse très large. Ça va de l’opéra jusqu’à Elvis, en passant par Céline Dion et la musique de film. Si, en musique, les chanteurs n’ont pas inventé le genre crossover (ou chiasmatypie, en français), ils en sont néanmoins de très bons représentants.
Crédit photo : Site internet d’Il Divo
Le récital a commencé avec deux chansons espagnoles vraisemblablement tirées de l’album Timeless, puis le quatuor a enchaîné avec une version italienne de la chanson thème du film Titanic.
Ensuite, l’opération charme s’est poursuivie avec les tubes suivants :
Ces affables chanteurs se sont exprimés en français et en anglais tout en recourant régulièrement à l’humour et à l’autodérision. Toutes les interventions en français ont été fort appréciées et chaleureusement reçues. La salle a répondu au quart de tour à chacune de leurs sollicitations.
Durant ce récital de deux heures bien comptées, ils nous ont également offert, entre autres :
Il y a eu une seconde incursion dans le monde de l’opéra quand le ténor David Miller s’est attaqué au redoutable aria « Recitar!... Vesti la giubba » de l’opéra I pagliacci de Leoncavallo. Il a certainement comblé une majorité de ses fans puisque sa prestation lui a valu une ovation debout spontanée.
À mon humble avis, qui n’engage que moi, la soirée aurait été plus agréable si le son avait été moins assourdissant. En effet, les voix étaient systématiquement enterrées par la musique et la réverbération, et elles se fondaient en une bouillie sonore indistincte lorsque les chanteurs terminaient leurs chansons en chœur et avec ardeur… suramplifiée!
En règle générale, j’essaie d’éviter les surenchères de décibels afin de préserver mon acuité auditive. Mais si j’en juge par la réaction de la foule, mon avis n’a pas été partagé par une majorité de spectateurs puisqu’Il Divo a été applaudi à tout rompre et que les fans en redemandaient. Il a assurément son créneau et une multitude de supporteurs qui ne reculent pas devant un volume sonore intimidant.
En conclusion, ce concert a indéniablement remporté un vif succès grâce à des performers déjà immensément populaires qui s’investissent et se donnent totalement. Vous pouvez en apprendre davantage sur eux et consulter le calendrier de leurs prochains spectacles en suivant ce lien menant à leur site internet.