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C’est dans un Astral plein à craquer et bouillonnant qu’avait lieu le spectacle mettant en vedette le trio new-yorkais Too Many Zooz, dont la première partie était assurée par la formation canadienne Five Alarm Funk. Véritable messe de la festivité, cette soirée du 7 mars aura laissé la foule trempée et rassasiée, après plus de trois heures de rythmes effrénés et transcendants.
« May The Funk Be With You »
Il n’aura fallu qu’une fraction de seconde pour comprendre de quel bois se chauffaient les huit joyeux lurons derrière le nom Five Alarm Funk, qui présentent depuis plus d’une décennie des prestations explosives, aussi bien musicalement que visuellement parlant. En bref, ce n’est pas le carburant qui leur manque. C’est ainsi qu’on retrouvait les fans de la formation piétinant le plancher et sautant au rythme des percussions dès le tout premier morceau de cette première partie, qui se sera étirée pendant une généreuse heure et durant laquelle les musiciens ne se seront accordé aucun répit. Il faut dire que même pour les non-initiés, il était difficile de résister à l’énergie contagieuse que propage Five Alarm Funk à travers sa musique, nichée quelque part entre le gypsy rock, l’afrofunk, le latin, le ska, le punk et même le métal. Un son unique et saturé au maximum, dans lequel on retrouvait les rythmes percutants et la voix éraillée du leader et batteur du groupe, Tayo Branston, dont la performance aux percussions était complétée par l’unique Tom Towers aux congas ainsi que par l’acolyte Valentine derrière ses timbales bien percutantes. L’ensemble était également caractérisé par les sonorités psyché rock de deux guitares, une basse ultra groovy et la puissance de la section des cuivres, dans laquelle le saxophone s’alliait à la trompette.
Fort de pas moins de sept albums en carrière, le groupe – dont l’ADN se retrouve tout de même sur scène – n’a ainsi fait qu’une bouchée de son auditoire, balançant les uns à la suite des autres ses succès tels que « Wash Your Face » et « We All Scream », dans un jam qui semblait n’avoir ni début ni fin. C’était d’ailleurs l'unique occasion de voir les membres de la formation jouer sur une scène québécoise, lancer des requins et danser frénétiquement, le tout en enfilant leurs plus beaux habits – banane, hockeyeur et astronaute –, avant que la formation reprenne la route aujourd’hui pour poursuivre une énième tournée canadienne.
Too Many Zooz: une performance à couper le souffle
Lorsqu’on fait suite à la tempête Five Alarm Funk, l’énergie a intérêt à être au rendez-vous. Fort heureusement, elle y était, contenue dans ce puissant trio composé de Leo Pellegrino au saxophone baryton, David « King of Sludge » aux percussions et Matt Doe à la trompette, qui forment à eux seuls la formation Too Many Zooz. Forte de son excellente réputation, c’est sans difficulté que celle-ci aura d’ailleurs su remplir l’Astral. Il faut dire que les musiciens entretiennent leur notoriété depuis leurs tout débuts dans les souterrains du métro de New York.
Bien que le collectif en soit arrivé à se produire au niveau international, après avoir entre autres été propulsé par les vidéos devenues virales de ses prestations dans le métro, la formule musicale qu’il présente reste très simple... mais toujours dangereusement efficace. Les musiciens définissent eux-mêmes leur son comme du « brass house », bien que celui-ci rassemble également des influences jazz, afro-cubaines, funk, et EDM. Somme toute, la signature musicale de Too Many Zooz est unique et redoutablement entraînante, rendant presque invraisemblable le fait qu’il n’y ait que trois musiciens derrière celle-ci. On les aurait crus dix sur scène, alors qu’ils se démenaient comme des fous, enchaînant les pièces à un rythme fulgurant et ayant à peine le loisir de reprendre leur souffle entre elles – si précieux pourtant pour deux de ses musiciens aux cuivres! Et c’est sans mentionner l’âme de « bête de scène » dont a fait preuve le saxophoniste au look excentrique Léo P, parvenant à danser fougueusement alors qu’il continuait de souffler sans relâche dans un instrument qui, on le sait, nécessite de grandes capacités physiques. Impressionnant.
C’est ainsi que cette prestation, également marquée par un surprenant jeu de percussions et de notes de trompette perçantes et bien maîtrisées, s’est échelonnée sur pas moins de deux heures, durant lesquelles la foule semblait en transe, incapable d’arrêter de s’agiter à l’écoute et à la vue de cette formation au talent brut et – littéralement – inépuisable. Comme si ce n’était pas suffisant, Léo P aura même profité de la fin du concert pour s’aventurer dans la foule, question de partager sa session de danse-saxophone avec les spectateurs – plutôt ravis de cette incursion à leurs côtés – et de terminer le spectacle en beauté.
Pour vous assurer de ne pas manquer l’une de ces deux formations hautes en couleur lors de l’un de leurs prochains passages au Québec, rendez-vous sur leur site respectif, soit fivealarmfunk.com et toomanyzooz.com