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Vendredi 30 juin, la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts a accueilli pas moins de quatre figures légendaires nord-américaines de l’histoire du blues, pour célébrer la troisième journée du Festival International de Jazz de Montréal.
Le blues ambré de Steve Hill & Matt Andersen
En ouverture, le duo incontournable des « bayous du Nord » a accordé ses guitares acoustiques pour nous faire vibrer au son d’un blues démentiel. Steve Hill et Matt Andersen ont plusieurs points communs et pas des moindres : ils sont Canadiens et récipiendaires de prix prestigieux, dont le prix Maple Blues.
Le blues man de Trois-Rivières, aussi connu pour ses qualités d’homme-orchestre, c’est Steve Hill. On reconnait tout de suite la gestuelle nerveuse de ce virtuose de la guitare. Matt Andersen, de son côté, a vu son album Weightless de 2014 être nominé pour le prix Juno de l’album de musique roots et traditionnelle de l’année. On repère vite la voix soul du musicien, sortie de son large coffre, tout comme ses influences country et sa présence inégalable sur scène qui a déclenché une standing ovation dès le premier morceau. Les deux artistes canadiens ont finalement hanté la salle au son de « Devil’s bride », confirmant encore une fois leur incomparable talent.
Un Prix B.B. King du meilleur talent blues pour Charlie Musselwhite
« Il a sorti son premier album il y a 50 ans et il est l’harmoniciste qui a fondé la façon de jouer de l’harmonica dans le blues » furent les mots de Laurent Saulnier, vice-président à la Programmation, pour présenter Charlie Musselwhite, honoré du prix B.B. King.
Célébré pour son talent et sa carrière exceptionnelle auprès des plus grands de l’histoire du blues dont Muddy Waters, Big Walter Horton, Big Joe Williams, John Lee Hooker, Howlin’ Wolf ou plus récemment Ben Harper, ce vétéran du blues âgé de 73 ans s’est encore une fois imposé comme une légende en capturant du bout des lèvres l’essence du blues des années 1960. Avec sa mallette bariolée remplie d’harmonicas face à lui, il a enchaîné, entre autres, les classiques « Bad boy », « Roll your money maker », « You know it ain’t right », et le magnifique « Christo redentor ». Accompagné par le jeune Matthew Stubbs à la guitare électrique, Musselwhite a engagé tout au long du concert un duo vibrant.
Musselwhite a finalement délivré un touchant récit de son enfance dans le Mississippi et de son voyage vers Memphis puis Chicago, à l’âge de 18 ans, avec rien dans les poches ou presque. C’est ce déracinement qu’évoque non sans bonhomie le morceau « Stranger in a Strange Land » avec lequel il a conclu le show. « Le blues a ceci de beau qu’il vous motive dans les bons moments et vous réconforte dans les mauvais moments », tel est le leitmotiv de Musselwhite.
Buddy Guy, la légende du blues
Non loin derrière son proche ami Musselwhite, c’est au tour de la légende Georges « Buddy » Guy de nous accompagner sur les sentiers marécageux du blues, débutant le show par le célèbre morceau « Damn Right, I've Got the Blues ». Depuis sa première venue à Montréal en 1967, Buddy se sent dans la ville « comme à la maison ». Du haut de ses 80 ans, il instaure avec le public une complicité teintée d’humour : guitare dans le dos, guitare entre les dents, il gratte même les cordes avec une serviette et une baguette de batterie! Il joue au virtuose et multiplie ainsi les classiques. De Muddy Waters à Eric Clapton, Ray Charles, Marvin Gaye et Jimi Hendrix, il veut nous partager sa passion dévorante. Il interprète aussi ses propres chansons, « Sandy » ou encore « Someone else steppin' in », pendant lequel il sillonne les deux contre-allées de la salle Wilfried Pelletier, à la rencontre de fans fascinés par son charisme. En quittant la salle, pour sur « I’ve got the blues »!
Pour tout savoir du reste de la programmation du Festival International de Jazz de Montréal 2017, cliquez ici.