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Le qualificatif « immersif » est très à la mode par les temps qui courent pour décrire de nombreuses expériences multidisciplinaires, si bien qu’il est devenu difficile d’établir ce qui constitue une réelle immersion. Cela peut dépendre de plusieurs facteurs, bien entendu, et c’est dans l’ère du temps d’avoir les moyens technologiques pour solliciter plusieurs sens à la fois, mais force est d’admettre que l’idée même de l’immersion semble avoir le dos large. Tout ça pour dire qu’Écosytème, le film en projection à la Satosphère de la Société des Arts Technologiques (SAT) jusqu’au 24 novembre, peut amplement se targuer de mériter son étiquette d’ « expérience immersive », parce que ce n’est pas de la frime.
Déjà en entrant dans la Satosphère pour se coucher sur l’un des poufs soigneusement éparpillés sous le dôme, on comprend que l’on s’apprête à faire un petit voyage. La brochure décrit le film de 37 minutes comme « une plongée dans l’univers méconnu du paysage sonore sous-marin ». C’est vrai après tout qu’on ne connaît généralement pas grand-chose des bruits que l’on peut entendre sous l’eau, principalement parce que si vous n’êtes pas une personne adepte de plongée, vous y passez probablement très peu de temps.
Viens le temps des premières images. En rafale: une première plongée douce dans ce qui nous semble être une sorte de scaphandre, de la pluie apaisante et hypnotisante, une exploration au fond des abysses, des captures lumineuses par ce qui semble être une sorte de vaisseau extraterrestre et encore plus d’exploration, cette fois de textures qui peuvent rappeler celles des oursins. Et ça, c’est simplement une humble interprétation des images qui étaient projetées devant nos yeux, parce que si on ajoute l’univers sonore proposé par le producteur de musique électronique Maxime Dangles, c’est pratiquement indéfinissable.
Lorsque les lumières s’éteignent, à la toute fin, on se sent dans la peau d’une coquille Saint-Jacques.
Ce projet est le résultat d’une résidence hors du commun et d’une collaboration de plusieurs années entre Maxime Dangles et un groupe de scientifiques étudiant les impacts du son sur l’écosystème marin. À quel point les activités humaines telles que la pêche et le transport sont-elles perturbatrices? C’est en les accompagnant dans leurs recherches et leurs travaux que Dangles est parvenu à créer un narratif sonore à partir de ce que ces résultats lui inspiraient. Attention, il s’agit bien ici d’un narratif sonore, car pour reprendre ses mots à lui: « Ce n’est pas de la musique ».
C’est à la SAT qu’il a pu mettre la touche finale de cette expérience sonore avec l’aide de l’artiste visuel Dylan Cote. L’apport de ce dernier est formidable, car tout comme Maxime avec les sons, il a su conserver une perspective mystérieuse et abstraite des fonds marins sans tomber dans le cliché facile. Il n’est jamais tout à fait clair de ce que l’on voit ou de ce que l’on entend, mais c’est immersif et ça nourrit grandement l’imaginaire.
Écosystème est présenté jusqu’au 24 novembre à la Satosphère de la Société des Arts Technologiques (SAT). Les séances ont lieu du mardi au samedi à 20h30. Pour vous procurer des billets, c’est ici.