Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Profitez d'invitations gratuites et de rabais exceptionnels!
Vous êtes un passionné de spectacles...
Vous aimez faire découvrir à votre entourage des nouveautés ou des artistes...
Inscrivez-vous maintenant, c'est gratuit!
En soirée du samedi 7 décembre, au Théâtre Mirella et Lino Saputo du Centre Leonardo da Vinci, l’Orchestre d’Harmonie Leonardo Da Vinci (OHLDV) célébrait sa 35e année d’existence en offrant Concert Cosmos qui nous invitait « à voyager parmi les étoiles à travers une soirée musicale inoubliable avec tous les musiciens et sous-groupes de l’OHLDV. »
Originalement un petit groupe de musique de chambre, l’orchestre a été fondé en 1989 sous l’appellation d’Ensemble philharmonique de Montréal-Nord (EPMN). Au fil des ans il a pris du gallon et a considérablement augmenté le nombre de ses musiciens. En 2007, il a changé son nom pour Orchestre d’Harmonie Leonardo Da Vinci après avoir développé un partenariat avec le Centre Leonardo Da Vinci qui lui a offert résidence permanente.
Composé de « musiciens amateurs » animés d’un « idéal musical digne d’un ensemble professionnel », L’OHLDV est d’abord et avant tout un orchestre à vent qui, à ce titre, réunit de nombreux cuivres, plus piano, deux guitares basses et percussion (xylophone et batterie). Il se divise, au besoin, en sous-groupes satellitaires respectivement nommés : le Combo Jazz, le Quatuor de clarinettes, le Big Band (dirigé par le saxophoniste Daniel Diaz), le Grand Orchestre (dirigé par Pierre Thibault) et les Chambristes (dirigés par le clarinettiste Éric Hovington).
En ses propres termes je le laisse préciser sa spécificité : « Si l’orchestre se distingue dans le milieu, c’est par son sens communautaire et son ouverture aux musiciens de tous âges, de toutes les classes sociales qui viennent jouer, partager, évoluer dans leur passion commune. Impliqué dans la communauté, l’OHLDV se démarque par des concerts bénéfices tels qu’Abruzzo, Haïti, Lac Mégantic, Le club des petits déjeuners, La croix rouge, l’Hôpital Ste-Justine et par d’autres évènements bénéfices. »
Dès 18 h 30, dans le grand hall, le très efficace Combo Jazz (composé de 4 musiciens) offrait l’apéritif… musical visant à mettre de « l’ambiance à la soirée » durant quelque 45 minutes avant que ne débute le concert à 19 h 30.
Ambitieux programme d’une duré totale de 2 h 30 incluant un entracte de 20 minutes, le tout animé par le disert et volubile maître de cérémonie Stéphane Verdier, qui n’a certes pas été avare de commentaires — parsemés d’allusions et références au cosmos, aux planètes, aux étoiles, etc. — durant ses présentations.
Le début de la 1re partie a été assuré par le sympathique Quatuor de clarinettes qui a interprété cinq pièces intitulées Moon River (Henry Mancini), Moonglade, Dance of the Lunatics (Thomas Allen), Moonlight Sonata (Beethoven) et Moonlight Serenade (Glenn Miller). Entrée en matière quelque peu longuette et peu spectaculaire, à mon humble avis qui n’engage que moi. Mais il me faut avouer que j’apprécie surtout les grandes formations.
Le percutant Big Band (une quinzaine de musiciens) a pris la relève avec Solar (Chuck Wayne et Miles Davis), How high the moon (Morgan Lewis) et Moondance (Van Morrison). Nous en avons eu plein les oreilles.
Les Chambristes (environ 25 musiciens) nous ont allégrement amenés à l’entracte avec Mario Galaxy, un montage d’environ 12 minutes qui m’a laissé plutôt de glace, étant donné que je ne suis résolument pas un adepte des jeux vidéo et de leurs musiques. Mais c’était bien ficelé et l’ensemble de la foule a apparemment apprécié.
Durant tout le concert, il a été fait usage constant d’un écran géant, situé à l’arrière-scène, sur lequel ont défilé de magnifiques et grandioses photos ainsi que des séquences vidéo contextuelles, pertinentes et évocatrices, et notamment des images prises par le télescope spatial Hubble projetées durant Open Space en 2e partie.
La 2e partie a été entièrement assurée par le Grand Orchestre — qui, en cette occasion, réunissait une quarantaine de musiciens — dirigé par le chef et directeur musical Pierre Thibault « réputé pour son énergie, sa technique d’une extrême précision et son style passionné, émouvant et profondément engagé. »
Étant friand de cuivres et d’instruments à vent en général, j’ai été copieusement servi par le spectaculaire Grand Orchestre qui a grandiosement débuté avec Also Sprach Zarathustra (Richard Strauss) et a enchaîné avec Children of Gaia (David Gueringer), Open Space (Benjamin Boretz), Apollo 13 (James Horner), Star Trek (Michael Giacchino), Doctor Who (Murray Gold), ainsi que « Mars et Jupiter » (Les Planètes de Gustav Holst). Toutes de mémorables prestations et quelques vers d’oreille qui nous ont ainsi été offerts par ces valeureux musiciens.
Pour Doctor Who le Grand Orchestre accueillait la théréministe Caroline MacLeay, qui nous a gratifiés d’une planante démonstration de thérémine, cet étrange instrument de musique électronique inventé en 1920 par l’ingénieur russe Lev Sergueïevitch Termen, aussi appelé Léon Thérémine. Apprenez-en davantage sur cet instrument, que l’on joue sans le toucher, en suivant ce lien internet.
Le très dynamique et polyvalent OHLDV - qui nous a servi un mémorable concert - vous invite à fréquenter sa page Facebook et son site internet pour notamment consulter son calendrier des évènements à venir et vous procurer des billets. Il en va de même pour le Centre Leonard Da Vinci, qui a une offre de spectacles variée et relevée et qui vous donne rendez-vous sur sa page Facebook et son site internet.