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Il est, dans la vie, des hasards qui n'en sont pas, mais qui engendrent, pour notre plus grand bonheur, une cascade de bienfaits et une roulade d'accords parfaits qui nous laissent... pantois d'ébriété musicale.
C'est ce qui arriva lorsque, en 1951, notre grand chantre Félix Leclerc, venu pour la première fois à Paris y chanter nos grands et majestueux espaces québécois, rencontra, par le plus fortuit des « hasards- qui-n'en-sont-pas » le non moins grand et talentueux guitariste belge de jazz manouche, Django Reinhardt. Dans sa chambre d'hôtel contiguë à celle de Reinhardt, Félix dit à sa femme : « Y a un gars, à côté, qui m'empêche de dormir, mais qu'est-ce qu'il joue bien! » Une amitié venait de naître. Mais personne ne s'attendait alors à la venue d'un rejeton...
Quelque soixante ans plus tard naissait, de la rencontre entre ces deux grandes planètes du Verbe et de la Musique, un superbe rayon de lune argenté, nommé « Entre Félix et Django ». Cet espace poétique unique, imaginé et créé par le talentueux groupe de musique de jazz manouche, Christine Tassan et les Imposteures, réunit, sous forme de chansons et de mélodies uniques, l'univers de Félix Leclerc et celui de Django Reinhardt, créateur du jazz manouche. C'est sous les archets des quatre talentueuses musiciennes du groupe que nous est révélé ce spectacle inédit, au Théâtre Outremont, les 4 et 5 novembre.
Le groupe Christine Tassan et les Imposteures, groupe-phare de musique de jazz manouche, formé de 4 jeunes femmes musiciennes extrêmement talentueuses, est né il y a une quinzaine d'années, sous l'impulsion de Christine Tassan, guitariste virtuose, directrice musicale, compositrice et pôle rassembleur du groupe. Le jazz manouche, interprété à l'aide des 4 instruments de base que sont la guitare acoustique (de type Selmer), le violon et la contrebasse, a la particularité d'être particulièrement joyeux et entraînant, et de requérir de ses musiciennes une extrême virtuosité, pour déployer les longs et brillants solos de chacune d'elles. C'est donc fortes d'une très grande maîtrise de leur instrument propre que Christine Tassan (guitariste solo et voix), Martine Gaumont (violoniste et voix), Blanche Baillargeon (contrebassiste et arrangeure) et Lise-Anne Ross (guitariste rythmique et voix) marient leur immense talent, leur gaieté contagieuse et leur humour savoureux pour nous offrir des pièces issues d'un territoire inexploré jusque-là : celui de leur imagination....
Qui eût cru, en effet, que de cette rencontre entre Félix Leclerc et Django Reinhardt, naîtrait, quelque soixante ans plus tard, un superbe spectacle nommé « Entre Félix et Django », issu de la plus pure imagination de ces quatre folles « Imposteures »? Cette douce folie, qui a eu l'audace de marier les grands espaces de notre immense poète québécois à ceux des longues et belles landes tziganes de Reinhardt, a donné, samedi soir, au Petit Outremont, un rond de danse et de joie pour la tête et les oreilles des spectateurs... Il était difficile, en effet, de se retenir de danser, mais nos têtes et nos cœurs l'ont fait, à travers nos rires et nos battements de mains spontanés...
Ces tricoteuses de la magie avaient inséré, dans leur long chandail musical, des brins d'or des textes de Félix Leclerc, que nous retrouvions avec plaisir, par petits bouts, par petites éclaircies, au détour d'un long solo de guitare ou d'un rond-point inattendu de chromatiques et de contrepoints. Nous nous perdions ensuite à nouveau dans les immenses steppes de l'Europe de l'Est et dans les chants enjôleurs des Tziganes au coin du feu... Puis, le fil d'or réapparaissait - souvent bien caché dans le chandail- pour disparaître aussitôt, jouant ainsi à cache-cache avec nos souvenirs mélodiques.... Au moment où nous l'abandonnions à nouveau, pour nous soûler des rythmes endiablés des danses tziganes, il réapparaissait, plus fort, plus défini, plus net que jamais, sous forme de ligne musicale affirmée et bien reconnaissable. C'est alors que nous retrouvions, avec une joie non dissimulée, ces mots - nos mots - ces textes et ces mélodies qui nous ont tant bercés - et toujours enchantés - et qui forment maintenant l' ADN de notre collectivité québécoise. « Notre sentier... près du bouleau... », « Moi, mes souliers... », « Le tour de l'Île... », « Le p'tit bonheur... », « Le bal », « L'hymne au printemps »...
Toutes ces chansons de notre beau et grand Québec, insérées dans les paysages lyriques rouges et ocres des steppes de l'Europe de l'Est des ancêtres du grand Reinhardt, forment un très heureux mariage!
Quelle belle et savoureuse nouvelle langue qu'ont créée ces chevalières de la poésie et du jazz manouche!
Consultez les prochaines dates de la tournée du spectacle Entre Félix et Djando, du groupe de jazz manouche Christine Tassan et les imposteures ici.