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C’est au Club Soda hier que se tenait une des dernières représentations de Bears of Legend, augurant ainsi la fin d’une belle et longue tournée pour Ghostwritten Chronicles, qui s’est même étirée jusqu’à d’autres continents. Hier, la salle était comble, les fans du septuor aux effluves théâtrales s’étant rassemblés pour goûter une dernière fois aux fameuses légendes issues de l’univers propre au groupe.
« Shyre »
En ouverture, on a pu se délecter avec « Shyre », un groupe montréalais indie pop aux influences jazz, porté par Sarah Rossy, qui nous a offert une prestation vaporeuse, fluide, magnifique. Ses acolytes (Natalie Yergatian à la batterie, Jonathan Arsenault à la basse, Fred Michaud et Victor De Coninck aux violons) ont aussi contribué à hausser la barre en termes de qualité; que ce soit de par leur complicité, leur présence ou la maîtrise de leurs instruments. La simplicité et l’originalité des chansons, la mise en scène, et la voix douce, juste et profonde de la chanteuse n’ont pas laissé le public de glace. La formation s’est fait plaisir (en nous faisant un cadeau par le fait-même) en interprétant « Full Circle » de Half Moon Run, groupe dont elle nous confie être fervente « fan ».
« Hop À La Mer »
Dès leur entrée sur scène, on a pu sentir que la foule était déjà conquise, remplie de « fans ». En effet, à la demande de Claudine Roy, la pianiste et chanteuse, on a appris que plus de la moitié du public avait déjà vu le show au moins une fois. Les premières notes à peine lancées, donc, nous nous sommes vus transportés dans un univers mystérieux; peut-être sur un bateau… dans une contrée lointaine….qui sait? Ça sentait presque l’air salin. De chansons en chansons, on s’est laissés voguer sur les mélodies mélancoliques et les histoires racontées en métaphores par la belle voix affirmée du chanteur David Lavergne. Nous, on s’est laissés « flotter », on avait confiance.
« Bears of legend » a plus d’un spectacle dans son baluchon. La complicité des membres, la facilité d’exécution et le plaisir ont été au rendez-vous sur scène. Bien que la mise en scène et les arrangements connotaient d’une certaine stylistique théâtrale, les membres sont restés eux-mêmes sur scène. Le chanteur nous a même confié, à plusieurs reprises, des anecdotes personnelles. Par exemple, il nous a raconté avec amour que c’est l’arrivée de sa fille qui lui a permis de briser le syndrome de la page blanche dont il a souffert pour écrire Ghostwritten Chronicles. « Ce n’est pas seulement un bébé qui est sorti de ma blonde…c’est aussi un album », a-t-il lancé à la foule. Secondé dans ses interventions avec le public par sa complice Claudine, les autres musiciens sont restés présents mais mystérieux.
Comme les membres de la formation sont tous des multi-instrumentistes aguerris, il était plaisant pour les yeux et les oreilles de voir, par exemple, Jacinthe Morand passer de l’accordéon au glockenspiel, du block au tambourin… Personnellement, je trouve que les moments ou les musiciens unissaient leurs voix dans de jolis chœurs vocaux étaient particulièrement efficaces. Vers la fin du spectacle, le groupe nous a gâtés en nous offrant une chanson qu’ils considèrent comme un peu différente de leur matériel original. La pianiste chanteuse, sous le sceau de la confidence, nous a avoué qu’ils étaient passablement sous l’influence de l’alcool lorsque …« The Forrest Guide » est née. Son titre est par ailleurs inspiré du fait qu’ils soient ce jour-là sortis de leur studio où ils étouffaient pour aller dans le bois… chargés de beaucoup de provisions de bières. Finalement, la chanson « When I Saved You From The Sea » a fait valser nos cœurs, avec sa douceur et sa nostalgie dignes d’un autre temps.
Une superbe performance pour « Bears Of Legend » qui prendra une longue pause, semble-t-il, pour se ressourcer et revenir avec de nouvelles histoires uniques en leur genre.
Longue vie à nos « légendeurs » et mention spéciale à « Shyre » pour la belle soirée.